Allez les yeux invisibles vers le beau.

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10/11/2016

L'ère du Verseau...(1)

ère,verseau,spiritualité,nouveautés,monde,avenir,humains,valeurs,chemin,conscience,éveil,signes,mouvements,accomplissements,avènement,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreL’ère du Verseau (2000 à 4000 après Jésus Christ)


Le verseau est un signe d’individualité, l’être doit se dégager des croyances et des idéaux du plus grand nombre et développer sa propre conscience.
L’ère du Verseau trouve son accomplissement dans la réconciliation des contraires. L’homme de demain doit intégrer le particulier et l’universel, la raison et l’intuition, en étant toujours relié au centre par une vision synthétique
Sans doute l’avènement de la psychanalyse et de la laïcité sont-elles les signes précurseurs de cette nouvelle ère. Chaque individu doit trouver son propre chemin, et construire son propre destin pour le bien de la collectivité.
Comme à chaque changement d’ère, les valeurs de l’ère précédente sont défendues violemment et résistent au mouvement irrésistible de l’évolution. Les soubresauts des religions et du communautarisme en sont les signes évidents… comme jadis, les premiers chrétiens furent persécutés par les romains… mais d’ici 2100, l’ère du Verseau trouvera son rayonnement et un changement de société, à l’échelle mondiale, verra le jour.

 

Source : http://www.astrodialis.org/article-7046591.html

 

à suivre...

13/10/2016

Le non-jugement dans le Bouddhisme...(3)

non-jugement,bouddhisme,respect,tolérance,signification,mots,important,conventions,bouddha,nirvana,réflexions,comprendre,savoir,connaîtreNe pas juger autrui : entre sagesse et compassion.

 

La compassion est le principe incontournable dans le bouddhisme, avec la vacuité. La vacuité et la compassion vont toujours ensemble, l'un sans l'autre ne serait pas du bouddhisme. Il n'y a pas de vacuité possible sans compassion, car si l'on comprend de façon profonde pourquoi chacun agit de telle façon, nous ne pouvons qu'avoir de la compassion. Mais il n'y a pas non plus de vraie compassion possible sans compréhension de la vacuité. La compassion, ce n'est pas pas tout accepter, tout cautionner, sous prétexte qu'on comprenne pourquoi la personne ait agit ainsi. Pour être vraiment compatissant, il faut agir du mieux possible, mais en ayant connaissance également de la vacuité, et donc des relations d'interdépendance. En ayant conscience de la vacuité, on se rend également compte que si nous laissons faire le « mal », d'un point de vue relatif, nous en sommes aussi coupables. Donc il ne s'agit pas de tout cautionner, sous prétexte de vacuité, ou de non-jugement. Oui, ne pas juger est important, pour pouvoir atteindre la connaissance de la vacuité. Mais il est peut-être plus important, parfois, de « juger », c'est à dire de déposer une étiquette sur quelque chose ou quelqu'un, pour protéger quelqu'un, que de ne pas juger, en vue de connaître le Nirvana. Si vous dites à un enfant : « ne traverse pas la route, c'est dangereux », « dangereux » est un jugement. Cependant, si vous ne le lui dites pas, vous serez responsables s'il se fait écraser par une voiture, et votre karma en sera donc touché ; ce qui retardera votre compréhension de la vacuité (puis-ce que les progrès spirituels sont interdépendants de notre karma, lui même interdépendant des intentions derrières nos actes et paroles). Juger autrui, par contre, ne doit pas être quelque chose que l'on fait par plaisir, ni pour faire souffrir quiconque. Dire « regarde, comme untel est gros » par exemple, n'a aucun intérêt, et c'est clairement se créer du mauvais karma. Par contre, dire « attention lui est dangereux» à une femme battue par exemple, n'est pas du mauvais karma, au contraire : vous ne dites pas du « mal » de son ami pour le ou la blesser, mais vous souhaitez la mettre en garde contre un danger auquel elle a à faire face.

Donc, encore une fois, tout est basé sur l'intention. Ce n'est pas juger qui créera du mauvais karma. Ce qui crée le karma, c'est l'intention. Si votre intention est altruiste, vous créerez du bon karma, pour vous, ainsi que pour les personnes concernées. Si vous jugez pour vous amuser, vous moquer, ou faire du mal à quelqu'un, vous créerez du mauvais karma.

 

Tout est toujours dans l'intention.

 

Quand vous pensez, faites ou dites quelque chose, peu importe quoi, soyez toujours attentifs à l'intention qu'il y a derrière : le faites-vous par altruisme, ou le faites-vous pour de mauvaises raisons ? Tout ce que vous ne faites pas par altruisme est du mauvais karma... Mais certains actes ou même certaines paroles que l'on peut considérer comme « mauvaises » ne le sont en fait que si vos intentions sont mauvaises... En étant bien conscients que rien n'est, en soi, ni bon ni mauvais, tout est inscrit dans un contexte, une histoire, et est relatif à des intentions. De toutes façons, il y a quand même quelque chose sur lequel l'on peut se baser, au lieu de penser en terme de « bien » ou de « mal », c'est tout « simplement » : « est-ce que ce que je fais / dis / pense est conforme aux Enseignements de Bouddha ? ».

 

Source : bouddhisme.e-monsite.com  

 

(suite & fin)

30/09/2016

Développement personnel...

cultiver,esprit,développement,psychologie,progresser,efforts,conscience,intelligence,individus,état,motivation,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreComment cultiver un état d’esprit de développement

en Développement personnel
évoluer Cultiver un état d’esprit de développement permet à chacun de progresser dans son développement personnel. La perception de ses propres capacités par chaque individu joue un rôle clé dans sa motivation et sa réussite.

Selon Carol Dweck, professeur en psychologie sociale à Stanford et auteur de « Changer d’état d’esprit : Une nouvelle psychologie de la réussite », il y a deux types d’état d’esprit – l’état d’esprit fixe et l’état d’esprit de développement.

Les individus à l’état d’esprit fixe se disent que leur intelligence et leurs aptitudes sont ce qu’elles sont et que leurs résultats dans la vie ne viennent que prouver leurs compétences. Ils ne croient pas qu’ils puissent s’améliorer.

Les gens avec un état d’esprit de développement pensent qu’il est toujours possible de s’améliorer et de progresser en faisant des efforts et en essayant de nouvelles stratégies.

 

Source (autre)...

 

16/09/2016

Le non-jugement dans le Bouddhisme...(2)

images.jpeg(suite...)

 

Surtout, les personnes ne sont pas comme elles sont pour rien, il y a toujours une raison à ce qu'elles sont ( ou à ce que leur égo est, plutôt), nous ne pouvons donc nous permettre de les juger, de dire si ce sont de « bonnes » ou « mauvaises » personnes, sans être à leur place, ou au moins sans avoir toutes les données.

 

Le relatif et l'absolu : la même chose vue sous un angle différent

 

Il faut cependant bien comprendre que la vacuité, le Nirvana, n'est pas non plus indépendant du reste: il est relié au monde relatif, au Samsara. Sans Samsara, pas de Nirvana.. Et inversement, car le Samsara et le Nirvana sont une seule et même chose, la seule chose qui change étant notre regard sur le monde : dans le Samsara, nous jugeons, nous catégorisons, et dans le Nirvana, il n'y a plus rien à juger, nous ne catégorisons plus... Pourtant, nous voyons la même chose. Quand nous sommes dans le Nirvana, nous voyons la même chose que quand nous sommes dans le Samsara. La seule chose qui change, c'est ce que notre esprit fait de ce qu'il voit . Dans le Samsara, il catégorise, et donc « juge » le monde qui nous entoure, alors que dans le Nirvana, il appréhende simplement le monde, sans y apporter une quelconque pensée, juste il est « là », avec le reste... Sans se poser de question, sans se dire que ce qu'il voit est telle ou telle chose, sans se prendre non plus pour l'égo. De manière ultime, l'esprit est libre de toute formation de pensée, et donc le jugement n'en fait pas partie...

 

Le bien et le mal

 

Pour juger quelqu'un, se dire si ce qu'il fait est « bien » ou « mal », nous devons déjà admettre que « bien » et « mal » existent. Hors, ce n'est pas le cas dans le bouddhisme : rien n'est « bien » ni « mal » en soi, de par l'interdépendance, et l'impermanence. Ce n'est pas l'acte en lui-même qui fait que quelque chose est « bien » ou « mal », car d'une époque à l'autre, les conventions changent, et de par l'interdépendance, on peut faire une chose « mal » avec de « bonnes » intentions. Donc, ce qui compte, c'est non pas l'acte en lui-même, mais l'intention qu'il y a derrière. Avant, avoir des rapports sexuels avant le mariage était mal, aujourd'hui, c'est normal. Le bien et le mal sont relatifs, à nos sociétés, à nos intentions, et ils font donc partie du monde relatif, le Samsara. Si vous assommez quelqu'un par plaisir, on peut dire que c'est mal dans une certaine mesure, car votre intention est de faire du mal. Si vous assommez cette même personne exactement de la même façon, mais parce qu'elle est en train d'essayer d'en tuer 30 autres, votre acte ne sera plus motivé par « faire le mal », mais par « empêcher le mal ». On pourra donc dire que votre geste était altruiste, car motivé par le bien des autres, et non par l'intention de faire du mal à quelqu'un. Le non-jugement est un principe bouddhiste, car de manière ultime, il n'y a pas à juger, comme il 'y a pas de soi, ni de bien ou de mal, de manière indépendante. Cependant, ce n'est pas parce que tout est vacuité, que rien n'est « mal ».
Il faut bien comprendre que le bouddhisme n'est pas du nihilisme, il ne s'agit pas de nier le bien, le mal, ni de nier la personnalité. Mais il s'agit par contre de comprendre que tout est vacuité, donc interdépendant et impermanent.


à suivre...

11/09/2016

Le non-jugement dans le Bouddhisme...(1)

non-jugement,bouddhisme,respect,tolérance,signification,mots,important,conventions,bouddha,nirvana,réflexions,comprendre,savoir,connaîtreLe non-jugement dans le bouddhisme

 

Tout d'abord, qui signifie « juger » ? Juger c'est mettre une étiquette sur quelque chose et/ou quelqu'un. On peut aussi appeler cela « catégoriser ». On juge et/ou catégorise quoi/qui ? Quelque chose et/ou quelqu'un qu'on considère comme différent de soi-même, et ayant des caractéristiques propres, indépendantes du reste.

 

Dans le bouddhisme, le non-jugement est important, car sans lui on ne peut connaître la vacuité : dans le Nirvana, il n'y a plus de mots, donc plus de jugements... Nous ne sommes plus « nous », mais nous sommes le tout, une fois débarrassés de notre égo. Il n' a donc plus lieu, ni même possibilité de juger, si l'on ne se considère pas comme différent du reste, et que l'on ne peut même plus utiliser de mots, n'étant plus dans le monde relatif... Les mots sont un jugement, une catégorisation du monde qui nous entoure. On appelle un table « table », mais cela représente quoi ? Dans la tête de tout le monde, « table » désigne quelque chose avec 4 pieds, et une planche au milieu. Mais si cette table a 3 pieds, est-ce toujours une table, ou non ? C'est ainsi qu'on peut comprendre à quel point on catégorise le monde qui nous entoure, et à quel point nous sommes habitués, et donc conditionnés, à le faire. On peut ensuite se demander pourquoi tel mot est tel mot, pourquoi la couleur « bleu» s'appelle « bleu » ?
"Qu'y a-t-il dans un nom? Ce que nous appelons une rose, sous un autre nom sentirait aussi bon." (Bouddha, Canon Pali)
C'est là que l'on voit que des étiquettes, des conventions, ont été posées sur des choses, des concepts, et qu'on est tellement conditionné à les employer, qu'on ne se pose même plus la question du pourquoi du comment.

 

La vacuité : rien n'est « vraiment » ce par quoi il est désigné

 

En examinant bien, rien n'est vraiment le mot par lequel il est désigné. Exemple tout simple, un mot se dira d'une façon dans une langue, d'une autre façon dans une autre langue.. Pourtant, ce sera exactement le même objet, avec les mêmes caractéristiques. Cela montre bien l'interdépendance de tout. De plus, les choses ne sont pas telles qu'elles sont sans raison : une table est l'endroit sur lequel on mange, mais nous aurions très bien pu manger sur autre chose, et il y a des cultures où ils ne mangent pas à table... Et l'on peut aussi très bien avoir un usage tout autre d'une table, que celui que nous en avons habituellement en Occident. Il en va de même pour les êtres humains : nous mettons des étiquettes pour les « juger », les catégoriser, mais ces étiquettes ne sont que le reflet d'un certain concept, qui ne peut pas représenter à lui seul ce qu'est ou n'est pas la personne (surtout que les humains sont bien plus compliqués que des objets, car chaque humain, bien que regroupant des caractéristiques similaires aux autres, est différent, de par sa psychologie, sa vie, et son karma).

 

à suivre...

02/09/2016

Sagesse...(3)

L’importance de l’Amour dans le Bouddhisme


Unknown.jpegLe Bouddhisme est une religion pacifique. En effet, selon les enseignements de Bouddha, l’amour et le Bouddhisme sont indissociables. Amour de son prochain, amour de toute vie, amour de la sagesse… Elle peut prendre diverses formes.
Bouddhisme et Amour

 

La place de l’amour dans le Bouddhisme


Le Bouddhisme est une religion qui cherche la libération de l’âme de chaque personne grâce à son éveil, l’empêchant ainsi de vivre et revivre dans la souffrance. L’initiation au Bouddhisme implique la connsaissance du principe du Karma et de la renaissance. Le Karma étant une relation de cause à effet, effectuer de bonnes actions dans la vie permet d’échapper au mauvais Karma. Mais une action ne peut être bonne que si elle est guidée par la compassion. De ce fait, la première forme d’amour dans le Bouddhisme est la compassion. Elle consiste à éviter de faire souffrir autrui. Elle pourrait même chercher à le guérir du mal.

L’amour à travers la bienveillance
La deuxième forme de l’amour est la bienveillance. La bienveillance vise à procurer du bonheur à autrui. Ces deux formes d’amour sont résumées et expliquées par cette citation de Bouddha :

« Que tous les êtres soient heureux ! Qu’ils soient en joie et en sûreté ! Toute chose qui est vivante, faible ou forte, longue, grande ou moyenne, courte ou petite, visible ou invisible, proche ou lointaine, née ou à naître, que tous ces êtres soient heureux ! Que nul ne déçoive un autre ni ne méprise aucun être si peu que ce soit ; que nul, par colère ou par haine, ne souhaite de mal à un autre. Ainsi qu’une mère au péril de sa vie surveille et protège son unique enfant, ainsi avec un esprit sans limites doit-on chérir toute chose vivante, aimer le monde en son entier, au-dessus, au-dessous et tout autour, sans limitation, avec une bonté bienveillante infinie. Étant debout ou marchant, assis ou couché, tant que l’on est éveillé, on doit cultiver cette pensée. Ceci est appelé la suprême manière de vivre. »

24/08/2016

Sagesse...(2)

images.jpegEn mars 2015, à l’occasion du cinquième centenaire de la naissance de Thérèse d’Ávila (1515- 1582), le pape François a désigné la grande mystique espagnole comme « une guide sûre » et a insisté sur la modernité de celle qui, « face aux graves problèmes de son temps [...], avait décidé de ne pas se perdre, disait-elle, “dans les choses de peu d’importance” alors que “le monde est en flammes” ». Depuis quelques années, les ouvrages sur cette « femme sans frontières », comme la nomme la psychanalyste féministe Julia Kristeva, auteure de Thérèse mon amour (Fayard, 2008), se multiplient. « Sa voix, ses conseils résonnent de manière particulière aujourd’hui parce qu’ils sont ceux d’un engagement radical, et que cette radicalité du désir détonne dans notre culture de l’éphémère, de l’individualisme et de la consommation », indique Henri Mialocq. Le psychanalyste et psychologue précise que ce qui fait la modernité et l’intérêt de son message sont les trois outils qu’elle ne se lasse pas de promouvoir : la mémoire, l’entendement et la volonté. « Ils aident à la connaissance de soi et à la rencontre vraie avec l’autre, détaille-t-il. C’est cette rencontre qui réveille notre désir et le maintient vivant. Et c’est parce qu’aller vers l’autre ne va pas de soi que Thérèse parle de “mémoire” (il s’agit de se souvenir de son passé), d’“entendement” (c’est la conscience de ce que l’on est et de ce que l’on cherche) et enfin de “volonté” (celle d’aller plus loin que nos impulsions pour tenir dans la durée d’un engagement). » C’est dans cet esprit que nous avons proposé à Henri Mialocq de commenter cinq conseils tirés des « Avis de la mère Thérèse de Jésus à ses religieuses ».

 

1. Émotions
“N’être excessif en rien, mais dire avec modération ce que l’on sent” (avis 13)

 

« Toute rencontre avec l’autre, Dieu ou ceux qui nous entourent, procède de notre réalité charnelle, tout autant que de notre ressenti et de notre esprit, commente Henri Mialocq. Nous sommes faits d’affects et d’émotions, il s’agit de les éprouver, puis de les exprimer de manière juste pour en faire une passerelle entre nous et l’autre. Ainsi seulement l’échange et le partage peuvent exister. Par “modération”, Thérèse d’Ávila entend “distance” : c’est ce qui rend possible la relation. Ni trop près, c’est-à-dire collés à nos émotions brutes ou envahissantes, ni trop loin d’elles. Il s’agit de jouer avec intelligence de cette notion d’écart qui nous permet de rester nous-mêmes et de nous enrichir de la différence. L’autre notion clé est contenue dans le mot "dire". Cela signifie mettre de la conscience dans nos mots, engager notre responsabilité de sujet. C’est le langage qui rend la circulation du désir possible, qui fait le lien entre nous et l’autre. »

En pratique : interroger nos émotions lorsqu’elles s’expriment de manière excessive (que disent-elles et que masquent-elles de mon désir, de mes peurs ? Qu’est-ce qui dans l’autre me dérange et résonne, en moi comme dans mon histoire ?). Mais aussi quand elles ne s’expriment pas du tout (qu’est-ce que je ressens profondément ? Comment pourrais-je dire ou me dire ce que je ressens ?). Une fois au clair avec nos émotions, reste à penser la manière de les dire : toucher sans envahir, expliquer sans reprocher ni donner de leçons, questionner sans agresser... Ce que nous renvoie l’autre est le baromètre de notre justesse. Ou de nos excès.

 

2. Ouverture d'esprit
“Si quelqu’un parle de questions de spiritualité, écoutez-le en disciple, avec humilité, et faites votre profit de ce qui sera dit de bon” (avis 17)

 

« L’humilité est au cœur du message de tous les grands mystiques, précise Henri Mialocq. Réduire l’ego en se dépouillant de tout ce qui fait obstacle à la rencontre avec Dieu est le premier pas vers Lui. Il en est de même dans nos interactions humaines. Quelle relation puis-je avoir si je vais vers l’autre convaincu de ma supériorité et de ma vérité ? Thérèse fait de cette règle d’humilité un absolu. Son message ne s’adresse pas qu’aux croyants catholiques : elle écrit “spiritualité”, pas “religion catholique”. Elle n’écrit pas non plus “faites votre profit de ce qui sera dit de vrai”, mais “de ce qui sera dit bon”. C’est-à-dire ce que le cœur reconnaît comme juste. Impossible d’être fanatique ni enfermé dans ses certitudes si l’on applique ce conseil. »

En pratique : avant de critiquer, de réfuter ou d’essayer de convaincre, adopter une position d’écoute vraie, sans a priori ni jugement. Cela permet d’ouvrir son esprit à d’autres façons de penser, de s’enrichir de nouveaux savoirs, et de créer un climat favorable aux échanges sereins et profonds.