La Pensée Positive... (18)

La recherche consciente de tous les aspects possibles d'une situation appartient essentiellement à un point de vue optimiste. Un mode de pensée créatif caractérise les optimistes : pourquoi une réalité donnée devrait-elle être considérée exclusivement sous l'angle du déficit ou du manque, alors qu'il y existe bien d'autres façons de voir ?

L'histoire suivante décrit un point de vue neutre, qui ne porte aucun jugement.

 

(Extrait de "La Pensée Positive" de Elke Nürnberger - Ed. Ecolibris - 2014)

 

à suivre...

Petite philosophie du soir...(8)

Espaces de rêve

 

Se dégager des espaces de rêve et d'évasion.

Et se nourrir d'imaginaire.

Cela aide parfois à mieux supporter la réalité.

 

Catherine Rambert

 

à suivre...

La Pensée Positive... (4)

Ce qui caractérise les optimistes :

 

Un optimiste plus joyeux et plus proche de la réalité peut se décrire de la façon suivante : l'optimiste ne reçoit pas la pluie, il se douche sous un nuage. Qu'est-ce que cela signifie ? Le mot "optimisme" vient du latin optimus, superlatif de bonus "bon". Autrement dit, le monde est le possible. L'optimisme désigne une conception de la vie positive selon laquelle les choses ne peuvent que bien tourner - indépendamment des expériences que nous vivons. Il s'agit d'une attitude intérieure qui donne à la vie une coloration durablement positive.

 

 (Extrait de "La Pensée Positive" d'Elke Nürnberg - Ed. Ecolibris - 2014)

 

à suivre...

De l'utopie à la réalité (exemple)...

La bonne dimension, pour ceux que l’activité paysanne séduit, est bien le hameau, le village. D’où l’idée que tous ceux qui cherchent une voie alternative se groupent géographiquement en communautés. Utopie, mythe soixante-huitard ? Que nenni ! L’alternative est possible, n’en déplaise à tous les politiques qui nous font croire, brandissant pour cela l’épouvantail communiste, qu’il n’y a d’autre salut que dans l’économie libérale et la mondialisation.

À tous ceux qui parlent d’utopie et de rêve irréalisable, je les invite à découvrir Marinaleda.
Petite ville espagnole de 2700 habitants, en Andalousie, avec 12.000 hectares de terre. Depuis 30 ans, Marinaleda vit en mode communautaire, régie par une démocratie directe (100 à 200 réunions publiques et votes par an), a mutualisé les terres et les activités économiques (agriculture, maraîchage et conserverie) sur un mode coopératif. Salaire identique pour tous (47 euros par jour pour 6h30 à 8h de travail hebdomadaire selon la pénibilité), logement pour tous (maisons individuelles d’environ 90m2) pour 15 euros/mois, plein emploi, nombreuses infrastructures sportives et sociales gratuites, etc. Tous les bénéfices sont réinvestis pour le bien commun et par décision collective. Non seulement cela fonctionne, est pérenne (30 années de recul), mais le système apporte à tous les habitants sérénité et joie de vivre au quotidien. L’enthousiasme de chacun (parents, enfants, nouveaux venus) pour ce mode de vie et ce travail communautaire est unanime. Il ne s’agit pas d’un paradis sur terre fait de farniente, loin de là, mais de femmes et d’hommes qui vivent et travaillent avec passion, portés par une motivation commune.

Je vous invite à visiter les sites suivants (certains ne sont qu’en espagnol) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marinaleda
http://www.marinaleda.com/
http://www.youtube.com/watch?v=r8JcmhbasRw
http://www.youtube.com/watch?v=ybzS5vbz2f0

L’exemple de Marinaleda est très intéressant car il démontre que, localement, d’autres systèmes d’organisation de la société fonctionnent, peuvent très bien s’autogérer, s’insérer dans une région et un pays sans se marginaliser, vivre dans la modernité et l’échange et non revenir au moyen-âge. L’autogestion en est la clé. Le communisme, avec son pouvoir autoritaire, avait fait fausse route. L’état, s’il se souciait du bonheur de chacun, ne devrait être qu’un cadre, qu’une structure institutionnelle permettant aux communautés humaines de s’autogérer comme bon leur semble. Il s’agit bien d’une troisième voie, ni capitaliste ni communiste, qui repose sur une démocratie directe, une vraie démocratie politique, économique et sociale (je reviendrai sur la notion de démocratie directe dans un prochain billet).

Marinaleda repose essentiellement sur une activité agraire, mais rien n’empêche de dupliquer l’expérience dans le monde de l’industrie ou des services.

Je vous invite, chers lecteurs, à nous faire part de vos propres expériences de vie communautaire, réussies ou avortées, ou de nous signaler d’autres exemples du type « Marinaleda ».

 

La Petite Note de Franck... (63)

L’avenir réside dans nos têtes, dans cet idéal d’une vie non basée sur l’argent roi. Les mers se rencontrent pour que nous naviguions vers d’autres eaux plus sereines  ; cherchons ces îles sécurisantes pour un demain apaisé. À ce moment, constitue notre grande espérance, concrètement essayons de vivre sur une planète dont le souci demeurait de la rendre plus fréquentable en la protégeant, à l’aidant, en cultivant ses vraies richesses potentielles dans le respect de celle-ci. Nous ne maîtrisons pas grand-chose de ce qu’elle peut nous offrir. Sachons l’explorer judicieusement et non à épuiser ses ressources fossiles. Notre force est de comprendre notre planète dans son intégrité, dans son intelligence à nous enseigner ce qu’elle est en droit de nous donner et dans ce que l’on peut lui accorder de notre part. Dans l’obligation de repenser notre idéal de vie, de pouvoir avec nos connaissances façonner un modèle de société plus enviable. Où vivre ensemble, le lien social deviendrait notre véritable destin de s’épanouir dans nos différences  ; nos cultures, nos couleurs de peau, etc. S’instruire dans notre exploration intime, il nous faut méditer  ; dans notre évaluation  ; de notre intériorité à nous mouvoir sereinement  ; expliquer et savoir. L’humain doit à son échelle se réaliser dans sa capacité à exister vraiment, cela se mesure dans ses possibilités... Qu’est-ce qu’il est habile de créer  ; aimer nos points forts et nos faiblesses  ; inspecter nos rêves  ; comment concevons-nous notre réalité  ; comment peut-on opérer pour évoluer dans un monde et un nouveau système que celui-ci (celui de notre époque)  ? Pourquoi ne pas demander au citoyen où se trouve pour lui la vraie démocratie, pourquoi ne pas lui donner sa chance de réussite  ? L’avenir se trace devant nous et nous cherchons à faire émerger l’autre qui demeure en nous avec ses aspirations et ses désirs. Demain, la vie existera que si nous essayons de comprendre la Terre qui tend à se profiler dans l’harmonie la plus essentielle à son devenir.

 

(Rendez-vous pour une nouvelle... note de Franck)

La Fin du Monde... (Explication)

Fin du monde : la prophétie maya n'existe pas