Allez les yeux invisibles vers le beau.

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31/08/2013

Poème du jour...

La Patience

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L'ornière allait s'efîaçant et le chemin montait : tout ce dont je me souviens de l'enfance. Je vivais sans être né. Le sang clair qui s'égoutte à présent sur le tambour n'était pas encore a l'ouvrage. Mais le chemin montait. Des brumes de chaleur comblèrent l'abîme adolescent. J'appris que le simulacre du crime est deux fois meurtrier. Au tremblement de la rose et du fer, à I étincelle de la forge, tandis que ma fureur et mon dénuement luttaient et s'anéantissaient devant la force de l'unique amour, je naissais... Le rocher, où finit la route et où commence le voyage, devint ce dieu abrupt et fendu auquel se mesure le souffle. C'est le même torrent qui commande, mais il est écouté cette fois par un peuple d'abeilles noires.


(Poème de Jacques Dupin)

18/08/2013

Chemins escarpés... (18)

poésie,prose,poète,kraly,écrivain,réflexion,amour,intelligence,cupidon,comprendre,savoir,chemins escapésDe la mort du livre des esprits, tu en es conscient par-delà les montagnes griffées. Tes pieds saignent et vont se fondre dans les déserts. Toi, créature et enfant de Dieu, les flammes de l’enfer ne sont pas si chaudes, pense à dégager ton intelligence vers des chemins plus paisibles. Sache que les portes de l’enfer te guettent et te persuadent de revenir en arrière sur de vrais sentiers pédestres où la flore s’étale comme un tapis. Si l’immersion de ton corps passe par les déchirements de tes membres, cherche à concevoir un abri de fortune pour ton âme, là elle sera en sécurité. Soigne ton âme réfléchie, mais ne t’inquiète pas ;  ta conscience est avec toi à chaque étape de ce parcours macabre, ta loyauté t’allègera de ce poids, car elle est positive dans tous les domaines qui se rattachent à ta vie, elle évite l’enfer quand elle le veut. Il se pourrait qu’une union sexuelle apparaisse sur la route de la joie et que tu trouves ici ta place dans l’étoile de ta lumière amoureuse. Il n’y aura que toi qui recevras la plus belle chose qui te viendra par le message de Cupidon, une flèche en plein cœur qui se nommera Amour !

 

 

(Poème inédit de Pôl Kraly (alias Franck Roy) in "Chemins escapés" - à paraître)


à suivre...

16/08/2013

Pensée du Jour...

images-2.jpegLa meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe.


Jacques Prévert

10/08/2013

Poème du jour...

L'Oubli du Mail

 

Le rite et le parc hagard

L'air sérieux

Conjurent les omnibus.

 

images-1.jpegLoin les sonneries sont perdues
Pour ma plus grande résolution et la gorge de fauvette

Votive  au milieu du vent.

Carême au marché qui bruits des mots à dire
Aux plis d'une soie tremblante.

 

Le toit recru délaissé

Au deuxième silence d'une seule heure sans escorte
Porteur du signe de reconnaissance.

 

(Poème de Vincent Bounoure) 

29/07/2013

Poème du jour...

images-1.jpegDans la nuit il y a naturellement les sept merveilles
du monde et la grandeur et le tragique et le charme.
Les forêts s'y heurtent confusément
avec des créatures de légende cachées dans les fourrés.
Il y a toi.

Dans la nuit il y a le pas du promeneur
et celui de l'assassin et celui du sergent de ville
et la lumière du réverbère
et celle de la lanterne du chiffonnier.
Il y a toi.

Dans la nuit passent les trains et les bateaux
et le mirage des pays où il fait jour.
Les derniers souffles du crépuscule
et les premiers frissons de l'aube.
Il y a toi.

Un air de piano, un éclat de voix.
Une porte claque. Une horloge.
Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels.
Mais encore moi qui me poursuis ou sans cesse me dépasse.
Il y a toi l'immolée, toi que j'attends.

Parfois d'étranges figures naissent
à l'instant du sommeil et disparaissent.
Quand je ferme les yeux,
des floraisons phosphorescentes apparaissent
et se fanent et renaissent comme des feux d'artifice charnus.
Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures.
Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.

Et l'âme palpable de l'étendue.
Et les parfums du ciel et des étoiles
et le chant du coq d'il y a 2,000 ans
et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers.

Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde
et des essieux qui grincent sur des routes médusantes.
Il y a toi sans doute que je ne connais pas,
que je connais au contraire.

Mais qui, présente dans mes rêves,
t'obstines à s'y laisser deviner sans y paraître.
Toi qui restes insaisissable
dans la réalité et dans le rêve.

Toi qui m'appartiens de par ma volonté
de te posséder en illusion
mais qui n'approches ton visage du mien
que mes yeux clos aussi bien au rêve qu'à la réalité.

Toi qu'en dépit d'un rhétorique facile
où le flot meurt sur les plages,
où la corneille vole dans des usines en ruines,
où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb.

Toi qui es à la base de mes rêves
et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses
et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
Dans la nuit il y a les étoiles
et le mouvement ténébreux de la mer,
des fleuves, des forêts, des villes, des herbes,
des poumons de millions et millions d'êtres.

Dans la nuit il y a les merveilles du mondes.
Dans la nuit il n'y a pas d'anges gardiens
mais il y a le sommeil.
Dans la nuit il y a toi.

Dans le jour aussi.



Robert Desnos

28/07/2013

Chemins escarpés... (16)

 

De la colère du monde naîtra, la beauté des choses, comme certitudes de l’existence comme dernier rempart de nos espérances. De l’attribut symbolique des choses émanera les mois lunaires : je veux dire par là, que l’espace sans nuages sera ce rare moment privilégié où l’on pourra voir le ciel étinceler et se renouveler à nos vœux les plus sincères. Ainsi de cette posture, des signes avant-coureurs dédommageront les esprits les plus malsains de leurs noirceurs. Les espérances les plus folles diviseront les âmes d’une silhouette projetée dans le cosmos qui se situera dans l’immédiateté d’un bien-être sécurisant, apothéoses de la beauté sur la noirceur des choses (prochain thème abordé après celui-ci) dont une fleur fera jaillir de son pistil le plus beau des sourires. Car pour moi, c’est dans le sourire que naissent les plus belles fleurs. Car une fleur, pour moi, est un sourire que nous offre la nature !

 


Ainsi ce termine le premier thème "La Beauté des Choses" de ce triptyque, le thème prochain est "La Noirceur des Choses".... Puis il y aura "La Profondeur des Choses" qui concluera ce recueil.

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 1

 

LA BEAUTE DES CHOSES (1)

                                          

 

Notes sur : « La Beauté des choses »... C’est bien en nous qu’elle existe. C’est bien en nous qu’elle subsiste. C’est bien en nous qu’elle se révèle. C’est bien en nous qu’elle demeure. C’est bien en nous qu’elle nous passionne...

« La Noirceur des Choses » est dans le néant de nos cœurs, mais c’est dans le néant de ces cœurs qu’elle fait naître « La Beauté des Choses »…


(1) Sur le thème de "La Beauté des Choses" de mon blog vous n'avez pas l'intégralité des textes.


 (Poème inédit de Pôl Kraly alias Franck Roy in "Chemins escarpés" à paraître)


à suivre... "La Noirceur des Choses".



21/07/2013

Chemins escarpés... (15)

   À Jodie Foster

 

images-2.jpegSon étoile brille au firmament de tous les cosmos, comme pour mieux nous éclairer de sa splendeur universelle. De l’intérieur de son cerveau, communique les petites lumières lumineuses de celles dont les consciences s’éveillent dans les existences de nous les terriens, pulsions souveraines des corps divins, distinction dans un univers offert. De son cheminement éclate un soleil à nos cœurs ébouriffés et tumultueux. Fille de l’amour, elle inspecte nos âmes pour en retirer le miel, sage et bonne fée, elle veille sur nous par sa compassion. Paisible, je la regarde nourrir mes pensées les plus diverses pour fortifier mon mental. Star unique étoile du refuge des luminosités de la claire sagesse, elle étonne de grâce par sa beauté naturelle par son cœur pur, comprendre pleinement sa puissance cela est sa force, et sa véritable lumière. De la réalité absolue, elle en fait son honneur, de sa présence intrinsèque, son humanité, vraiment extraordinaire de la connaître par nos sens libérés, elle incarne la jeunesse de l’esprit aux actions positives. Pour moi, sa simple vue est libératrice !


(Poème inédit de Pôl Kraly (alias Franck Roy) in "Chemins escarpés" - à paraître)


à suivre..