Allez les yeux invisibles vers le beau.

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24/03/2012

Un Temps pour une Conscience... (1)

UN TEMPS POUR UNE CONSCIENCE

Essai


"La conscience ne se mesure pas au temps, elle l'adopte."

Franck Roy


"Il ne dépend pas de toi d'être riche, mais il dépend de toi d'être heureux."

Epictète

 

 

Avant-propos

 

 

 

essai, livre, littérature, essayiste, franck roy, temps, conscience, rechercheCeux qui aborderont ce livre auront conscience d’avoir lu les premiers pas d’un homme sur la lune. Je veux dire la lune du clair-obscur ou de la lumière révélatrice. Ces textes sont là pour que j’avance à travers mon esprit, détaché de tous liens d’autocensures et de propos obscurs, voire pédants. Au contraire, je veux raisonner dans la clarté absolue vers le beau de l’esprit. Certains y verront (peut-être) de la monomanie exacerbée pour « épater » le lecteur. À ceux-là, je veux dire, modestement, que cela n’engage que ma personne de ce que je pense de la vie et de la mort.

 Les fusions des êtres, des végétaux, de la nature avec tout ce qui nous entoure créent des ondes positives et négatives pour la planète entière, le sort d’un arbre, les ondes que lui dégage, que nous dégageons à une influence sur sa végétation comme sur nous-mêmes, mais j’en parlerais plus loin. J’aborderai, aussi : les éveilleurs de conscience; la vie dans la conscience; l’homme et la nature; la mort du corps charnel; l’état végétatif; vers l’accomplissement et enfin la finitude. Il y a dans la personne humaine (mais non seulement); des êtres de demain pour des vies antérieures et futures pour une symbiose de l’état harmonieux de notre univers. L’agnostique que je suis n’a pas de réponses à tout, mais il propose des voies dans la nuit, dans le prétendu néant. Car le néant nous réunit dans l’absolu et en nous-mêmes, dans l’accomplissement de nos intelligences, de nos consciences. Philosophe, de ma propre raison, de ma propre intelligence, de mon propre esprit végétatif, je veux dire en vérité prédisposer à cet état. Il nous faut consommer ensemble le meilleur pour que tout cela libère des pulsions vers cette alchimie spirituelle qui nous gouverne, à cela essayons de capter la connexion cérébrale de nos cerveaux en ébullitions. Le travail des uns pourrait servir le travail des autres dans l’approche d’une acuité communicative que ce livre offre. On se doit de remettre le lecteur gentiment en place et en accord avec lui-même dans cette vie, où tout lui échappe, lui donner des liens avec les autres, avec ce qui nous entoure, lui faire prendre conscience, comme le dit Sartre que « Toute conscience est conscience de quelque chose ». Reste à faire une vie en harmonie; un corps en harmonie; un esprit en harmonie avec les choses. À cela, l’assurance d’un monde plus vivant saura être à notre portée et nous fera comprendre le Cosmos et ce que nous sommes. 

 

(Extrait de "Un temps pour une conscience" de Franck Roy - Essai à paraître fin 2012)

à suivre... En exclusivité sur mon blog.

04/10/2011

Proses des ivresses... (17)


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Fruit du travail de la réalité, nous sommes tous comme des composants naturels de la nature ; le système élémentaire de notre force au réel délivrée de son apesanteur dans l’espace-temps. Tu disais que : « La quiétude n’est pas une fin en soi », mais tu disais aussi : « Que l’inquiétude crée de la peur ». Sachant que ce monde va ainsi, la force dont tu pourras en tirer pourrait suffire à satisfaire la convergence de ton moi intérieur avec l’autre. Que ce qui transforme ton être ne puisse être en aucun cas source à une méditation profonde, mais ce que l’on en fait, sage relaxation de l’esprit vers les manifestations les plus audacieux de ton incommensurabilité à te fondre en toi-même ! Présence intrinsèque de l’existence sur ta vie dans ce qu’elle a de plus riche, puissance de ta reconnaissance alors de ta personne avec ta conscience dans l’effort de celle-ci à te comprendre. J’aime à dire : « Que la conscience devient une vérité dès lors qu’elle s’accomplit dans sa plénitude. » Tous les canaux de ton intelligence sont en équation avec l’éveil que cela suscite dans le réel, toutes divergences néfastes sont obstruées aux abords de l’esprit par la seule distraction de l’indifférence à toi-même. Mais assure-toi que la délivrance se fait par ton abnégation à vouloir libérer tes sens. Tu proféreras dès lors que la soumission au désir est plus lente que sa souffrance à naître. Le parfait éveil te révélera à ta présence reconnue, les apparences flatteuses seront les clés. Le fil vital de nos existences se médite dans l’épanouissement de l’être et dans sa capacité à comprendre les cycles de celle-ci. Tu pourras dire alors : « Que ceux qui parviendront à atteindre leur identité propre seront les seuls à comprendre que la vie est bien plus forte que la mort.

 

(Prose inédite de Franck Roy à paraître dans "Chemins escarpés")

12/09/2011

Pensée du Jour...

Un saut de puce

est un saut

qu’on ne maîtrise pas.

 

(Pensée de Franck Roy)images-1.jpeg

18/08/2011

D'un Corps à l'Autre (Chapitre 1)... (7)

Chapitre 1 - "Le Saut de l'ange" (fin du chapitre)

 

Je crois que ce qui anime tout cela et qui est à l’origine de tous nos maux, c’est la PEUR ; la peur d’être adulte, la peur de l’autre, la peur de l’avenir, la peur des religions, la peur des obèses, la peur des chiens, la peur d’une pantoufle. Cela devient ridicule et dangereux, la peur freine nos élans, la peur nous empêche de voir plus loin en toute sérénité, et pour finir la peur est castratrice. J’en arrive même à me demander, si, dans le couple, on n’a pas peur de l’autre.

  Est-ce que je t’ai apporté une réponse à ta question, monsieur l’intervieweur ?

— Oui... en partie

— Je reviendrai sur quelques sujets abordés ici.

— Monsieur l’Auteur, j’aimerais retourner dans ce corps.

— On y va....

          Au matin, si peu parler ainsi, au matin, je m’éveillai dans le noir. Mon excitation était extrême, jamais je n’avais connu de telles fourmis dans les jambes. Mon appétit de curiosité était insatiable, mon envie d’aller « explorer » ce coeur, et toutes les régions de ce corps me donnaient une pêche d’enfer. Je pris mon bagage, peu de choses en l’occurrence (je n’avais pas toujours trouvé ma besace, qui me manquait beaucoup). Je commençai une longue marche en avant. Je n’avais pas fait vingt mètres lorsque je fus projeté à l’extérieur de ce corps comme si une bombe avait explosé. Je me retrouvais dans le « néant », ce qui était le plus désagréable qui soit. J’étais dans un état de léthargie complète, le sentiment de n’être plus au monde, de n’être  plus qu’un esprit ;  je me croyais mort. Mais surtout, une odeur de puanteur se collait à moi, je compris à la seconde d’où je sortais.

 

("D'un corps à l'autre" - récit de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)

à suivre...

26/07/2011

D'un Corps à l'Autre (Chapitre 1)... (5)

Chapitre 1 - "Le saut de l'ange" (suite)...

 

 

Je n’avais fait qu’une toute petite partie du chemin; le prochain défi était de rejoindre les régions alvéolées qui me conduisaient vers le coeur, cela était un vaste programme. De toute façon, je n’avais pas le choix, assis au bord de la route, une brindille à la bouche, je contemplai ce que j’avais vaincu. J’avais une faim de loup pour ne pas dire de lion, j’avais l’estomac dans les talons. En parlant de talons, mes chaussures ne chantaient que la chamade, surtout celle de droite qui « bâillait », aucune paire de rechanges dans ma besace. Cette besace qui me suivait tout le temps et dans toute circonstance avait connu une histoire peu banale. Sachez qu’elle avait gravi la plupart des montagnes de l’Himalaya, seule sans l’aide de personne « étonnant non » ; comme aurait dit le regretter Pierre Desproges. Ce qui paraissait encore de plus banal c’était qu’elle soit avec moi aujourd’hui, mais je sentais que pour elle ce « voyage » à l’intérieur du corps de la femme lui était fort agréable, pour ne pas dire unique dans sa vie de besace.

            « Mais, ma besace, il faut repartir », je ramassai un bout de bois et repartis, pieds nus, en sifflotant, ma besace en bandoulière. Le paysage resplendissait par ici... j'avançai, l’air désabusé ? Tout en marchant, j’aperçus au loin quelque chose de difforme qui m’intrigua, en approchant, je distinguai nettement une chatte au pelage épais et bouclé comme rarement j’en avais vu avec un miaulement gentillet sur le point de m’attendrir, mais la route était longue... Je n’avais pas le temps de la caresser, car je devais traverser de nombreuses cavités et galeries artérielles. Je reviendrai voir ce petit animal, de cela j’en étais sûr, qui était en manque d’affection.

 

("D'un corps à l'autre" - récit de Franck Roy - Editions "Pays d'Herbes" - 2006)

à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

21/09/2010

Ce que doivent être les choses... (4)

 

Unknown-6.jpegLian me dit :

- Allons prendre un verre dans le salon pour nous remettre de nos émotions.

Nous allâmes dans ce petit salon fait à cet usage, j'avais une foule de questions à poser. Je quittai, avec un pincement au coeur, ce lieu magique avec la certitude d'avoir vécu quelque chose de grandiose, j'avais grandi. Je détournai la tête une dernière fois avant de quitter ce lieu, ce paradis.

Lian m'adressa la parole :

- Comment as-tu vécu cela ?

- Comme une métamorphose, je me sens différent, je me sens transformé.

- Tu viens de vivre la Vie dans son énergie. dans sa globalité et dans l'instant. Tu es en possession d'une vitalité analeptique qui t'apporte la confiance et l'assurance. Une force se canalise dans tout organisme et te fais décupler ta personnalité. Un bien-être s'ensuit et te fais vibrer, un dynamisme stimule ton cerveau, ta vie maintenant est d'une plénitude acceptée et comprise.

_ Que veux-tu dire exactement ? Répliquai-je.

_ Je veux dire par là que la vie que tu viens te créer à ce moment présent est en plein accord avec tes pensées dans la sérénité et la douceur de vivre, que tes pensées sont chargées d'intuition et d'intelligence, qu'elles sauront féconder d'autres pensées, et tout cela dans le positif de leur naissance.

_ Que veux dire par "dans le positif de leur naissance" ?

_ Que tes pensées vont s'ouvrir à toi sans que tu aies la peine d'en chercher la source, ta raison suffira à formuler l'idée que tu veux faire passer dans le rationnel le plus convaincant, donc le positif. Tu comprends ?

- Dans l'harmonie ? Dis-je. 

 

(Extrait du chapitre 14 de "Ce que doivent être les choses" de Franck ROY/ Pays d'Herbes - 2008)

06/09/2010

Ce que doivent être les choses... (2)

 

Unknown.jpegUne neige tenace envahissait Paris. Lian, qui me voyait venir, me fit un signe de la main pour signaler leur présence. J'embrassai mes deux petits camarades. J'arborais un large sourire qui fut capté par le décodeur visuel ce qui me fit sourire à nouveau, car je l'adressais à mes amis et non à lui. Nous entrâmes dans ce lieu étrange, un long couloir de miroirs éclairé par de petites lumières encastrées dans ces mêmes miroirs de couleurs différentes. Une musique électronique et diffuse parvenait à mes oreilles tout au long de ce passage. Nous respections ce site. Vers quel lieu allais-je, qui allais-je rencontrer, quelles seraient les questions à poser ? Nous descendîmes des escaliers, une porte s'ouvrit automatiquement devant nous et mes yeux furent ébahis devant le spectacle qui s'offrait à moi. Je croyais être dans un zoo avec des animaux et des végétaux. Des images virtuelles apparaissaient sur les murs. Des frontons qui ressemblaient à du stuc, des lumières tamisées tout cela sans fond musical que le son naturel de l'endroit. Je pensais être dans un décor de film, j'étais dans un lieu unique.

Lian me dit :

- Tout reste à venir, tu vas comprendre des choses... Pour commencer regarde autour de toi, laisse-toi guider par ce que tu vois et fais le vide dans ta tête. La connexion se fera d'elle-même et les questions se poseront à toi. Maintenant essaye, en silence, de t'inventer un langage personnel sans te le dire pour l'instant, essaye d'enregistrer ce langage en concentrant ton esprit sur ce que tu découvres. Mais maintenant place au mutisme et la paix.

J'acquiesçai à sa demande...

 

(Extrait du chapitre 14 de "Ce que doivent être les choses" de Franck ROY - Ed. Pays d'Herbes - 2008)

à suivre...