Sagesse de la Conscience... (6)

LE BAISER DU MATIN

 

Une silhouette solitaire agrippée à l'âme s’envola vers le ciel, elle murmura ce nom : « Pensée »... et alors apparut la destinée blanche de la conscience. Celle-ci demeura étincelante jusqu’à l’aurore, car elle s’était levée à l’aube, ignorant au passage tous les côtés du talus du chemin qu’elle avait emprunté, plaisant et épanouissant. Il nous faudra chercher dans sa démarche ailée, la beauté évanescente de sa grandeur ; lumineuse, elle réveilla le jour. La prophétie qu’elle promène influence cette vie de son souffle serein et admirable. Elle embrase les parfums des champs qui se trouvent dans ses pas, dont de multiples idées foisonnent dans le vent et caressent ses joues roses. Le saviez-vous : l’esprit demeure son plus puissant ami, il nourrit en lui de fortes pensées positives qui s’émerveillent à chaque embarquement pour l’amour. Cherchez ce que cette chose produira de fleurissant à l’âme et vous comprendrez le pourquoi de tant de joies dans ce monde ; venez nous retrouver dans ce paradis bleuté, il y a des sentiments à entendre. Mais mon cœur grandit sous les assauts du bonheur, il nous faut en préparer le nid, les oiseaux piaillent déjà.

 

(Prose philosophique et spirituelle inédite de Pôl Kraly in "Sagesse de la Conscience" - à paraître)

 

à suivre...

Poème du jour...

BIJOU DU MATIN

 

samedi 3 décembre : 6 heures quarante-cinq

matin

plein sud

comme une très mince tranche

de pastèque

une heure avant le soleil

je vois se lever

ce collier d'or fin

dernier croissant

 

(Poème de Daniel Biga - extrait de "Station du Chemin" - Ed. "Le Dé Bleu" - 1990)

Psycho pratique...(12)

Je m'étire :

 

Le matin au réveil, avant même de vous lever de votre lit (qui ne doit pas être mou), commencez par vous étirer. Imaginez un chat à son réveil. Etirez-vous en tirant vos pointes de pieds vers vous et vos bras au-dessus de la tête. N'hésitez pas à vous tortiller, à trouver vos étirements pour toutes vos articulations. Vous ne risquez rien en les faisant sans violence, tout en douceur, en prenant plaisir à vous étirer. Sentez l'appui de vos lombaires sur le matelas. Allongez votre colonne vertébrale depuis le coccyx jusqu'à la première cervicale à la base du crâne, rentrez le menton. Couchez-vous sur le dos, une cuisse ramenée sur le ventre, l'autre allongée, bien tendue les orteils vers le visage. Maintenez avec vos mains la cuisse le plus près possible du ventre, sans laisser l'autre fesse décoller. Serrez le périnée, expirez, assurez le verrouillage du transverse et lâchez le genou. Rien ne doit bouger, le ventre ne sort pas.

 

(Extrait de "8 minutes pour être en forme" de Jean-Paul Pes - Ed. "Jouvence" - 2010)

 

à suivre...