15/08/2013
Les grands auteurs... (6)
Chapitre 1.
[…] En dépit des fatigues de tous genres, et sous tous les climats, la constitution de Fergusson résistait merveilleusement ; il vivait à son aise au milieu des plus complètes privations ; c'était le type du parfait voyageur, dont l'estomac se resserre ou se dilate à volonté, dont les jambes s'allongent ou se raccourcissent suivant la couche improvisée, qui s'endort à toute heure du jour et se réveille à toute heure de la nuit. […]
Chapitre 2.
[…] « Cet intrépide découvreur (discoverer) se propose de traverser en ballon toute l'Afrique de l'est à l'ouest. Si nous sommes bien informés, le point de départ de ce surprenant voyage serait l'île de Zanzibar sur la côte orientale. Quant au point d'arrivée, à la Providence seule il est réservé de le connaître. »
« La proposition de cette exploration scientifique a été faite hier officiellement à la Société Royale de Géographie ; une somme de deux mille cinq cents livres est votée pour subvenir aux frais de l'entreprise. »
« Nous tiendrons nos lecteurs au courant de cette tentative, qui est sans précédents dans les fastes géographiques. »
Comme on le pense, cet article eut un énorme retentissement ; il souleva d'abord les tempêtes de l'incrédulité, le docteur Fergusson passa pour un être purement chimérique, de l'invention de M. Barnum, qui, après avoir travaillé aux États-Unis, s'apprêtait à « faire » les Iles Britanniques.[…]
Chapitre 5.
[…] Le pauvre Écossais était réellement à plaindre ; il ne considérait plus la voûte azurée sans de sombres terreurs ; il éprouvait, en dormant, des balancements vertigineux, et chaque nuit il se sentait choir d'incommensurables hauteurs.
Nous devons ajouter que, pendant ces terribles cauchemars, il tomba de son lit une fois ou deux. Son premier soin fut de montrer à Fergusson une forte contusion qu'il se fit à la tête.
« Et pourtant, ajouta-t-il avec bonhomie, trois pieds de hauteur ! pas plus ! et une bosse pareille ! Juge donc ! »
Cette insinuation, pleine de mélancolie, n'émût pas le docteur.
« Nous ne tomberons pas, fit-il.
— Mais enfin, si nous tombons ?
— Nous ne tomberons pas. » […]
(Extrait de "Cinq semaines en ballon" de Jules Vernes)
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14/08/2013
Pensée du Jour...
05:00 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pensée, citation, existence, allais, réflexion, philosophie, écrivain
13/08/2013
Zénitude... (23)
Vous avez du mal à vous concentrer :
Asseyez-vous devant le lavabo de la salle de bains, ou l'évier de la cuisine. Ouvrez très légèrement le robinet pour laisser couler un mince filet d'eau fraîche juste au centre de la paume de votre main pendant deux minutes.
(Extrait de "Petit cahier d'exercices pour rester zen dans un monde agité" de Erik Pigani - Ed. "Jouvence" - 2010)
Suite & Fin
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11/08/2013
Trois maîtres de vie... (12)
Car la vraie question qui se pose à nous est la suivante : l'être humain peut-il être heureux et vivre en harmonie avec autrui dans une civilisation entièrement construite autour d'un idéal de "l'avoir" ? Non, répondent avec force le Bouddha, Socrate et Jésus. L'argent et l'acquisition de biens matériels ne sont que des moyens, certes précieux, mais jamais une fin en soi. Le désir de possession est, par nature, insatiable. Et il engendre fustration et violence. L'être humain est ainsi fait qu'il désire sans cesse posséder ce qu'il n'a pas, quitte à le prendre par la force chez son voisin. Or, une fois ses besoins matériels essentiels assurés - se nourrir, avoir un toit et de quoi vivre décemment -, l'homme a besoin d'entrer dans une autre logique que celle de "l'avoir" pour être satisfait et devenir pleinement humain : celle de l'"être". Il doit apprendre à se connaître et à se maîtriser, à appréhender le monde qui l'entoure et à le respecter. Il doit découvrir comment aimer, comment vivre avec les autres, gérer ses fustrations, acquérir la sérénité, surmonter les souffrances inévitables de la vie, mais aussi se préparer à mourir les yeux ouverts. Car si l'existence est un fait, vivre est un art. Un art qui s'apprend? en interrogeant les sages et en travaillant sur soi.
(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)
à suivre...
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lenoir, socrate, jésus, bouddha, harmonie, philosophe, philosophie, bien-être, réflexion, comprendre, savoir, respecter, se connaître, monde, écrivain
10/08/2013
Poème du jour...
L'Oubli du Mail
Le rite et le parc hagard
L'air sérieux
Conjurent les omnibus.
Loin les sonneries sont perdues
Pour ma plus grande résolution et la gorge de fauvette
Votive au milieu du vent.
Carême au marché qui bruits des mots à dire
Aux plis d'une soie tremblante.
Le toit recru délaissé
Au deuxième silence d'une seule heure sans escorte
Porteur du signe de reconnaissance.
(Poème de Vincent Bounoure)
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09/08/2013
La Belle Verte...
05:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : colline serreau, nouveau monde, conscience, télepathie, bien-être, osmose, réflexion, comprendre, savoir, société, renouvellemebt, attitudes, bonheur, joie, vivre
06/08/2013
La Petite note de Franck... (55)
Si dans nos têtes rêveuses (pour la plupart) nous rêvions tous ensemble à un autre monde ! Alors que ce monde du capital expire, on pourra dire que ceux qui font travailler les autres n’auront plus besoin de ses salariés. Que le monde du travail aujourd’hui n’ait vocation qu’à disparaître, car il ne sert que les intérêts financiers des grosses entreprises, de leurs dirigeants, de leurs actionnaires et toutes ces masses hideuses des requins de la finance… Je propose une autre solution : Le rêveur, je suis peut-être un doux rêveur, en somme un utopiste, mais on donne comme définition du mot UTOPIE : « Pays imaginaire où les habitants sont gouvernés d’une manière idéale et sont parfaitement heureux ». Tout d’abord, je suis pour « Un revenu universel de base » (cliquez sur le lien… Revenu universel) ; qui donnera la possibilité à chaque individu sur cette Terre à un salaire : de sa naissance à sa mort (quelle belle idée ! Enfin des personnes pourront vivre décemment). Ce changement-là ne peut qu’éclore par une majorité de gens dont les consciences se sont éveillées. Dans mon roman « Méloé », je parle de ces gens « Les Éveilleurs de Conscience » et puis j’en fais le prolongement, dans mon merveilleux roman, à compte d’auteur « Ce que doivent être les choses »... Où je parle d’une société en 2081 qui grâce à la conscience de ces personnes qui ont éveillé ces gens-là à la télépathie, à l’intelligence, leur rapport à la nature, aux êtres, aux végétaux, aux choses de l’esprit, de la pensée à la pensée. Lorsque ce grand moment arrivera où « DES GENS DE "BONNES CONSCIENCES" SE METTRONT AUTOUR D’UNE TABLE POUR DISCUTER ET SE DIRE QUE CE MONDE CAPITALISTE N'EST PLUS CELUI QUI PERMET A L'HOMME ET AUX HOMMES DE VIVRE DECEMMENT, ET QU'IL FAUT DONNER SA CHANCE UN AUTRE MONDE PLUS HUMAIN » en évitant toute effusion de sang et que ce monde nouveau sera le fruit de l’intelligence offerte à la raison !
(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)
à suivre...
05:00 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : note, réflexion, philosophie, comprendre, savoir, utopie, bien-être, changement, monde, éveilleurs, conscience, intelligence