Allez les yeux invisibles vers le beau.

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26/03/2016

Pensée zen... (5)

esprit,supra,demeure,rien,véritable,pensée,philosophique,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLorsque l'esprit ne demeure sur rien,

le véritable esprit apparaît.

 

Sutra du diamant

 

à suivre..

24/03/2016

Astuces Feng shui... (65)

L'éclairage doit être placé devant, pas derrière :

 

365,autres,feng shui,too,éclairage,placé,devant derrière,espace,lumière,orientation,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreEn créant une énergie déséquilibrée dans votre espace et en éclairant les lieux inappropriés, une lumière vive brillant derrière vous risque de susciter le manque de loyauté et la trahison. Les lampes de bureau en particulier ne doivent jamais être dirigées vers le fond de l'espace, mais éclairer sa partie frontale. Les plafonniers sont à orienter sur la zone en face de la table de travail pour créer un effet symbolique de hall éclatant, permettant au chi de s'accumuler en douceur devant vous. C'est seulement là que vous en bénéficiez.

 

(Extrait de "365 astuces Feng shui" de Lillian Too - Guy Trédaniel éditeur - 2006)

 

à suivre...

23/03/2016

Au Printemps...

22/03/2016

L'humilité...

humilité,étymologie,coeur,humain,noble,sincérité,qualité,dignité,origine,soi,position,acceptation,être,valeur,gratitude,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreL’humilité

Le terme humilité est à rapprocher du mot humus, qui en est la source étymologique, et qui a donné par ailleurs le terme homme. Cela semble signifier que l’humilité consiste, pour l’homme, à se rappeler qu’il est poussière (ou littéralement : « fait de terre », c’est-à-dire de la matière la plus commune). Cela semble indiquer aussi que l’humilité est une attitude proprement humaine : et de fait, si l’homme n’est pas le seul être dont on puisse dire qu’il fut tiré du limon, il paraît bien être le seul à le savoir.
Mais du coup, il est aussi le seul à pouvoir l’oublier — et pire : à vouloir l’oublier. Au-delà de l’image du matériau (terre, humus), le terme d’humilité renvoie en effet à l’idée d’une provenance étrangère, d’une impuissance à être sa propre origine ; il paraît impliquer aussi, du même coup, l’idée d’une incapacité à s’accomplir par ses seules forces ; en un mot, il s’agirait d’avouer qu’il n’est rien en nous, hormis peut-être nos fautes et nos manquements, que nous puissions nous attribuer à nous-même, à nous seul. Or cette double impuissance n’est pas facile à admettre ; elle semble, à certains, incompatible avec la dignité de l’être humain, et sa reconnaissance constituerait à leurs yeux une intolérable humiliation.
Mais justement, est-ce une même chose d’être humble et d’être humilié ? Etre humble, est-ce se rabaisser, se manquer de respect à soi-même ? Cela doit-il conduire, en particulier, à accepter que les autres nous traitent comme « moins que rien » ?
Humilier quelqu’un consiste à nier sa dignité, ou du moins à manifester uniquement ses pauvretés et ses déficiences ; concrètement, cela revient souvent à le réduire à son animalité, ou à sa dimension purement physique : rien de plus humiliant pour un homme, par exemple, que de voir l’accomplissement de ses fonctions organiques privé du secret ou de l’habillage qui l’humanisent. Mais refuser cette humiliation, serait-ce manquer d’humilité ? Et inversement, faudrait-il refuser d’être humble pour échapper à l’humiliation ? Non pas, si humilité et affirmation de sa dignité sont, en vérité, compatibles, voire indissociables. Telle est du moins la position que l’on s’efforce ici de préciser.
D’une part, l’humilité ne consiste pas à se croire dépourvu de dignité, mais à se savoir incapable d’en être soi-même la source, et à se reconnaître impuissant à exister « à la hauteur » de celle-ci. En tant qu’être humain, je suis bien plus qu’un peu de boue (ou d’humus), contrairement à ce que suggère l’étymologie prise au pied de la lettre. Mais ce que je suis de plus, je ne me le suis pas donné à moi-même ; en outre, par mon comportement envers moi-même comme envers autrui, sans doute le trahis-je bien plus souvent que je ne l’honore. Ainsi, autant mon refus de ma dignité ne serait pas une vraie humilité (mais quelque chose qui pourrait être une profonde ingratitude), autant l’humilité véritable se manifeste par l’acceptation du fait que l’aide d’autrui m’est absolument indispensable. L’aide dont j’ai eu besoin pour être, tout simplement, en ce sens que je dois ma venue à l’être, et mon statut d’être pourvu de dignité, à autre chose ou à quelqu’un d’autre que moi-même. L’aide dont j’ai besoin, ensuite, pour tenter de ne pas être trop indigne de ma dignité : car précisément, celle-ci a quelque chose d’infini et d’absolu, qui fait de son plein respect une tâche au-dessus de mes forces — voire des forces humaines en général. Ainsi se préciserait la conciliation évoquée plus haut : être humble, ce n’est pas se considérer comme sans valeur, c’est au contraire voir sa propre grandeur et se sentir petit devant elle.
D’autre part et par conséquent, l’humilité ne saurait conduire à se laisser traiter comme un être sans valeur, et à accepter toutes les humiliations. Nulle incompatibilité entre être humble et exiger le respect : car ce dont j’exige le respect, à savoir ma dignité, c’est aussi ce dont je reconnais ne pouvoir être l’auteur. En ce sens, je demeure effacé et discret (« humble ») lors même que je mets en avant ma dignité d’être humain.
Concluons : il semble particulièrement important de ne pas se tromper sur le vrai sens de l’humilité, car toute erreur à son sujet irait forcément de pair avec une méprise sur le vrai sens de la dignité, et donc sur la juste attitude à avoir envers soi-même comme envers autrui.

 

source : G.R.

20/03/2016

Pensée du Jour...

philosophie,pensée,être,véritablement,kraly,écrivain,celui,savoir,réflexion,comprendre,connaître"Être philosophe est celui qui sait véritablement penser."

 

Pôl Kraly

19/03/2016

Hommage à Jacques Charpentreau...

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Jacques Charpentreau décédé le 8 mars.

 

 

 

 

 

L'oiseau

On ne voit pas l’oiseau
Qui chante au fond du bois.
Il fait tinter pour toi
Le cristal du silence.

Il est l’oiseau sans nom
L’oiseau qu’on ne voit pas.
On le sait tout petit
Dans le cœur noir des branches.

Retiens un peu tes pas
Pour l’écouter chanter.
Tu sais qu’il se taira
Si tu marches vers lui.

Écoute l’invisible.
Plus tard, demain, l’hiver,
Tu l’entendras en toi,
Lointain écho du chant.

18/03/2016

Music d'hier et de toujours... (3)