Allez les yeux invisibles vers le beau.

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18/06/2014

Poème du jour...

 

LE COEUR EN HABIT D'ESPRIT

 

 

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Le cœur demeure émotif et possède des pensées, il médite conjointement avec l’esprit dans un respect mutuel. Les vibrations de celui-ci s’affinent à la parole de cet hôte, sur ce que les sentiments ont à nous dire. Vêtus tous les deux de sensibilités, ils se promènent avec grâce dans tout notre corps. Le sang qui circule, filtre tous les déchets du quotidien et produit en nous, une purification qui irrigue l’intérieur de notre personne en apportant au cerveau toute la richesse emmagasinée par cet organe palpitant. Les pensées entrent en service, elles viennent à fluctuer naturellement en direction d’un point physiologique interne et secret (il nous faut trouver ce point crucial !) de notre encéphale... Celles-ci (nos pensées) demeurent paisibles et parlent à notre conscience pour en délivrer toutes les informations positives à notre vie. Le cœur et l’esprit en fabriquent dans nos cellules, les particularités existentielles qu’il y a au fond de chaque être humain : « Un langage universel sommeille en nous, il demeure à attendre que son heure se précise. »  Cette langue qui se veut nouvelle se diffuse à travers notre sang et se trouve à être l’unique entité à connaître toutes les cavités de notre personnalité. La question me dites-vous : « Comment matérialiser cette langue qui circule dans nos veines pour qu’elle nous vienne à la parole? » Je vous réponds  : « Laissez-la pénétrer toutes les origines de notre anatomie, qu’elle décèle à travers le génome toutes les connaissances acquises. Alors celle-ci nous parviendra simultanément à nos lèvres par un sourire!  »

 

 

(Poème en prose inédit de Pôl Kraly extrait de "Poèmes substantiels" - à paraître)

09/09/2013

Poème du jour...

LE VIEUX SALTIMBANQUE

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Partout s’étalait, se répandait, s’ébaudissait le peuple en vacances. C’était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d’animaux et les boutiquiers ambulants, pour compenser les mauvais temps de l’année.

En ces jours-là il me semble que le peuple oublie tout, la douleur et le travail ; il devient pareil aux enfants. Pour les petits c’est un jour de congé, c’est l’horreur de l’école renvoyée à vingt-quatre heures. Pour les grands c’est un armistice conclu avec les puissances malfaisantes de la vie, un répit dans la contention et la lutte universelles.

L’homme du monde lui-même et l’homme occupé de travaux spirituels échappent difficilement à l’influence de ce jubilé populaire. Ils absorbent, sans le vouloir, leur part de cette atmosphère d’insouciance. Pour moi, je ne manque jamais, en vrai Parisien, de passer la revue de toutes les baraques qui se pavanent à ces époques solennelles. 

Elles se faisaient, en vérité, une concurrence formidable : elles piaillaient, beuglaient, hurlaient. C’était un mélange de cris, de détonations de cuivre et d’explosions de fusées. Les queues-rouges et les Jocrisses convulsaient les traits de leurs visages basanés, racornis par le vent, la pluie et le soleil ; ils lançaient, avec l’aplomb des comédiens sûrs de leurs effets, des bons mots et des plaisanteries d’un comique solide et lourd comme celui de Molière. Les Hercules, fiers de l’énormité de leurs membres, sans front et sans crâne, comme les orang-outangs, se prélassaient majestueusement sous les maillots lavés la veille pour la circonstance. Les danseuses, belles comme des fées ou des princesses, sautaient et cabriolaient sous le feu des lanternes qui remplissaient leurs jupes d’étincelles.

Tout n’était que lumière, poussière, cris, joie, tumulte ; les uns dépensaient, les autres gagnaient, les uns et les autres également joyeux. Les enfants se suspendaient aux jupons de leurs mères pour obtenir quelque bâton de sucre, ou montaient sur les épaules de leurs pères pour mieux voir un escamoteur éblouissant comme un dieu. Et partout circulait, dominant tous les parfums, une odeur de friture qui était comme l’encens de cette fête.

Au bout, à l’extrême bout de la rangée de baraques, comme si, honteux, il s’était exilé lui-même de toutes ces splendeurs, je vis un pauvre saltimbanque, voûté, caduc, décrépit, une ruine d’homme, adossé contre un des poteaux de sa cahute ; une cahute plus misérable que celle du sauvage le plus abruti, et dont deux bouts de chandelles, coulants et fumants, éclairaient trop bien encore la détresse.

Partout la joie, le gain, la débauche ; partout la certitude du pain pour les lendemains ; partout l’explosion frénétique de la vitalité. Ici la misère absolue, la misère affublée, pour comble d’horreur, de haillons comiques, où la nécessité, bien plus que l’art, avait introduit le contraste. Il ne riait pas, le misérable ! Il ne pleurait pas, il ne dansait pas, il ne gesticulait pas, il ne criait pas ; il ne chantait aucune chanson, ni gaie ni lamentable, il n’implorait pas. Il était muet et immobile. Il avait renoncé, il avait abdiqué. Sa destinée était faite.

Mais quel regard profond, inoubliable, il promenait sur la foule et les lumières, dont le flot mouvant s’arrêtait à quelques pas de sa répulsive misère ! Je sentis ma gorge serrée par la main terrible de l’hystérie, et il me sembla que mes regards étaient offusqués par ces larmes rebelles qui ne veulent pas tomber.

Que faire ? À quoi bon demander à l’infortuné quelle curiosité, quelle merveille il avait à montrer dans ces ténèbres puantes, derrière son rideau déchiqueté ? En vérité, je n’osais ; et, dût la raison de ma timidité vous faire rire, j’avouerai que je craignais de l’humilier. Enfin, je venais de me résoudre à déposer en passant quelque argent sur une de ses planches, espérant qu’il devinerait mon intention, quand un grand reflux de peuple, causé par je ne sais quel trouble, m’entraîna loin de lui.

Et, m’en retournant, obsédé par cette vision, je cherchai à analyser ma soudaine douleur, et je me dis : Je viens de voir l’image du vieil homme de lettres qui a survécu à la génération dont il fut le brillant amuseur ; du vieux poëte sans amis, sans famille, sans enfants, dégradé par sa misère et par l’ingratitude publique, et dans la baraque de qui le monde oublieux ne veut plus entrer !


(Extrait de "Petits poèmes en prose" de Charles Baudelaire)

03/09/2013

Chemins escarpés... (20)

images-2.jpegQuel que soit l’objet de ton intention, la fournaise qui brûle en toi concrétisera les moments précis de ce que j’appelle : « le souffle divin de l’esprit sur la braise de la nécessaire exaltation de l’envie », et cela par-delà les horizons sinistres. Tu feras en sorte d’organiser les exaltations de ton âme au service des vides profonds de ces existences brûlées. Tu raviveras la flamme de tes enthousiasmes par la beauté de ton langage et l’éloquence de ton verbe, et cela viendra en écho dans un concert par les voix intimes de ton cœur. Imaginant un pays où se reposent les naissances à venir les paroles étirées de tes discours lumineux, tu les épouseras en accord avec les consciences réunies par le véritable langage de ton intelligence recouvrée. À la porte des conseils avisés de l’esprit, le détachement incitatif de celui-ci t’ouvrira les portes de la méditation aux choses essentielles des cycles notoires de nos vies enfin existantes. Malgré la condition naturelle, reposant dans l’espace, le vol de psyché atteindra des hauteurs où la claire lumière dans un flot naturel se fera force et certitude. Les nuits seront belles et fraîches sous la voûte céleste et comme un oiseau, son vol épousera les vents ascendants pour créer de plaisants paysages à nos yeux. Et de cet enchantement complice et illimité de l’air ambiant à son vol souverain, l’esprit rejoindra sans qu’on lui demande cette matière qui respire et qui vit. Ce corps qui rassemble tout l’univers en parfaite harmonie avec l’immuable richesse de la connaissance. Le temps sera venu alors pour s’y complaire dans cette chair intérieure, car ce corps possèdera la création du monde.

 

(Poème inédit de Pôl Kraly (alias Franck Roy) in "Chemins escarpés" - à paraître)


à suivre...

 

 

 

 

25/08/2013

Chemins escarpés... (19)

images-4.jpegVisant à ne fermer que la porte de l’inconscient, la rage des apparences se meurt dans la fournaise à pain.  Ne considérer que seul l'habit du mâle surgissant de l’idolâtrie pénale empêche de voir  de nos yeux cette boue sèche, car rien ne subsiste à l’esprit si ce n’est la conscience dans l’éternel émerveillement. Ce serait ainsi l’apothéose de ce que nous vivons petitement dans nos vies ridicules comme support à la bêtise humaine. Emprunter ce chemin pour grandir par la pensée, nous devons le faire à chaque instant et non de se remettre au quotidien qui nous absorbe et qui nous engloutit. Sachons vivre en pensant et fabriquons ces vies si grandes par notre intuition démesurée. À nous de donner de cet enfer que nous subissons toute la force de cette chose pour nous faire avancer dans les dédales de ceux qu’ils veulent nous dérouter de notre route certaine. Il faut y aller sur cette route, car elle nous emmènera loin vers la renaissance de notre esprit, vers le paradis émergeant de nous.


(Poème inédit de Pôl Kraly in "Chemins escarpés" - à paraître)

 

 

 

 

 

 

18/08/2013

Chemins escarpés... (18)

poésie,prose,poète,kraly,écrivain,réflexion,amour,intelligence,cupidon,comprendre,savoir,chemins escapésDe la mort du livre des esprits, tu en es conscient par-delà les montagnes griffées. Tes pieds saignent et vont se fondre dans les déserts. Toi, créature et enfant de Dieu, les flammes de l’enfer ne sont pas si chaudes, pense à dégager ton intelligence vers des chemins plus paisibles. Sache que les portes de l’enfer te guettent et te persuadent de revenir en arrière sur de vrais sentiers pédestres où la flore s’étale comme un tapis. Si l’immersion de ton corps passe par les déchirements de tes membres, cherche à concevoir un abri de fortune pour ton âme, là elle sera en sécurité. Soigne ton âme réfléchie, mais ne t’inquiète pas ;  ta conscience est avec toi à chaque étape de ce parcours macabre, ta loyauté t’allègera de ce poids, car elle est positive dans tous les domaines qui se rattachent à ta vie, elle évite l’enfer quand elle le veut. Il se pourrait qu’une union sexuelle apparaisse sur la route de la joie et que tu trouves ici ta place dans l’étoile de ta lumière amoureuse. Il n’y aura que toi qui recevras la plus belle chose qui te viendra par le message de Cupidon, une flèche en plein cœur qui se nommera Amour !

 

 

(Poème inédit de Pôl Kraly (alias Franck Roy) in "Chemins escapés" - à paraître)


à suivre...

28/07/2013

Chemins escarpés... (16)

 

De la colère du monde naîtra, la beauté des choses, comme certitudes de l’existence comme dernier rempart de nos espérances. De l’attribut symbolique des choses émanera les mois lunaires : je veux dire par là, que l’espace sans nuages sera ce rare moment privilégié où l’on pourra voir le ciel étinceler et se renouveler à nos vœux les plus sincères. Ainsi de cette posture, des signes avant-coureurs dédommageront les esprits les plus malsains de leurs noirceurs. Les espérances les plus folles diviseront les âmes d’une silhouette projetée dans le cosmos qui se situera dans l’immédiateté d’un bien-être sécurisant, apothéoses de la beauté sur la noirceur des choses (prochain thème abordé après celui-ci) dont une fleur fera jaillir de son pistil le plus beau des sourires. Car pour moi, c’est dans le sourire que naissent les plus belles fleurs. Car une fleur, pour moi, est un sourire que nous offre la nature !

 


Ainsi ce termine le premier thème "La Beauté des Choses" de ce triptyque, le thème prochain est "La Noirceur des Choses".... Puis il y aura "La Profondeur des Choses" qui concluera ce recueil.

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LA BEAUTE DES CHOSES (1)

                                          

 

Notes sur : « La Beauté des choses »... C’est bien en nous qu’elle existe. C’est bien en nous qu’elle subsiste. C’est bien en nous qu’elle se révèle. C’est bien en nous qu’elle demeure. C’est bien en nous qu’elle nous passionne...

« La Noirceur des Choses » est dans le néant de nos cœurs, mais c’est dans le néant de ces cœurs qu’elle fait naître « La Beauté des Choses »…


(1) Sur le thème de "La Beauté des Choses" de mon blog vous n'avez pas l'intégralité des textes.


 (Poème inédit de Pôl Kraly alias Franck Roy in "Chemins escarpés" à paraître)


à suivre... "La Noirceur des Choses".



21/07/2013

Chemins escarpés... (15)

   À Jodie Foster

 

images-2.jpegSon étoile brille au firmament de tous les cosmos, comme pour mieux nous éclairer de sa splendeur universelle. De l’intérieur de son cerveau, communique les petites lumières lumineuses de celles dont les consciences s’éveillent dans les existences de nous les terriens, pulsions souveraines des corps divins, distinction dans un univers offert. De son cheminement éclate un soleil à nos cœurs ébouriffés et tumultueux. Fille de l’amour, elle inspecte nos âmes pour en retirer le miel, sage et bonne fée, elle veille sur nous par sa compassion. Paisible, je la regarde nourrir mes pensées les plus diverses pour fortifier mon mental. Star unique étoile du refuge des luminosités de la claire sagesse, elle étonne de grâce par sa beauté naturelle par son cœur pur, comprendre pleinement sa puissance cela est sa force, et sa véritable lumière. De la réalité absolue, elle en fait son honneur, de sa présence intrinsèque, son humanité, vraiment extraordinaire de la connaître par nos sens libérés, elle incarne la jeunesse de l’esprit aux actions positives. Pour moi, sa simple vue est libératrice !


(Poème inédit de Pôl Kraly (alias Franck Roy) in "Chemins escarpés" - à paraître)


à suivre..