Allez les yeux invisibles vers le beau.

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22/03/2016

L'humilité...

humilité,étymologie,coeur,humain,noble,sincérité,qualité,dignité,origine,soi,position,acceptation,être,valeur,gratitude,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreL’humilité

Le terme humilité est à rapprocher du mot humus, qui en est la source étymologique, et qui a donné par ailleurs le terme homme. Cela semble signifier que l’humilité consiste, pour l’homme, à se rappeler qu’il est poussière (ou littéralement : « fait de terre », c’est-à-dire de la matière la plus commune). Cela semble indiquer aussi que l’humilité est une attitude proprement humaine : et de fait, si l’homme n’est pas le seul être dont on puisse dire qu’il fut tiré du limon, il paraît bien être le seul à le savoir.
Mais du coup, il est aussi le seul à pouvoir l’oublier — et pire : à vouloir l’oublier. Au-delà de l’image du matériau (terre, humus), le terme d’humilité renvoie en effet à l’idée d’une provenance étrangère, d’une impuissance à être sa propre origine ; il paraît impliquer aussi, du même coup, l’idée d’une incapacité à s’accomplir par ses seules forces ; en un mot, il s’agirait d’avouer qu’il n’est rien en nous, hormis peut-être nos fautes et nos manquements, que nous puissions nous attribuer à nous-même, à nous seul. Or cette double impuissance n’est pas facile à admettre ; elle semble, à certains, incompatible avec la dignité de l’être humain, et sa reconnaissance constituerait à leurs yeux une intolérable humiliation.
Mais justement, est-ce une même chose d’être humble et d’être humilié ? Etre humble, est-ce se rabaisser, se manquer de respect à soi-même ? Cela doit-il conduire, en particulier, à accepter que les autres nous traitent comme « moins que rien » ?
Humilier quelqu’un consiste à nier sa dignité, ou du moins à manifester uniquement ses pauvretés et ses déficiences ; concrètement, cela revient souvent à le réduire à son animalité, ou à sa dimension purement physique : rien de plus humiliant pour un homme, par exemple, que de voir l’accomplissement de ses fonctions organiques privé du secret ou de l’habillage qui l’humanisent. Mais refuser cette humiliation, serait-ce manquer d’humilité ? Et inversement, faudrait-il refuser d’être humble pour échapper à l’humiliation ? Non pas, si humilité et affirmation de sa dignité sont, en vérité, compatibles, voire indissociables. Telle est du moins la position que l’on s’efforce ici de préciser.
D’une part, l’humilité ne consiste pas à se croire dépourvu de dignité, mais à se savoir incapable d’en être soi-même la source, et à se reconnaître impuissant à exister « à la hauteur » de celle-ci. En tant qu’être humain, je suis bien plus qu’un peu de boue (ou d’humus), contrairement à ce que suggère l’étymologie prise au pied de la lettre. Mais ce que je suis de plus, je ne me le suis pas donné à moi-même ; en outre, par mon comportement envers moi-même comme envers autrui, sans doute le trahis-je bien plus souvent que je ne l’honore. Ainsi, autant mon refus de ma dignité ne serait pas une vraie humilité (mais quelque chose qui pourrait être une profonde ingratitude), autant l’humilité véritable se manifeste par l’acceptation du fait que l’aide d’autrui m’est absolument indispensable. L’aide dont j’ai eu besoin pour être, tout simplement, en ce sens que je dois ma venue à l’être, et mon statut d’être pourvu de dignité, à autre chose ou à quelqu’un d’autre que moi-même. L’aide dont j’ai besoin, ensuite, pour tenter de ne pas être trop indigne de ma dignité : car précisément, celle-ci a quelque chose d’infini et d’absolu, qui fait de son plein respect une tâche au-dessus de mes forces — voire des forces humaines en général. Ainsi se préciserait la conciliation évoquée plus haut : être humble, ce n’est pas se considérer comme sans valeur, c’est au contraire voir sa propre grandeur et se sentir petit devant elle.
D’autre part et par conséquent, l’humilité ne saurait conduire à se laisser traiter comme un être sans valeur, et à accepter toutes les humiliations. Nulle incompatibilité entre être humble et exiger le respect : car ce dont j’exige le respect, à savoir ma dignité, c’est aussi ce dont je reconnais ne pouvoir être l’auteur. En ce sens, je demeure effacé et discret (« humble ») lors même que je mets en avant ma dignité d’être humain.
Concluons : il semble particulièrement important de ne pas se tromper sur le vrai sens de l’humilité, car toute erreur à son sujet irait forcément de pair avec une méprise sur le vrai sens de la dignité, et donc sur la juste attitude à avoir envers soi-même comme envers autrui.

 

source : G.R.

20/03/2016

Pensée du Jour...

philosophie,pensée,être,véritablement,kraly,écrivain,celui,savoir,réflexion,comprendre,connaître"Être philosophe est celui qui sait véritablement penser."

 

Pôl Kraly

24/02/2016

Sois (Pratiques pour être et agir)... (2)

Que cherches-tu ?

 

sois,pratique, être,agir,meurois,givaudan,spiritualité,silence,âme,équité,intérieur,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreDans le silence de votre âme, regardez-vous un instant de l'intérieur, avec vos faiblesses révélées ou cachées, avec vos qualités aussi, extériorisées ou latentes. Regardez-vous équitablement et avec intégrité puis, posez-vous avec insistance et tendresse, au point de l'écrire sur une feuille de papier et de la relire tous les matins, sept jours de suite. Ne soyez surtout pas pressé d'y répondre ni de vous laisser piéger par des solutions conventionnelles. L'expression de l'Amour véritable ne passe pas par les romans que l'on se raconte à soi-même ou par des pseudo-vérités. Souvenez-vous de cela : l'équité intérieure sera toujours l'un des plus beaux fleurons de l'âme qui devient adulte.

 

à suivre...

17/02/2016

L'évidence de L'âme... (2)

cerveau,évidence,âme,question,rôle,conscience,scientifiques,imageries,ordinateur,être,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLe rôle du cerveau


Dans l'optique de ce qu'on vient de voir , une question se pose quant au vrai rôle du cerveau , lorsqu'on découvre par la voie de l'imagerie médicale que certaines parties du cerveau sont sollicitée pour une fonction donnée ( l'ouïe , l'odorat..) certains se précipitent de conclure que c'est bien une preuve que c'est le cerveau qui perçoit cette
cerveau
Le cerveau n'est ici qu'un outil de transmission, exactement comme fait un ordinateur qui transmet les ordres qu'on lui écrit et les affiche sur un écran
fonction , ce qui est complètement absurde , le scientifique évolutionniste Thomas Huxley , malgré son acharnement pour le darwinisme ( au point ou l'on l'appelle le Bull Dog de Darwin) avoue :
"Comment une chose aussi remarquable que l'état de conscience puisse résulter d'un irritant tissu nerveux, c'est aussi incrédible que l'apparition de Génie lorsque Aladin frotta sa lampe" Steven Pinker, How The Mind Works.
Le cerveau n'est ici qu'un outil de transmission, exactement comme fait un ordinateur qui transmet les ordres qu'on lui écrit et les affiche sur un écran , l'être qui perçoit est celui qui se trouve devant cet écran , et non pas l'ordinateur en lui même .
Diane Ackermann a décrit ce qu'est la conscience en utilisant ces mots :
" le cerveau est silencieux, obscur et bête. Il ne sent rien, ne voit rien.. le cerveau peut se jeter à travers des montagnes ou à travers l'espace. il peut imaginer une pomme et l'expérimenter comme étant réelle. cependant le cerveau connait à peine la différence entre une pomme imaginaire et une pomme observée .... le cerveau n'est pas la raison, cette dernière est comme un fantôme dans une machine ".Ackermann, An Alchemy Of Mind , p. 5
Le fantôme dans la machine dont parle Ackermann n'est autre que l'âme que dieu a octroyé à ses créatures vivantes , le corps n'est qu'une enveloppe de chair , notre identité et notre conscience sont définies par l'âme que dieu nous as donné .

 

Source : Dieu existe.com

 

à suivre...

21/08/2015

Intuition...

23/05/2015

Chemins & Dialogues (extrait)...(5)

Chemin… (7)

 

corps,esprit,libération,pulsations,organisme,bien-être,kraly,pensées,philosophiques,spirituelles,écrivain,conscience,cortex,solutions,mentales,réalisation,alchimie,être,intérieur,réflexions,comprendre,savoir,connaîtreMon corps tout entier aspire longuement à se créer en assimilant toutes les pulsations possibles. Sa capacité à se mouvoir par des pensées claires venues à lui et à son esprit, par toutes ses activités dans une métamorphose agréable au cortex. Des milliers de luminosités captives libéreront par la simple contraction de celui-ci à respirer et à inspirer les suggestions les plus dynamiques à nos cellules. De là se régénéreront de nouvelles cellules, grâce à l’effort du corps pour assimiler les idées parcourant les neurones du cerveau jusqu’à l’intégralité de l’organisme. La conscience apparaîtra utile à cette réalisation avec le soutien de l’inconscient dans une sorte d’émulation collective d’elles-mêmes ; de cette alchimie méditative tout à l’intérieur de l’être s’en trouvera comme transformé par cette seule expérience positive du corps et de l’esprit.

 

&…

 

Dialogue… (7)

 

Adopter toutes les respirations utiles au fonctionnement du corps, par des solutions mentales. Absorber toutes les pensées sonores et lumineuses afin que tout s’harmonise dans l’intégralité de l’organisme, par-delà les efforts à accomplir, de façon que de nouvelles cellules intègrent toutes les informations concevables pour l’amélioration du corps et de l’esprit ! Pour que l’inconscient réclame à la conscience comment créer à l’intérieur de l’être une osmose tranquille pour une vie inédite. Par le positif, atteindre cet idéal, comme référence de l’intelligence en action, de cette pratique immuable viendront se greffer d’autres possibilités merveilleuses que nous réserve notre anatomie.

 

 

(Pensées philosophiques & spirituelles inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues")

 

à suivre...

08/04/2014

Le Miracle de la Pleine Conscience... (7)

La Discipline essentielle (suite) :

 

images-2.jpegChaque fois que l'on mettait sa robe, lavait son bol, allait aux toilettes, pliait ses couvertures, portait des seaux d'eau ou se brossait les dents, on pouvait utiliser l'une des pensées du petit livre afin d'être pleinement conscient de son être dans le moment présent.

 

Le Soutra de l'établissement de la conscience dit :

 

Lorsqu'il marche, le pratiquant doit être conscient qu'il marche. Lorsqu'il est assis, le pratiquant doit être conscient qu'il est assis. Lorsqu'il est allongé, le pratiquant doit être conscient qu'il est allongé. Quelle que soit la position de son corps, le pratiquant doit être conscient de celle-ci. C'est ainsi que le pratiquant vit en étant constamment et directement conscient de son corps.

 

Cependant, la Pleine Conscience de la position de son corps est insuffisante. Nous devons être attentifs à chaque respiration, à chaque mouvement, à chaque pensée, sensation et émotion ; en fait, à tout ce qui peut avoir un rapport avec notre être.
Mais quel est l'objectif des enseignements de ce Soutra ? Comment trouver le temps pour pratiquer la Pleine Conscience ? Si nous passons nos journées à pratiquer de cette façon, comment trouver le temps pour travailler au changement et à la construction d'un monde nouveau ? Comment Allen réussit-il à travailler, faire étudier ses leçons à Joey, changer les couches d'Ana tout en pratiquant la Pleine Conscience ?

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience" de Tchich Nhat Hanh - Ed. "J'ai Lu" - 2008)

 

à suivre...