Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/09/2015

Une Musique Fantastique...

UNE MUSIQUE FANTASTIQUE

 

musique,fantastique,humains,émotion,conscience,notes,gammes,compréhension,voie,euphonie,kraly,écrivain,philosophique,spirituelle,sens,chant,réflexions,comprendre,savoir,connaîtreDe leur éclat particulier, la nature et l’humain se familiarisent selon les coutumes ancestrales de l’univers, c’est-à-dire lorsque cela fait sens. La voie est l’ultime chemin vers la compréhension de l’un et l’autre, on mesure le côté singulier de chacun, seule la raison peut les amener à l’entendement. Il y a un chant que j’appelle « euphonie » et qui s’amplifie de façon différente dans le cœur de l’homme et au cœur de la nature, il (le chant) demeure vivant dès lors qu’il se murmure à la conscience. Il naît intelligible dans son langage, car il se veut accessible et en démontre sa force par l’unique émotion qu’il délivre. Il nous vient des profondeurs du cosmos, à peine perceptible à l’oreille, et amplifier à la conscience. C’est alors qu’il ressent les battements des cœurs en osmose avec les battements du cosmos. Il entre avec douceur dans les têtes et se désire tout petit pour mieux chanter en nous ;  la nature quant à elle, se nourrit de sa voix et le transmet à son énergie propre. En coulisse, une belle et majestueuse symphonie rythme ses gammes, et prépare ainsi une émergence profonde qui viendra parachever son œuvre. Nous en sommes les chefs d’orchestre, à nous d’en composer les notes, pour une musique fantastique !

 

(Prose philosophique et spirituelle de Pôl Kraly in "Sagesse de la Conscience") 

03/02/2013

Poème du jour...

À des âmes envolées.

images-3.jpegCes âmes que tu rappelles, 
Mon coeur, ne reviennent pas. 
Pourquoi donc s'obstinent-elles, 
Hélas ! à rester là-bas ?

Dans les sphères éclatantes, 
Dans l'azur et les rayons, 
Sont-elles donc plus contentes 
Qu'avec nous qui les aimions ?

Nous avions sous les tonnelles 
Une maison près Saint-Leu. 
Comme les fleurs étaient belles ! 
Comme le ciel était bleu !

Parmi les feuilles tombées, 
Nous courions au bois vermeil ; 
Nous cherchions des scarabées 
Sur les vieux murs au soleil ; 
On riait de ce bon rire 
Qu'Éden jadis entendit, 
Ayant toujours à se dire 
Ce qu'on s'était déjà dit ; 

Je contais la Mère l'Oie ; 
On était heureux, Dieu sait ! 
On poussait des cris de joie 
Pour un oiseau qui passait.



Victor Hugo.

12/07/2012

Poème du jour...

Ici, il ouvre sa bouche blanche. Là, il se défend sur toute la ligne, avec ces arbres retranchés, ces êtres noirs. Là encore, il prend la forme lourde et chaude de la fatigue, comme des membres de terre écorchés par une charrue.

Je m'arrête au bord de mon souffle, comme d'une porte, pour écouter son cri.

Ici, dehors, il y a sur nous une main, un océan lourd ert froid, comme si on accompagnait les pierres.

 

(Poème de André du Bouchet - " Le Moteur Blanc" -Ed. Galimard - 1961)

03/05/2012

Swâmi Prajnânpad ou la voie du refus...


Swâmi Prajnânpad ou la voie du non-refus