Allez les yeux invisibles vers le beau.

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16/12/2009

Ethique et changement climatique

 

51pwSXuLuQL._SS500_.jpgFace au changement climatique, quelle est la responsabilité des scientifiques, des économistes et des décideurs politiques ? celle des philosophes, des moralistes, des théologiens ? enfin, celle de chacun d'entre nous ? Cette question, qui interroge l'éthique, n'a encore été que rarement abordée en France.

Préparé à l'issue d'un colloque tenu à Paris en 2009, cet ouvrage conjugue des éclairages scientifiques, philosophiques, moraux et théologiques mis à la portée de tous. Il souligne la nouveauté et l'urgence de la réflexion éthique sur une question qui engage profondément le devenir de l'humanité, et tout particulièrement celui des plus démunis, qui seront aussi les plus vulnérables face à ce bouleversement déjà amorcé. Car si l'être humain peut aimer le bien et être capable de se mobiliser collectivement pour une cause universelle, il peut aussi tendre à se rétracter sur des positions individualistes, surtout lorsqu'ils lui faut s'extraire de l'immédiat pour se préoccuper du sort des générations futures.

Toutes les traditions de pensée sont conviées à cette indispensable et urgente réflexion, , qui associe enjeux planétaires et enjeux individuels. Puisse cet ouvrage y contribuer utilement.

 

(Postface d'un ouvrage collectif " Ethique et changement climatique"*, essentiel pour se faire une idée de l'immédiateté et de l'urgence à lire cet essai pour mieux comprendre ce qui nous attend et pour mieux prendre conscience de ce qui il y a faire pour les générations à venir) Franck.

* (Voir La Petite Note ... de Franck sur "Copenhague).

27/10/2009

"Quitter le monde" de Douglas Kennedy

 

51kkxUcZoyL._SL500_AA240_.jpgLe soir de son treizième anniversaire, lors d'une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu'elle ne se mariera jamais et n'aura jamais d'enfants.

Mais sommes-nous maître de notre destinée ?

Une quinzaine d'années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s'épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe Jane, dévastée, n'a plus qu'une idée en tête : quitter le monde.

Alors qu'elle a renoncée à la vie, c'est paradoxalement la disparition d'une jeune fille qui va lui donner la possibilité d'une rédemption. Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu'elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l'ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité...

Le destin bouleversant d'une femme qui, face aux coups du sort, tente de survivre. A la fois drame psychologique, roman social, road movie, suspense obsédant et peinture sans concession d'une Amérique aux multiples facettes : tout le talent de Douglas Kennedy dans son roman le plus ambitieux à ce jour.

 

("Quitter le monde" - Roman de Douglas Kennedy aux Editions Belfond - 492 pages)

 

03/10/2009

Ce que doivent être les choses (extrait)

Pour lire quelques pages de "Ce que doivent être les choses" de Franck Roy cliquez ici :CE QUE DOIVENT ËTRE LES CHOSES - roman.pdf

06:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, livre, roman.

20/09/2009

Les derniers jours de Charles Baudelaire

 

images-1.jpegL'hôtel du Grand-Miroir est l'une de ces pensions bruxelloises, modestes et faussement coussues, qui jouissent d'une certaine réputation chez les négociants français de passage. La chambre est petite. Elle est meublée, comme toutes les chambres à cet étage, d'une table, d'un lit, d'une chaise au vernis fatigué, d'un coffre de bois, d'une carpette, d'une cuvette en émail où trempe un peu de linge. L'air y est lourd, écoeurant. un mélange, indéfinissable, d'absinthe, de tabac froid, de laudanum, de maladie. une lumière pauvre filtre à travers le drap du rideau et vient éclairer, sur le mur, le portrait d'un homme d'âge, à la délicate figure d'aristocrate d'ancien régime dont l'artiste semble avoir pris plaisir à souligner le contraste entre les pommettes, la fière hauteur du front, la perruque sévère et noire, le nez dur, un bec d'aigle - et puis, inattendue sous la barre des sourcils en broussaille, la singulière douceur d'un regard de compassion. sur le lit, près du coffre, il y a un homme enfin, vivant celui-là, un peu plus jeune, mais que la pâleur de son teint, ses yeux creux, la longueur de ses cheveux font ressembler au visage du tableau face à lui.

 

(Extrait du livre "Les derniers jours de Charles Baudelaire" de Bernard-Henri Lévy aux Editions Grasset)

25/08/2009

Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois

 

images-1.jpegVenons-en à présent au temps. Il a longtemps été considéré indépendamment de l'espace et fait lui aussi l'objet d'une controverse entre partisans de sa nature substantielle et partisans de sa nature relationnelle. Dans le premier camp, on trouve bien sûr Newton : le temps absolu de la mécanique, qui s'écoule uniformément sans relation à rien qui lui soit extérieur, est en effet l'une des incarnations du temps pensé comme substance. Dans le deuxième, on trouve à nouveau Leibniz, ou encore Ernst Mach. Beaucoup plus loin dans le passé, il y a Lucrèce, qui ne croyait pas à l'existence du temps en soi, d'un temps qui se suffirait à lui même : " Le temps n'existe pas par lui-même, mais c'est des événements eux-mêmes que découle le sentiment de ce qui s'est accompli dans le passé, de ce qui est présent, de ce qui viendra par la suite ; et personne n'a le sentiment du temps en soi, considéré en dehors du mouvement des choses et de leur paisible repos (1)."

( Photo de Lucrèce)

 

(1) Lucrèce, De natura rerum, livre I, v. 460.


(Extrait du livre de Etienne Klein "Le Facteur Temps ne sonne jamais deux fois" aux Editions "Flammarion")

13:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

19/07/2009

Qui aime quand je t'aime ? (3)

 

images-1.jpeg"Ce n'est pas moi qui contiens mon amour, c'est mon amour qui me contient. Je n'ai même pas à veiller sur lui car il appartient au monde des choses divines qui ne redoutent rien des remous de l'existence. C'est sur moi que je dois veiller afin de m'emplir le plus possible de ce mystère qui m'enveloppe. L'amour ne peut me manquer, mais je peux manquer à l'amour. Mon âme est à l'amour ce que les poumons sont à l'air : l'air est inépuisable et ne se refuse jamais le premier, seuls les poumons peuvent défaillir et cesser de respirer", écrit Gustave Thibon.

 

(Extrait du livre "Qui aime quand je t'aime ?" de Catherine Bensaid et Jean-Yves Leloup aux Editions Albin Michel)

09:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

05/07/2009

Les métamorphoses du désir...

 

images-2.jpeg(Interrogation sur l'amour) - Les métamorphoses du désir.

" Je n'ai pas de mari", "Je n'ai pas de femme" : je n'aime pas mon mari, ma femme comme j'aimerais l'aimer ; il, ou elle, ne m'aime pas comme j'aimerais être aimé. Le manque est tel, parfois, je ne sais plus : est-ce l'autre, est-ce moi ? L'autre qui ne me correspond pas, ou moi qui ne m'aime pas et suis convaincu de ne pouvoir être aimé ? J'attends de mon mari, de ma femme qu'il, ou elle, me donne cet amour que je n'ai jamais reçu, un amour auquel je ne crois pas, ou je ne crois plus, un amour impossible. Un amour qui doit être celui de mes rêves, même si je ne rêve plus. Ma soif d'amour n'est-elle pas alors trop vive ? Une soif d'amour qu'aucun amour ne peut désaltérer.

 

(Extrait du livre "Qui aime quand je t'aime" de Catherine Bensaid et Jean-Yves Leloup aux Editions Albin Michel)