Poème du Jour...(3)

Poème du jour...

 

Est-ce la nuit

est-ce le jour

où tu me parles

ne dis mot

parce que le temps

n'est pas aux paroles évasives

au ridicule de la situation

tu sais mes nuits

ressemblent à mes jours

le rêve demande son heure.

 

(Extrait du recueil "Je Toi Nous" de Franck Roy aux Editions "Pays d'Herbes")

Je Toi Nous (1)

Le bleu du ciel

se fond dans tes yeux sublimes

là où se nichent

des oiseaux en pleurs

des larmes coulent orphelines

sans lumière

sans vie

sur tes joues absentes de baisers

on se refuse de comprendre alors

pourquoi

le coeur s'y noie.

 

(Poème extrait du recueil "Je Toi Nous" de Franck ROY aux Editions "Pays d'Herbes") à suivre...

Qui aime quand je t'aime ? (1)

 

Qui aime quand je t'aime ?... Quand l'homme et la femme font connaissance.

Est-ce que vraiment une illusion de croire que quelque part il existe sur terre un être dont la rencontre comblerait tous nos désirs, en compagnie duquel l'existence ignorerait déceptions, défaillances et conflits ? "Cette illusion sera à l'origine de toutes les autres, écrit Gustave Thibon. Lorsque, avec le temps, on découvrira l'écart, les failles, le manque, à travers les imperfections et "défauts" de l'autre, le raisonnement suivant aura lieu : le (la) partenaire idéal(e) existe, mais pas ici. Ce n'est pas toi cet être capable de s'ajuster parfaitement à moi, que je vais désormais chercher ailleurs. Je me suis seulement trompé d'adresse. Ainsi sacrifiera-t-on le couple réel au couple idéal, le partenaire imparfait mais présent au partenaire rêvé."

(Extrait du livre "Qui aime quand je t'aime ?" de C. Bensaid et J.-Y. Leloup aux Editions Albin Michel) à suivre...

 

 

 

 

L'élégance du Hérisson

 

Comment parler d'un livre que vous avez lu à moitié sans jamais rentré dedans ? C'est le cas de "L'Elégance du Hérisson" de Muriel Barbery, au-delà de l'imbroglio de deux histoires (j'aime bien que dans un même livre, il y a une seule histoire mêlée de plusieurs) mais ici j'ai l'impression que ces deux destins celui de Renée (la veuve, la laide, la grassouillette, la petite) une bibliothèque à elle toute seule, que ce destin particulier mais quand même banal ( c'est peut-être là le génie du livre ?) n'entre pas dans ce récit tout comme le destin de Paloma (douze ans et intelligente). Je n'aime pas lorsque  sur les pages ont basculent de l'un à l'autre, c'est à dire d'une vie à une vie même le choix des caractères est gênant aussi, à dire vrai je n'ai rien compris, suis-je sot ? ou allergique à ce genre littéraire ? Je crois que la deuxième hypothèse est la bonne ou bien la première ? Et voir le succès que ce livre engendre encore, je ne suis plus sûr que j'emporte la grâce de tout le monde. En tout cas , je n'ai pas passé au-delà de la page du chapitre "La Pensée Profonde N° 10" donc je ne suis pas objectif.

(Critique d'un livre que j'ai lu à moitié) Franck.

Les Déferlantes de Claudie Gallay

La Hague...Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Contentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurts oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges...

 

Aux Editions du Rouergue.

ce que doivent être les choses (extrait 7 A)

 

...Et Nyad concluait :

- La grandeur du monde tient dans un sourire. Dans un sourire, le positif fait suggérer à la communauté son pouvoir de persuasion et fait naître le discours. Sa force est de grandir en nous, de nous éveiller aux entités qui peuplent la Terre. L'Univers est dans nos consciences. Il faut savoir aller chercher un sourire où il se trouve, c'est la clé qui nous ouvrira les portes des coeurs pour atteindre l'esprit. Tu vois, je raisonne, le bon sens me guide, je viens de percevoir de mon âme, je suis en adéquation avec les êtres et les choses. Je te ressens, le langage a fait le reste.

J'avais compris que, moi, Lôl, j'étais né au monde.

(Ce que doivent être les choses - Roman de Franck Roy aux Editions "Pays d'herbes") Fin du Chapitre 14 - extrait 7 A.

ce que doivent être les choses (extrait 6 A)

... - Puis-je te poser une question importante ? Répondis-je.

- Tu me la poses. Me dit-il.

- Dans ce lieu, les animaux, les végétaux semblent vivre en harmonie. Pourquoi ne vivent-ils pas dans leur milieu naturel ?

- Bonne question, c'est ici un laboratoire qu'on a appelé musée des ondes, à des fins d'expérimentation. Tu remarqueras que les animaux ne sont pas plus d'une centaine et que la végétation respecte la dimension de la zone. Le but est d'en faire un lieu de passage pour les gens, afin qu'ils se connectent aux ondes, pour qu'une fois à l'extérieur, ils en diffusent la puissance. C'est en vérité l'antre du bonheur, c'est le lieu régérant pour un monde meilleur. Tous ceux qui passent ici doivent, une fois, dehors, transmettre aux autres leur pouvoir et cela libère des ondes positives à l'environnement, l'aura qui s'en dégage éduque les gens à une plénitude absolue.

- Je remarque que les animaux, les végétaux, les images cohabitent en concordance, sans stress.

- Tu vois, c'est le paradis ici, à nous de lui donner vie à l'extérieur de ce musée...

((Ce que doivent être les choses - Roman de Franck Roy aux Editions "Pays d'Herbes") Chapitre 14 - Extrait 6A.  à suivre...