Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/02/2014

D'une convergence en une soif absolue...

D’UNE CONVERGENCE EN UNE SOIF ABSOLUE

 

images-2.jpeg

D’un corps qui épouserait un cœur sur le chemin de l’âme unifiée par l’esprit, de là une nouvelle conscience en chercherait son langage. Recherché dans l’inconscient le message essentiel qui pourrait être positif dans cette voix si claire et si envieuse. Si nous avions la possibilité ou du moins la forte capacité d’entendre cette voix lumineuse qui se distingue à travers notre cerveau, car là se trouve la pensée la plus élaborée venant de celui-ci (certains en connaissent le chant.) L’apothéose serait d’être en mesure de coïncider avec la nature propre d’une pensée négative avec son contraire, la seule force de ce combat serait que l’énergie que dégage le positif l’emmènerait à la raison unificatrice de l’esprit. Dès lors, la fusion organique et la rencontre des deux s’offriraient par un électrochoc pour galvaniser tout notre système encéphalique. Le résultat pulvériserait une communication interactive qui viendrait à embraser toutes les consciences du monde. D’une étincelle naîtrait ce fameux monde auquel je crois, car il existera de l’explosion d’une utopie enfouie dans toutes les inconsciences des êtres humains comme une bouffée de bonheur et d’amour qui nous parviendra par la joie des consciences retrouvées !

 

 (Texte inédit de Pôl Kraly)

 

13/01/2014

Poème du jour...

 

hugo,poète,poésie,rêverie,écrivain,réflexions,comprendre,savoirRêverie

Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume

Cache un front inégal sous un cercle de brume,
L'heure où l'astre géant rougit et disparaît.
Le grand bois jaunissant dore seul la colline.
On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,
Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.

Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître,
Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenêtre
Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, -
Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe,
Qui, comme la fusée en gerbe épanouie,
Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or !

Qu'elle vienne inspirer, ranimer, ô génies,
Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies,
Et jeter dans mes yeux son magique reflet,
Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées,
Avec les mille tours de ses palais de fées,

 Brumeuse, denteler l'horizon violet !

Victor Hugo

 


26/12/2013

Poème du jour...

gautier,poète,poésie,noël,joie,détente,réflexionsNoël
Théophile Gautier (1811-1872)

 

Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.

Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.

Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.

La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "

 


22/12/2013

Poème du jour...

 

images-2.jpegRêvé pour l'hiver

 

L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose

 


Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.

Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue égratignée...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...

Et tu me diras : " Cherche ! " en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête

- Qui voyage beaucoup...


Arthur Rimbaud

03/12/2013

Poème du jour...

images-2.jpegNous

rien que nous

nos corps dans une seule

ombre

mariant nos désirs

épousant l'infini

captant chaque émotion

pour mieux ressentir

la lumière

 

la lumière

confiée à cette éternité

et se dire

le temps nous appartient.

 

(Poème de Franck Roy in "Je Toi Nous" - Ed. "Pays d'Herbes" - 1999)

27/11/2013

Poème du jour...

images-2.jpegDe peur que je n'apprenne à te connaître trop facilement, 
tu joues avec moi. 
Tu m'éblouis de tes éclats de rire pour cacher tes larmes. 
Je connais tes artifices. 
Jamais tu ne dis le mot que tu voudrais dire. 
De peur que je ne t'apprécie pas, tu m'échappes de cent façons. 
De peur que je te confonde avec la foule, tu te tiens seule à part. 
Je connais tes artifices. 
Jamais tu ne prends le chemin que tu voudrais prendre. 
Tu demandes plus que les autres, c'est pourquoi tu es silencieuse. 
Avec une folâtre insouciance, tu évites mes dons. 
Je connais tes artifices. 
Jamais tu ne prends ce que tu voudrais prendre. 

(Le Jardinier d'amour, XXXV) 


Rabindranath Tagore
 

10/11/2013

Chemins escarpés... (19)

images-3.jpegTu es toi-même et ton cœur se trouve parmi des rayons lumineux, la vie se vit ainsi dans un décor fait de toutes pièces par ta seule conscience. Tu es sous le pouvoir de ton esprit le plus clair celui qui s’illumine dans la nuit. Bien que tu puisses renaître dans ce lieu effervescent, ton calme agit sur toi sans fausses notes. Une musique faite de syllabes musicales à ton écoute de grand élégiaque. Ainsi, charmante et pourtant minuscule, ta pensée s’honore d’un tel spectacle pour éclore sous un soleil flamboyant. Du beau miroir, ta vie s’amuse à te voir vivre de tant de joie heureuse. L’eau qui te vient à la bouche par des paroles écrites, divines et sonores que rien n’affaiblit, tu les signes par des pensées lumineuses. Vainqueur, tu sortiras de ce décor naturel, car il est ton refuge insaisissable où tu t’isoles remarquablement. Ici, de précieuses heures défilent à ton nom, pour en reconnaître les gammes à ton oreille et qu’elle en saisit la contenance. Un livre de la sagesse s’ouvre au monde dans un murmure assoiffé comme une eau limpide dans les cavités de ton corps. Le poète peut dire, alors, ce vers étincelant : « La grâce s’obtient par la sagesse de l’âme, nul ne peut en connaître la substance si ce n’est la grâce elle-même. »


(Pensées philosophique et spirituelles inédites de Pôl Kraly - à paraître)

Suite & Fin