Allez les yeux invisibles vers le beau.

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26/07/2013

Poème du jour...

images-1.jpegSi l'on s'échoue sur le Banc de la Pensée

Qu'en est-il en Mer ?

Le seul Vaisseau que l'on évite

Est sûr - la Simplicité -

 

(Poème de Emily Dickinson - extrait de "Quatrains" - Ed. Poésie/Gallimard  - 2011)

15/07/2013

Poème du jour...

images-1.jpegFoule d'un pas léger ce lieu étroit -

La plus vaste Terre en culture

N'est pas aussi ample que le Coeur

Enclos dans ces plis d'Emeraude -

 

(Poème de Emily Dickinson - extrait de "Quatrains" - Poésie/Gallimard - 2011)

05/07/2013

Chemins escarpés... (13)

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De la sagesse innée laisse entrevoir ce que tu peux deviner à travers ta conscience comme science de l’esprit. Par-delà, ces choses que tu perçois capte ton intelligence aux intransigeances de tes désirs les plus profonds. Fait de cette sage expérience, le fruit des aspirations à reconnaître le bon grain de l’ivraie épouse les supplices émanant de ton inconscient par des chants inspirés, comme si tu proférais tes actes suprêmes. Négocie ces biens accumulés comme des trésors multiples et variés, sache entretenir cette paisible réalité, de cette représentation s’éveilleront de clairs enseignements, d’une énergie plus dynamique que tu le penseras. Cela sera une saine délivrance ouverte aux âmes protectrices dont se dégagera une intensification de ta lucidité ; alors une idée sous-jacente naîtra des eaux calmes de ton cœur par un sourire. De cette idée se fécondera un monde plus accessible, plus construit, plus noble, plus beau. De cette naissance, la clarification des déités perçues volera en éclats de joie comme la reconnaissance promise de ce monde attendu.


(Poème inédit de Franck Roy in "Chemins escarpés" à paraître)


à suivre...

01/07/2013

Poème du jour...

desnos,poète,écrivain,poésie,détente,coteau,réflexionDerrière ce coteau la vallée est dans l’ombre,
L’odeur du bois qui flambe et de l’herbe parvient
Jusqu’au désert présent, lueurs et rocs sans nombre,
Avec des cris d’enfant et des abois de chien.

Les cris sont déchirants de l’enfant qu’on égorge.
Le chien appelle en vain. Un sort est sur ces lieux.
Rien n’est réel ici que cette odeur de forge
Qui nous berce et nous saoule et nous rougit les yeux.

L’aube peut revenir et le soleil nous prendre.
En vain : les aboiements et les cris perceront
L’épaisseur de la nuit, l’épaisseur de la cendre
Qui remplissent nos cœurs, qui brûlent sous nos fronts.

27/06/2013

Poème du jour...

images-3.jpeg

tu reposes

endormie

nue

les questions viennent

sans véritables réponses

je vois

la fragilité d'un lit

 

suis-je pour elle.

 

(Poème de Franck Roy -Extrait de "Textos" - Ed. "Echo Optique" - 2002)

06/06/2013

Poème du jour...

poésie,poème,roy,réfexion,comprendre,savoir,essentiel,esprit,feu,mots,Nous sommes là

assis au milieu

d'une histoire à vivre

près d'un feu

la beauté

des flammes

nous ramène à l'essentiel

à cette attente

dont façonnons

les contours

pour mieux

exister

il suffit de dire

les mots.

 

(Extrait de "Textos" - Poème de Franck ROY - Ed. "Echo Optique" - 2002)

27/05/2013

Poème du jour...

 

 

Le goûter

On a dressé la table ronde
Sous la fraîcheur du cerisier.
Le miel fait les tartines blondes,
Un peu de ciel pleut dans le thé.

On oublie de chasser les guêpes
Tant on a le coeur généreux.
Les petits pains ont l'air de cèpes
Egarés sur la nappe bleue.

Dans l'or fondant des primevères,
Le vent joue avec un chevreau ;
Et le jour passe sous les saules,

Grave et lent comme une fermière
Qui porterait, sur son épaule,
Sa cruche pleine de lumière.

Ah ! laissez-moi tranquille
avec votre tristesse,
Vos paroles en croix,
vos volées de corbeaux !
Une odeur de blé neuf
ruisselle des coteaux.
Tendez donc votre doigt,
le vent n'est que caresse.
Allons, appuyez-vous
à la splendeur des jours !
Tout est balancier d'or
pour qui parle d'amour.

Maurice Carême