Allez les yeux invisibles vers le beau.

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02/05/2012

Escargots martiens...


Escargots martiens 

27/02/2012

Le roi n'a pas sommeil...


41x7KmYPI0L._SL500_AA300_.jpg"Ce que personne n'a jamais su, ce mystère dont on ne parlait pas le dimanche après le match, cette sensation que les vieilles tentaient de décortiquer le soir, enfouies sous les draps, cette horreur planquée derrière chaque phrase, chaque geste, couverte par les capsules de soda, tachée par la moutarde des hots-dogs vendus avant les concerts ; cette peur insupportable, étouffée par les familles, les chauffeurs de bus et les prostituées, ce que personne n'a pu savoir, c'est ce que Thomas avait ressenti quand le flic aux cheveux gras lui avait passé les bracelets, en serrant si fort son poignet que le sang avait giclé sur la manche de sa chemise."

 

La sobriété du style de Cécile Coulon - où explosent soudain les métaphores - magnifie l'âpreté des jours, communique une sensation de paix, de beauté indomptable, d'indicible mélancolie.images-1.jpeg

Méfiez-vous des enfants sages, écrit par une jeune fille de vingt ans, avait plus impressionné les lecteurs. Ils seronent éblouis par "Le roi n'a pas sommeil".

 
 
(Roman de Cécile Coulon - Ed. Viviane Hamy - 2012)... Vient de Paraître.

17/01/2012

Nisemonogatari...



20/12/2011

D'un corps à l'autre... (Chapitre 2... 13)

Chapitre 2 "Y retourner"... (13).



Je regardai, avec circonspection, ce petit organe érectile : le clitoris. Je le tâtai de mon doigt pour en connaître sa nature physiologique et fonctionnelle. À dire vrai, les organes de la femme sont d’une énigme des plus complexes qui m’amène à penser que cela pourrait être une des causes de l’incompatibilité possible de l’incompréhension relationnelle entre la femme et l’homme. Je veux dire que ce qui prime entre ces deux êtres n’est que purement sexuel. Avec pourtant une petite variante dont je vous parlerai plus tard.


— S’il te plaît, j’ai une question à te poser.

— Je t’écoute.

— Tu disais, au début, il faut être un adulte responsable... 

— À vrai dire, je le sens comme ça, c’est une personne affirmée, mûre qui jette sur la vie, sa vie, un oeil circonspect, prêt à intervenir en cas de litige, qui gère (même si je n’aime pas ce mot).

— Et l’enfant dans tout cela ?

— L’enfant que nous avons été subsiste en nous, il vit, il grandit, on ne peut le nier. Parfois même, il respire, il est là, il se réveille, me fait sentir sa présence, l’enfant me fait palper des choses. Intelligent, il nous structure, nous sommes l’adulte qu’il fait de nous, il agit sur notre personnalité, mais ne tombons pas dans son jeu, il est tellement malin qu’il peut nous engloutir, nous happer, nous dévorer et nous rendre infantiles. Il faut savoir le mettre à distance. 

— As-tu d’autres questions ?

— Non pas pour le moment.

— Alors, on plonge.

— Oh oui !


("D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006) à suivre...

24/09/2011

La réalité augmentée...


Réalité augmentée : le futur débarque ! 

10/08/2011

Pensée du Jour...

Considère celui qui te fait voir

tes défauts comme s'il te montrait 

un trésor.

Attache-toi au sage

qui réprouve tes fautes.

 

(Bouddha - chef spirituel népalais)images-1.jpeg

03/08/2011

D'un Corps à l'Autre (Chapitre 1)... (6)

Chapitre 1 - "Le saut de l'ange" (suite)...

 

Je m’approchai vers un endroit où il aurait fallu une lampe torche pour distinguer où je mettais les pieds. Je ne savais pas où j’étais. J’avais perdu ma besace; sans chaussure et besace, je n’étais pas rassuré du tout. Il était, aussi, l’heure de s’arrêter pour dormir, aucune idée de l’endroit où j’étais, il faisait noir comme chez les loups, et surtout cela ne sentait pas bon. Il était tard, il fallait bien se coucher. Je m’allongeai, à même le sol, en chien de fusil et je regardai une dernière fois autour de moi comme si cela était nécessaire dans cette obscurité. Peu à peu, je glissai dans les bras de Morphée, « ça ne sent vraiment pas bon par ici »... disais-je dans un soupir.

 

— J’ai une question à vous poser.

— Posez là...

— Pourquoi les femmes font-elles des bébés ?

 — C’est vrai que j’y avais fait allusion. Certes j’ai de plusieurs raisons, bien entendu, toutes respectables, ce qui me gêne en premier lieu, et chez quelques hommes aussi, c’était l’entêtement à infantiliser son comportement. Ce besoin permanent, pour certaines personnes (et elles sont nombreuses à redevenir en quelque sorte « bébé », à sucer le sein de sa mère, et à jouer à « la maman »). Il y a même des femmes qui sont mères et qui jouent encore à la « maman » tout en pensant à l’enfant qu’elles étaient lorsqu’elles jouaient à « la maman », cela paraît d’une absurdité totale. Quand deviendra-t-on, une bonne fois pour toutes, des adultes responsables ? Quand, dans cette société (dite moderne), cesserons-nous chaque jour d’abêtir les gens, de les rendre plus idiots qu’ils ne sont en vérité ? par la pub, les « sermons » de niaiseries télévisuelles, les faux prédicateurs, par des politiciens véreux qui ne pensent plus à leur image personnelle et leur avenir politique qu’à celui de leurs concitoyens... quand cessera-t-on de jouer à l’enfant?

 

 ("D'un corps à l'autre" - récit de Franck Roy - Ed. "Pays d'herbes" - 2006)