Allez les yeux invisibles vers le beau.

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29/04/2013

Amour...

Alain Badiou...badiou,pensée,philosophe,amour,vertu,candeur,réflexion,comprendre,savoir une considération de l'amour par le philosophe, en ces temps où l'amour doit prendre une place importante et salutaire.. Candeur et vertu de l'amour selon Badiou


Badiou (bis)...


Il y a plus de deux millénaires, le Banquet de Platon nous apprenait que celle ou celui qui n'a pas l'expérience de l'amour ne peut parvenir à libérer en lui-même l'énergie de l'Idée.

Réinventer l'amour serait donc aussi réinventer la pensée ? Oui, sans aucun doute. Toute vérité, étant universelle, est aussi ce qui interdit à l'individu qui s'y confronte de maintenir comme règle de vie la simple persistance de ses appétits propres, dont il s'imagine spontanément - étant, entre autres choses, un animal - qu'il suffit à son bonheur de les satisfaire.

Or l'amour, la sublime et dangereuse passion, est précisément l'expérience la plus disponible de ce renoncement salvateur. C'est en effet la décision d'aqu'un(e) autre, au départ parfaitement inconnu(e), fasse désormais, en son entier, sans restriction ni condition, partie de notre existence.

Fernando Pessoa a parfaitement raison d'écrire que "l'amour est une pensée". Il est même plus que cela : il est l'expérience, l'expérience presque sauvage, de la pensée en général. En effet, la pensée - art, science, politique... - est invariablement exposition au réel d'une altérité. De cette exposition nous attendons, non les plaisirs de la satisfaction, mais la joie incomparable provoquée par la découverte que nous sommes capables, de façon désintéressée, d'infiniment plus que ce dont nous imaginions être capables. Or qui ne voit que l'amour, l'amour vrai, l'amour fou, est précisément l'archétype de cette exposition périlleuse à ce type de joie excessive ?

Et que se mêlent à cette joie, comme multipliés par elle, les merveilleux plaisirs que savent dispenser les corps, n'est qu'une preuve supplémentaire de ce qu'une vraie pensée, telle qu'exposée à l'acceptation intégrale et intime de ce qui outrepasse son support individuel, peut seule élever la satisfaction à l'altitude du bonheur.

Mais, convenons-en : considérés comme individus génériques ou anonymes de notre époque, nous n'avançons guère dans cette direction. Nous sommes plutôt tentés par le vain commerce immatériel et photographique des "amis" innombrables, par l'agrément des liaisons sans engagement, ou par le contrat qui cimente un couple sur la base, solide en apparence, précaire en réalité (50 % de divorces), des avantages réciproques.

La réinvention ne peut donc venir, aujourd'hui, que dans le mouvement premier d'une défense. Oui, défendre, quel qu'en soit le prix à payer, l'insupportable passion. Et cette guerre en l'honneur de l'amour se mène sur deux fronts.

"A droite", si j'ose dire, il faut venir à bout de l'idéologie factice du contrat amiable. Il ne s'agirait que de veiller à l'équilibre des avantages, à "l'épanouissement" des individus concernés, à "l'harmonie" de chacun, bref, à la satisfaction personnelle des animaux appariés. On ne franchit jamais la frontière qui sépare l'intérêt de l'Idée, ou la satisfaction de la joie. Cette représentation n'est que la projection conjugale de la grande loi de nos sociétés : tout ce qui existe a un prix fixé par le marché. Or, au marché des satisfactions individuelles, la passion amoureuse est proprement hors de prix. On se contentera donc d'un contrat qui régule les satisfactions.

"A gauche", il faut surmonter la tentation qui voit dans la "liberté" des désirs l'alpha et l'oméga de l'existence. Or il s'en faut de beaucoup que l'amour comme pensée puisse se réduire à ce genre de choix. Pas plus que le contrat, le libertinage n'échappe aux lois de l'appréciation marchande. Sa tristesse latente, au-delà du rite de l'excitation, résulte précisément de cette subordination, qui reste éloignée de toute joie, dès lors que toute joie suppose l'infini d'une pensée.

 

Le philosophe Alain Badiou va prononcer la leçon inaugurale du 24e Forum philo "Le Monde" Le Mans le 16 novembre à 10 heures.

Alain Badiou, philosophe







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28/04/2013

Pensée du Jour...

pensée,philosophie,vie,défi,réflexion,comprendre,savoirLa vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.


Mère Teresa

 

27/04/2013

La fabrique des pauvres...

24/04/2013

Philosophie... (L'émotion).

23/04/2013

Un savon contre le paludisme...

Deux étudiants africains viennent d’inventer un savon pour lutter contre une maladie des plus meurtrières en Afrique : le paludisme. Du nom de Faso Soap, ce savon de l’espoir est composé de karité, citronnelle et autres herbes tenues secrètes.
 

Unknown.jpegUne maladie dévastatrice et meurtrière. Le paludisme, qui se transmet par les piqûres de moustiques, tue, dans le continent noir, un enfant chaque minute et près d’un million de personnes dans le monde chaque année, rapporteYouphil.com. Alors ce savon, un remède tant espéré et recherché, pourrait mettre un terme à ce fléau destructeur.

Ce savon pour lutter contre le paludisme a été créé par deux jeunes africains ; Moctar Dembélé, un Burkinabé et Gérard Niyondiko, un Burundais. Tous deux étudiants à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement (2iE) à Ouagadougou ont remporté grâce à cette invention salvatrice, le concours Global Social Venture Competition (GSVC) qui récompense des projets d’entreprise innovants et sociaux de grandes écoles dans le monde, ainsi que la somme totale de 35 000 dollars.

Une importante visée sociale et écologique

Se laver les mains avec Faso Soap, un produit naturel et local, permettrait à la population de se nettoyer et de se protéger des parasites qui deviennent résistants face aux médicaments et soins anti paludisme. Il se présente ainsi comme « une solution simple et efficace ».

Savon à composantes secrètes. Vaccins et médicaments n’ont pas réussi à faire reculer le parasite responsable du paludisme, le plasmodium. Ses solutions n’ont guère été efficaces. C’est pourquoi les deux étudiants africains tentent d’inverser la tendance. Les ingrédients du savon n’ont pas été entièrement révélés. Des composantes naturelles telles que la citronnelle et le karité ont, eux, été mis en avant.

En essai sur une partie de la population, dans la ville de Ouagadougou, lesavon a observé des effets positifs non négligeables. La chargée entrepreneuriat chez 2iE, Lisa Barutel, a indiqué que « les moustiques et les larves des moustiques se développent dans les nombreuses eaux stagnantes de la ville. Utiliser le savon et le mettre dans les lessives évite la contamination ».

Un projet qui doit porter ses fruits

Le projet Faso Soap doit prouver son impact. Des études supplémentaires, en collaboration avec le Centre national de lutte contre le paludisme du Burkina Faso, seront menées grâce à l’argent gagné par le biais du concours pour déterminer la viabilité du produit et de ses effets secondaires. Souhaitant perfectionner leur savon et ouvrir leur propre entreprise, les jeunes étudiants veulent procéder à sa distribution avec l’aide des laboratoires environnants. Un savon coûtera 300 francs CFA (soit 46 centimes d’euros), un prix d’unsavon lambda en Afrique.

Une prise de contact avec les ONG luttant contre le paludisme est envisagée pour cibler davantage les personnes les plus enclines à contracter cette maladie. Les deux gagnants du concours savourent leur première victoire qui montre par la même occasion, et ce au-delà de leur résolution à vaincre cette maladie, une « Afrique qui défie les clichés ».

 

22/04/2013

Zapping...


ZAPPING TÉLÉ DU 19/04/2013 

21/04/2013

Pensée du Jour...

images-1.jpegLe génie consiste à voir ce que tout le monde a vu et à penser ce que personne n’a pensé.

Albert Einstein