Allez les yeux invisibles vers le beau.

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04/09/2014

Sagesse de la Conscience... (1)

 

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LES EXIGENCES DE L’AUBE

 

Il y a à acquérir des heures fortes qui submergent la transition de l’aube au jour. Formaliser de la puissance de celle-ci pour qu’elle se hisse au-dessus des nuages le moment venu. Que pouvons-nous penser de cette injonction au temps,  notre être la perçoit-il toujours ? Pouvoir obtenir une cognition discrète susceptible de s’élever dans ce laps de temps issu de cet instant. Cherchons à comprendre le pourquoi de cet éveil soudain au soleil, au jour, à l’heure, ou alors à la minute. Dans tout réveil, il y a une fraction de seconde où l’aube se lève. Ce que notre corps a du mal à concevoir, c'est sa relation au matin, et pendant ce temps, celui-ci parvient à s’ouvrir au monde. Penser que toute lueur apparaît prédisposée à voir dans une fleur, un animal, une pierre à ressentir les premières chaleurs des rayons de l’astre du jour. La métamorphose de ce macrocosme se met en place pour une nouvelle journée, qui orchestrera son cycle. Ce que certains êtres ne sauront pas expliquer, c'est le renouvellement immuable qui s’établit de façon naturelle sur vingt-quatre heures et qui prédispose à ce que les humains en comprennent les lois. Il y a les saisons qui ont une fréquence que la rotation de la Terre entraîne vers l’exigence d’elle-même, dont nos yeux ne conçoivent même pas la réalité. Si ceux-ci ne captent pas ces changements, les individus que nous sommes ne verront pas les influences néfastes qui sur le métabolisme de chaque être agiront en conséquence. Il nous faut recevoir l’intensité de la lumière de chaque période pour évaluer le degré d’influence dans tout notre organisme, obtenir cette lueur diaphane ne peut que nous donner le rythme ancestral de l’univers lié au cosmos. Tout resplendit dans nos têtes à condition que notre esprit soit en osmose avec les éléments de la nature. Utiliser son cerveau pour connaître la saveur de ces composants et nous saisirons le système de base de toutes choses.

 

 (Prose philosophique & spirituelle inédite de Pôl Kraly in "Sagesse de la Conscience" - à paraître) 

29/08/2014

Trois maîtres de vie... (28)

Lenoir,socrate,jésus,bouddha,philosophes,philosophie,essai,réflexions,savoir,connaître,comprendre... Que faut-il retenir de cet ensemble de textes ? Son objectivité - il prétend rapporter littéralement les paroles du Bouddha - est évidemment aléatoire. D'une part, parce que en dépit des capacités mnémotechniques surdéveloppées des moines il est tout à fait naturel qu'au fil des générations des altérations, des omissions, des ajouts, des enjolivements, des précisions, aient été apportés au discours d'origine. Par ailleurs, les moines ont probablement imprimé sur ces enseignements en pali la marque de leur école, le Theravada, à un moment où les divisions apparaissaient au sein du bouddhisme. Une fois ces réserves émises, il faut néanmoins reconnaître un substrat historique aux textes pali. Les descriptions indirectes qu'ils font de l'Inde religieuse des VIe et Ve siècles avant notre ère sont corroborées par d'autres sources non bouddhistes, notamment par les textes du jaïnisme, religion légèrement antérieure au bouddhisme. Mais, surtout, les précisions qu'ils fournissent au sujet du védisme, la religion dominante de l'époque constituent à elles seules une preuve que ces textes n'ont pas été inventés de toutes pièces au tournant de notre ère, ni même dans les deux ou trois siècles qui l'ont précédée : le védisme avait en effet alors cédé le pas à ce que l'on appelle aujourd'hui l'hindouisme. Par ailleurs, les détails historiques que recèlent les textes pali - qui citent des noms de rois ayant effectivement existé à cette époque, comme Bimbisara souverain du Magadha, qui décrivent aussi l'émergence de la vie citadine en des lieux précis, des strates sociales, des conventions usitées -, tous ces détails sont corroborés par les archéologues et les historiens. Cette abondance de précisions historiques avérées confirme l'existence d'un substrat réel aux pérégrinations, gestes et paroles du Bouddha tels qu'ils sont rapportés par la tradition.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed."Fayard" - 2009)

 

à suivre...

01/07/2014

Trois maîtres de vie... (27)

lenoir,socrate,jésus,bouddha,essai,philosophe,philosophie,écrivain,livre,fayard,vie,réflexions,savoir,comprendre,connaître... La tradition bouddhiste affirme que ce que l'on appelle "les Trois Corbeilles" ou Tipitaka, le triptyque formant le canon pâli de l'école des Anciens, a été forgé entre les deux conciles. Le Tipitaka est considéré par la tradition comme une transcription des enseignements originels du Bouddha. Il est formé de trois parties. la première, le Vinaya pitaka, édicte les règles monastiques et explicite, par des références à la vie du Bouddha, les circonstances dans lesquelles elles ont été établies. La deuxième partie, le Sutta pitaka, englobe près de dix mille sermons et discours du Bouddha et de ses proches disciples, répartis en cinq recueils. Même s'ils sont essentiellement axés sur la doctrine et les croyances Bouddhistes, ces discours comportent des éléments biographiques et permettent, par recoupements, de suivre les quarante-cinq ans de prédication du Bouddha, jusqu'à sa disparition. Enfin, une troisième partie, appelée Abhidhamma pitaka, subdivisée en sept chapitres, est consacrée aux enseignements philosophiques, et contient en particulier une analyse approfondie des principes qui gouvernent les processus physiques et mentaux. La tradition veut que l'Abdhidhamma ait été transmis par le Bouddha au Cours des quatre semaines qui ont suivi son Eveil ; il n'a toutefois été intégré au canon que dans une phase ultérieure, lors d'un troisième concile de l'école Theravada, ce qui rend assez suspecte cette filiation directe.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. " Fayard" - 2009)

 

à suivre...

15/06/2014

Trois maîtres de vie... (26)

lenoir,philosophe,socrate,jésus,bouddha,écrivain,essai,philosophie,livre,fayard,réflexions,comprendre,savoir,connaître... La tradition affirme que l'origine de cette transmission remonte aux disciples du Bouddha lui-même, les premiers moines qui l'ont connu et côtoyé, et qui, dès sa mort, vers 483 avant notre ère, ont souhaité préserver sa mémoire et son enseignement. Un demi-siècle après la mort du Bouddha, ces moines, qui mènent le plus souvent une vie itinérante, sillonnant villes et villages pour raconter ce qu'ils ont appris, tiennent leur premier concile. Il est possible que certains d'entre eux aient connu le Bouddha de son vivant. Ensemble, ils tentent d'établir un canon oral, c'est-à-dire de s'entendre sur ce qu'il faut transmettre, et sur la manière de le transmettre. Un certain nombre de règles et de formules établies à ce moment charnière se retrouveront dans les écrits ultérieurs. Un deuxième concile se tient cinquante ans après le premier. C'est là que le bouddhisme se subdivise en écoles, épisode sur lequel je reviendrai.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

 

à suivre...

27/05/2014

Un grand livre !...

41AwYsUVVvL._.jpgJe viens de terminer le très beau livre de Pierre Rabhi,  il faut dire que c'est beau ! Je partage 100% ses idées de générosité du coeur, de cette vision de voir les choses dans un avenir positif. Lisez avec gourmandise ce livre plein de promesses pour ceux qui regardent le monde avec les yeux de l'amour !

20/05/2014

Trois maîtres de vie... (25)

images-2.jpegHormis les édits gravés de l'empereur, les premiers écrits bouddhistes à nous être parvenus datent seulement du 1er siècle avant notre ère. Rédigés en pali, la langue parlée dans le nord de l'Inde, assez proche du magadhi qui était en usage à l'époque du Bouddha, ils servent de référence quasi exclusive à l'école bouddhiste Theravada, dite aussi des Anciens, les autres écoles, comme celle de Mahayana, y adjoignant d'autres enseignements. Ces textes, écrits environ quatre siècle après la mort du Bouddha, sont très probablement le fruit d'une longue transmission orale Habitués à consulter des sources écrites - et désormais audio-visuelles et numériques -, nous avons oublié l'importance de la mémoire et de la transmission orale dans les sociétés traditionnelles. D'immenses récits pouvaient êtres appris et transmis fidèlement de génération en génération. De nos jours, en Inde par exemple, des récits-fleuves de milliers de vers avec une grande fidélité, bien qu'ils aient aussi été mis par écrits depuis longtemps. La vie et les enseignements du Bouddha ont donc été transmis oralement pendant plusieurs siècles, en un temps où la mémorisation était aussi usuelle que la mise par écrit aujourd'hui, soutenue par des procédés mnémotechniques comme la versification, la répétition, la mise en formules, le chant.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

à suivre....

17/05/2014

Vient de Paraitre... (3)

Vient de Paraître :

 

Je viens de publier deux de mes récents ouvrages chez "Kindle Edition" en version numérique... sur le site d'Amazon.

 

Mon Roman "Ce que doivent être les choses" (Revu et corrigé) au prix de 2,68 Euros.(en téléchargement)...

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ainsi que "Chemins existants" Pensées Philosophiques et Spirituelles au prix de 2,68 Euros. (en téléchargement)...

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à suivre... (je vous raconterai d'autres chemins de lecture à travers ce site).

(Pour que ceux que la lecture intéresse)...