Allez les yeux invisibles vers le beau.

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25/08/2013

Chemins escarpés... (19)

images-4.jpegVisant à ne fermer que la porte de l’inconscient, la rage des apparences se meurt dans la fournaise à pain.  Ne considérer que seul l'habit du mâle surgissant de l’idolâtrie pénale empêche de voir  de nos yeux cette boue sèche, car rien ne subsiste à l’esprit si ce n’est la conscience dans l’éternel émerveillement. Ce serait ainsi l’apothéose de ce que nous vivons petitement dans nos vies ridicules comme support à la bêtise humaine. Emprunter ce chemin pour grandir par la pensée, nous devons le faire à chaque instant et non de se remettre au quotidien qui nous absorbe et qui nous engloutit. Sachons vivre en pensant et fabriquons ces vies si grandes par notre intuition démesurée. À nous de donner de cet enfer que nous subissons toute la force de cette chose pour nous faire avancer dans les dédales de ceux qu’ils veulent nous dérouter de notre route certaine. Il faut y aller sur cette route, car elle nous emmènera loin vers la renaissance de notre esprit, vers le paradis émergeant de nous.


(Poème inédit de Pôl Kraly in "Chemins escarpés" - à paraître)

 

 

 

 

 

 

30/06/2013

"Ces affreuses années"...(4)

Unknown.jpegIII. L'évolution des croyances, des pratiques culturelles et des mentalités

1. L'évolution des croyances
En 1972, 87 % des Français se disaient catholiques contre 64  % aujourd'hui. La pratique religieuse s'est effondrée : à l'heure actuelle moins de 5 % des Français vont à la messe. La culture religieuse recule et les recommandations de l'Église en matière sexuelle, notamment, ne sont plus guère suivies.
Par ailleurs, l'immigration a amené un autre changement radical avec l'apparition d'une communauté musulmane importante. L'islam est aujourd'hui la deuxième religion de France. Il demeure cependant limité, pour l'essentiel, aux milieux issus de l'immigration.
2. La montée de la culture de masse : vers la démocratisation et la diversification ?
Les Français ont plus de loisirs aujourd'hui qu'en 1958, grâce à l'allongement des vacances, à une plus grande longévité et donc du temps passé à la retraite, grâce enfin à la diminution globale du temps de travail (40 heures par semaine en 1945, 39 heures en 1982, 35 heures en 1998 mais remises en cause depuis 2002 par les incitations fiscales aux heures supplémentaires). Ainsi, les loisirs, avec l'industrie touristique, sont devenus l'un des secteurs les plus actifs de l'économie : les Français partent de plus en plus, et de plus en plus loin. Les mass medias et les industries de la musique se sont aussi considérablement développés et ont acquis une prospérité sans précédent.
Entre 1945 et 1975, la durée moyenne des études s'étant elle ausi allongée, le nombre d'adolescents scolarisés de plus de 14 ans passe de quatre cent cinquante mille à quatre millions. Grâce à un accès plus facile aux études supérieures, l'école joue pleinement son rôle d'ascenseur social. Cela revient à dire que les enfants vivent mieux que leurs parents et que les enfants d'ouvriers ne sont plus nécessairement eux-mêmes ouvriers comme autrefois. Le développement des moyens matériels et l'allongement de la scolarisation ont finalement rendu la culture accessible à un plus grand nombre de personnes et créé une catégorie nouvelle de consommateurs de biens culturels. Ce phénomène émerge dans les années 1960 lorsque les « baby-boomers » arrivent à l'adolescence, et se généralise par la suite. 
L'État se dote d'une politique culturelle – dès 1958, un ministère des Affaires culturelles confié à André Malraux est créé – et impulse de grands projets liés à la Culture. Ce sont les « grands chantiers » de la Ve République : le Centre Beaubourg, le Grand Louvre, la BNF, le musée des Arts premiers.

© Rue des Ecoles


à suivre...

10/03/2013

Santé & Cosmo Tellurisme... (17)

L'alimentation "énergétique"

 

énergies,alimentation,santé,tellurisme,cosmo,pensées,bien-être,mental,esprit,corps,réflexion,comprendre,savoir,intelligenceNous avons vu que les pensées doivent être "purifiées" puisqu'elles engendrent des actes. Les vibrations du corps doivent elles aussi, êtres élevées de façon à ce que l'on puisse communiquer avec le subtil de la matière.

Le corps ne peut être dissocié de l'esprit. Il faut donc veiller à l'état du corps par une alimentation saine, par une hygiène physique et des exercices de détente et de rspiration.

Un corps qui possède des vibrations peu élevées ne peut engendrer de pensées élevées.

 

(Extrait de "Santé & Cosmo Tellurisme" de B. Legrais et G. Altenbach - Ed. "Dangles" - 1984)


à suivre...

19/07/2011

Proses des ivresses... (10)

 

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Je cherchais dans mes pensées corporelles le besoin de comprendre mon corps, d’une pensée conceptuelle je réduisais mon corps à ses simples expressions, un grand vide se creusait ainsi entre mon esprit et celui-ci. À cet instant, je comprenais que ce qui se formulait dans ma tête était un corps qui n’était pas le mien et qui en était le noeud extrême de sa complexité et de son néant intérieur avec la crainte de le voir s’enfuir. C’est alors que je me tournais vers mon coeur dans sa vitalité et son accroissement, car celui-ci donnait des signes extérieurs de richesses pures. Ses pulsations rythmaient mon être dans l’obtention de son pouvoir à atteindre la lumineuse conscience par la libération naturelle de la peur et de repousser les limites de l’échéance fatale. Une naissance concrète prenait place à travers mon esprit par la méditation profonde, de la réalité émergente d’une respiration saine d’un vrai souffle ordinaire et de bonne qualité. Mon corps et mes pensées eurent consciences de ce souffle, essence claire et vive, clarté absolue de la sagesse éveillée, respiration maintenant externe qui éleva mon corps au-dessus de lui-même. État intermédiaire de l’âme exaltée et vivante, obtenu par la seule grâce d’un grand besoin d’altitude qu’implorait la lumière intérieure que diffusait mon corps. Un recueillement méditatif s’ensuivit par voie naturelle et écoute des sens, je venais de comprendre que le cycle de l’existence se rattachait au déplacement de mon corps avec ses pensées dans le désir de celui-ci. Corps éveillé au sein de l’espace lumineux qui lui était réservé, agrégat des sensations dans sa perfection intrinsèque de son jeu corporel, de l’éclat créer par lui sous l’emprise de ses plaisirs. Nécessaire épanouissement programmé au sein de la confiance la plus humaine par la délivrance de la lumière, du renouveau de celle-ci, de sa force à engendrer des rayons intelligents vers la compassion et la vie à travers le corps et l’esprit.

 

 

 

(Texte inédit de Franck Roy à paraître dans "Chemins escarpés")

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21/02/2011

La philosophie de la Liberté...

01/02/2011

Le Prophète... (6)... Suite & Fin.

 

Unknown.jpegOui, vous êtes pareils à l'océan,

Et bien que des bateaux lourdement chargés attendent la marée le long de vos côtes, pareils à l'océan vous ne pouvez cependant pas hâter vos marées.

Et vous êtes aussi pareils aux saisons,

Et même si en hiver vous niez votre printemps, le printemps qui repose en vous sourit malgré tout dans sa somnolence et n'en est pas offensé. Ne pensez pas que je vous dis ces choses afin que vous puissiez vous répéter l'un à l'autre, "Il a fait de nous un bel éloge. Il n'a vu en nous que le bon". Je ne fais pour vous que mettre en mots ce que vous-mêmes connaissez en pensée. Et qu'est-ce que la connaissance par le mot sinon l'ombre de la connaissance sans le mot ? Vos pensées et mes mots sont les ondes d'une mémoire scellée qui consigne nos hiers, et les jours anciens, alors que la terre ne connaissait ni elle ni nous, et les nuits, alors que la terre tournait dans le chaos.

Des sages sont venus vous donner de leur sagesse. Je suis venu vous prendre de votre sagesse : et voilà que j'ai trouvé ce qui est plus grand que la sagesse. C'est un esprit ardent accumulant en vous toujours plus de lui-même, tandis que vous, inattentifs à son expansion, déplorez le déclin de vos jours. C'est la vie en quête de la vie dans les corps que la tombe effraie.

 

(Extrait de "Le Prophète" de Khalil Gibran - Ed. du Livre de Poche)

Suite & Fin.

04/10/2009

Pensée du jour...

 

images.jpegContinuellement, à propos de toute représentation si c'est possible, songer à ce que disent la physique, la théorie des passions, la dialectique.

 

(Pensées de Marc Aurèle - Livres VII - XII)