07/10/2012
D'un corps à l'autre... (Chapitre 4... 21)
Chapitre 4... "Aller, toujours aller..." ( 21).
Je parvenais à me dire que peut-être, il y avait eu un phénomène de rejet, ce pauvre coeur ne supportait pas un élément étranger à lui-même. Il me fallait bien du courage pour ne pas renoncer, que les turpitudes liées à ce voyage n’étaient pas sans risque, que ma détermination pourrait être atteint. J’arrivai à me dire : que la vie n’était pas toujours un long fleuve tranquille, je hurlai au néant pour qu’il me sorte de là !... Il vint à mon secours, car je fus en son sein. Ce sentiment de bien-être avec le néant n'était qu'une utopie, tu te croyais vivant sans exister, tu pensais être la personne unique de l’existence, l’être suprême, le roi de l’univers. Le néant m’emmena à la raison, tu étais dans le néant et cela était plus qu’inconfortable, la sensation d’avoir le cul entre deux chaises. La signalétique était de poursuivre ce voyage, d’aller...
(D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)
à suivre...
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21/07/2012
Pôl kraly... (ou la conscience humaine)
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21/06/2012
D'un corps à l'autre... (Chapitre 3... 20)
Chapitre 3 ... "Au coeur des choses" (20)
Le cœur a ses raisons que la raison ignore, je devais le quitter et continuer ma marche inlassable. Je descendais ce fleuve impassible, cette mer de sang entraîné par un courant hémodynamique. Je décidai à ne perdre volontairement et temporairement connaissance pour vivre que l’instant présent, me laisser chavirer et voir où cela m’emmène. Force est de constater que j’étais ce « bateau ivre » livré à moi-même perdu dans les méandres de ce corps. Après avoir culbuté ce qui me semblait être l’appendice xiphoïde, je tombai dans un lac à la tranquillité inquiétante et troublante. L’eau de ce lac avait un aspect jaunâtre ; je portai mon doigt à ma bouche, je fis une grimace tout à fait convaincante, c’était de l’urine, j’étais tombé dans la vessie. Je flottai tant bien que mal à la surface ne sachant que faire de moi lorsque je fus projeté de cet organisme. Je me trouvai encore une nouvelle fois extirpé de ce corps dans la cuvette des toilettes.
(D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)
à suivre...
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15/05/2012
Un Temps pour une Conscience... (5)
La vie dans notre conscience...
Qu’est-ce que la vie dans notre conscience ? C’est vivre en harmonie avec celle-ci, avec nous-mêmes. Nous sommes les fruits d’un arbre dont les branches vivent, tout ce qui vit autour de nous fusionne avec notre mental pour l’équilibre de notre propre personne. Entrons dans notre conscience... On y voit la raison accrochée à l’esprit, les organes de notre cerveau transmettre aux branches de notre corps tous les paramètres de nos vies. Dans notre cerveau s’activent les éléments moteurs de notre pensée qui entre en connexion avec l’univers par les ondes que nous dégageons. Car tout être vivant dégage des ondes positives ou négatives. Dans le monde actuel, cela est un réel combat entre elles (les ondes) pour l’harmonie de notre bien-être contre le mal incarné. Il y a chez certains hommes et femmes ceux qui ont le pouvoir de diffuser ces ondes positives pour que cette planète tienne en équilibre, contre les ondes négatives qui sont l’antidote et l’antipyrétique des forces du bien. Chez ces « éveilleurs » (voir chapitre précédent), ce combat se mène, souvent dans l’ombre, pour l’euphonie de la terre, pour son épanouissement, pour son évolution. La nature, dans son ensemble, vit en osmose avec nous-mêmes comme nous vivons en osmose avec elle-même (j’en parlerai dans le chapitre à venir). Suivre ce raisonnement donne à penser que l’arbre, lui aussi, pense qu’un simple écueil à son intégrité aurait des conséquences graves non seulement sur lui-même, mais sur les autres qu’il soit humain, animal ou bien végétal. L’intérêt ici est de vivre en accord avec les autres intelligences ; le genre humain ne se sert que de 10 % de son esprit, ce qui le perturbe fort sur l’activité globale de la planète et je dirais même sur le cosmos. Je crois qu’il y a une synergie fusionnelle de tout cela, qu’à travers, le cosmos passe des électrons organiques qui nous parviennent par les lois de la physique sous forme de molécules à nos sens et que celles-ci se répartissent dans notre organisme pour se libérer par des ondes. Ce qui est rassurant pour les années à venir c’est l’effet positif de la télépathie par l’émanation qu’elle exhale vers les êtres vivants, parler à un arbre ou un légume aussi bien par la parole que par la pensée est une avancée certaine ; il y a, en Afrique, des tribus qui le font. Mais la télépathie ira à l’essentiel par son propre jeu de diffusion, de la pensée à la pensée. Cela sera une pensée intelligente et bénéfique, je crois aux bienfaits de la télépathie cette empathie forcément communicative pour le bien de l’humanité. Ce siècle est à naître sous l’impulsion des « éveilleurs » qui font leur travail de sape, leur travail de raison. Faut-il voir là la naissance d’un Nouveau Monde, oui je le crois tant que les « ignares » n’attaqueront pas avant ce monde-là de leur bêtise, de leur peur, de petitesse d’esprit ? Sachons nous les « éveilleurs » éveiller les consciences, et la lumière jaillira et fera fleurir les cœurs.
Mais je veux vous raconter sous la forme d’un conte le lien qui unit la conscience et la vie, vous faire entrer dans un monde merveilleux. Métaphore du sublime et du beau pour le bien-être de nous-mêmes.
Ainsi commence l’histoire…
(Extrait de "Un temps pour une conscience" de Franck Roy allias Pôl Kraly à paraître en Mai 2012 - Ed. "Pays d'Herbes")
En exclusivité sur mon blog !
à suivre...
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07/04/2012
Un Temps pour une Conscience... (2)
LES EVEILLEURS DE CONSCIENCE
« Les éveilleurs de conscience » sont nés en même temps que « Les Homos Sapiens » épousant leur intelligence et mode de vie. Ces êtres à part par leur fonctionnement ont su faire évoluer leur peuple dans la bonne direction. Car je pense que de tout temps « les éveilleurs » furent les hommes de leur siècle et que grâce à eux le monde a pu en arriver là, certes dans son imperfection, mais dans son espérance, dans son évolution. De leur héritage, nous sommes dans le meilleur monde possible, sans eux cette planète ne serait pas, et j’en suis convaincu, plus là. Mais tous les peuples ne possèdent pas parmi eux des « éveilleurs », il y a aussi des personnes qui ne respectent pas les critères adéquats « d’éveilleurs ». Ces gens-là ne seront jamais des êtres de cette société, de ces hommes et femmes à l’intelligence ouverte et large, car la plupart des gens « ignares » sont, en grande partie, bornés. Leur petitesse d’esprit les réduit comme peau de chagrin à leur état que je dirais primitif.
En ce qui concerne la bonne marche de l’histoire, avec certes ses aléas, nous le devons à ces « éveilleurs » et je suis sûr qu’ils nous emmènent dans le droit chemin, vers ces terres de respect, de tolérance, de justice, d’amitiés entre les peuples, de paix, de joie et d’amour. Ces paysages, ils les créent devant nos yeux chaque jour par des actes de solidarité et de paroles sincères et nobles. Parmi eux, il y a des chefs de conscience, qui les rassemblent, comme le ferait le berger aidé de son chien, à unir ses moutons. Ces hommes et ces femmes sont de toutes les couches sociales, on peut les reconnaître à leur façon objective de voir les choses sans parti pris, ils sont sans dissonance dans leur dialogue et délivre un message clair et cohérent toujours dans la gestion calme du bon sens. Ce sont eux et je n’ai pas peur de le dire, qui fabrique ce monde ; ils façonnent celui-ci à leur manière et souvent dans la discrétion.
Je classe les êtres en trois catégories comme des lanternes :
1erLanterne : « LES MUETTES », celles qui seront toujours et irrémédiablement éteintes (voir plus haut) pour elles, aucune chance de voir la lumière, par manque de générosité, de tolérance, de courage, de lucidité ou bien d’intelligence, par leur aveuglement, leur petitesse d’esprit, leur intransigeance, leur peur, leur bêtise, leur médiocrité. Qu’ils soient simples balayeurs ou hommes politiques, toutes les couches sociales sont concernées. Pour eux, la lumière est difficilement transmissible, voire impossible, tant que ces êtres ne voient pas, ou plutôt sont aveuglés par leur idéologie, qui les limite à l’obscurantisme loin de l’idéal planétaire, du moins à un idéal utopique qui est le leur et qui les fige dans une rectitude bornée.
2e Lanterne : « LES CLIGNOTANTES », celles qui auront, peut-être, la chance de voir un jour de la lumière, elles clignotent par intermittence, pour elles un espoir de lumière intense diffusée par la conscience d’êtres qui sauront leur montrer que la générosité, le courage, la tolérance, l’amour des autres peuvent illuminer un vaste réseau de personnes. La compréhension de tout ce système est le moteur qui illumine les « clignotantes », par l’aide aux plus démunis, par le sacrifice, par le dévouement, par le don de soi, en résumé par l’amour, si elles le veulent, elles seront intenses.
3e Lanterne : « LES LUMINEUSES », celles dont la lumière est intense et éternelle, ce sont elles qui diffusent aux « clignotantes » pour leur donner tout leur éclat. Pour qu’elles soient, elles aussi, intenses et éternelles afin de raviver les consciences par leur générosité, leur intelligence, leur courage, leur tolérance, leur capacité à donner un sens à la vie. « Les lumineuses » ont pour mission de rapprocher les êtres de toutes les races : noirs ou blancs ; juifs ou Arabes ; de toutes confessions laïques ou religieuses ; bouddhistes ou bien athées. Du pauvre vers le plus riche, de tous les milieux, de toutes les cultures, de toutes les générations, de toutes les origines, de toutes les couches sociales, qui par leur humanité, leur dévouement, sont là pour aider les autres. Il y a parmi nous des gens connus et des gens inconnus, je peux vous citer l’un d’entre eux, qui pour moi incarnent « l’éveilleuse chef », car il s’agit d’une femme, j’ai nommé : Jodie Foster (l’actrice), qui symbolise à mes yeux un être supérieur, directrice de conscience. Mais parmi eux, il y en a des milliers.
("Un temps pour une conscience" de Franck Roy à paraître en Mai 2012 aux Ed. "Pays d'Herbes")
à suivre... en exclusivité sur mon blog !
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30/03/2012
D'un corps à l'autre... (Chapitre 3... 17)
Chapitre 3 "Au coeur des choses"... (17)
J’attendais de sa part (le coeur) qu’il me dise plus de choses, il se ferma dans un mutisme peu à collaborer à un dialogue constructif et intelligent. Cette attitude était le reflet d’un coeur sensible mais étrangement absent. Je ne renonçais pas, cependant, à cesser de l’interroger pour parvenir à mes fins. Les palpitations s’accéléraient à chacune des émotions ressenties, les viscères se contractaient ainsi que le sang irrigué arrivait et activait ce muscle comme une pompe à injection. Tout ce phénomène me glissa petit à petit dans une somnolence et dans un voyage quasi onirique dont je vais vous narrer le début...
Vous souvenez-vous de ce poème de Rimbaud « Le Bateau ivre », de ces premiers vers...
« Comme je descendais des fleuves impassibles, je me sentis plus guidé par les haleurs... » Partons dans le rêve...
...Sous des paradis grimaçants, elles débordaient de sources multicolores, propageant des gènes aux fortes odeurs d’encens, de cinnamomes, de myrrhes. De belles naïades vêtues de dentelles transparentes, le sexe offert à la contemplation ayant pour seul langage leur corps, délivraient une sensualité suave et émouvante. La beauté émanant de cette enveloppe corporelle ne délivrait aucun des messages que j’espérais ; de déchiffrables qui puissent m’éclairer l’esprit.
— J’ai une question.
— Oui, si tu veux...
— Tu disais : « que ce qui primait dans la relation entre ces deux êtres (l’homme et la femme) n’était que purement sexuel avec une autre petite variante ».
— Tu peux t’expliquer ?
— L’attachement à l’autre n’est que purement sexuel et aussi matériel, je veux dire par là que la femme et l’homme vivent ensemble pour des commodités bassement sexuelles et matérielles. L’amour qu’ils pensent vivre n’est que le pur produit de leurs jeux de séduction, qu’ils ne sont là que pour eux, qu’ils vivent le plus souvent ce que l’autre apporte sur le plan sexuel et matériel, qu’ils pensent plus à leur intérêt personnel qu’à celui de leur partenaire.
— Et l’amour dans tout cela ?
— L’amour existe, mais il reste figé dans nos têtes, perdu dans nos rêves, nos fantasmes, nos désirs... il est à l’état latent, il ne demande qu’à naître, à éclore, à vivre dans nos cellules, à vibrer dans nos coeurs. Sa faculté à procréer, à rendre vivant l’humain timoré que nous sommes est énorme. Sa force est à l’origine de notre monde ; le big-bang est né de l’amour... j’y crois fortement. La mutation sera génétique, certes, mais elle sera aussi mentale. L’humain évoluera par ses gènes, mais il faudra que l’homme plonge en lui, qu’il regarde en sa propre personne. Il faudra qu’il sache comprendre la cartographie de l’amour, à en savoir le mécanisme, le fonctionnement. Dès lors qu’il aura compris qu’il oublie tout et laisse son corps ingurgiter ces aliments-là, la digestion se fera naturellement et il retrouvera son état originel. L’amour, pour moi, est un don de soi.
— Et toi as-tu connu l’amour ?
— Non, il reste bloqué en moi comme la plupart des êtres qui nous entourent.
— Tu as d’autres questions à me poser ?
— Non.
— Alors on y va dans ce corps ?
— Oh oui !
("D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)
à suivre...
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18/02/2012
D'un corps à l'autre... (Chapitre 3... 16)
Chapitre 3 "Au coeur des choses"... (16)
Me voici, j’y étais dans l’antre de cet organe central de l’appareil circulatoire, muscle situé entre les deux poumons. La forme était à peu près celle d’une pyramide triangulaire ; où circulait le sang veineux et artériel ? Celui-ci, ce cœur précisément avait des battements de beauté sans cesse répétés, il voulait me parler, j’entendais sa clameur : « J’ai des choses à vous dire… » Je lui répondis par ces mots : « Quelles sont ces réalités ». J’étais tout à fait perplexe et interrogateur, je voulais aller au fond de celui-ci pour en retirer le nectar suprême, découvrir la texture, la nature, dont ces fibres émotionnelles et sensorielles me dévoileraient les choses à savoir.
Au milieu de cet organe palpitant et à chaque battement me voici ballotter, cela finissait par m’agacer puis j’en venais à me calmer, à être à son écoute, à entendre chacun de ses mots, de ses plaintes, de ses sentiments, de ses émotions. Je voulais le comprendre pour mieux l’apprivoiser et être indulgent avec lui. Je décidais de mettre toute ma confiance à lui répondre intelligemment. De cela naîtrait une conversation saine et enrichissante. Le sang, couleur rouge vif, affluait au niveau du ventricule gauche et je crus entendre une plainte, un long râle, un gémissement venir du plus profond. Pour moi, il n’y avait aucun doute, cela était de l’anxiété, une anxiété tellement communicative qu’elle m’interpella. J’essayai, dans un premier temps, de l’analyser, de prendre un certain recul, d’être le plus objectif pour déchiffrer le fond de sa pensée, mais je restai impuissant à sa plainte. Interpréter et définir une plainte ne se révélait pas à une quelconque pathologie, l’ampleur que celle-ci déployait m’inquiétait. Tout au plus, compatir et se montrer magnanime, on ne vit pas dans la plainte. Le cœur était si complexe, et celui-ci si étranger. Je me posais la question suivante : « Est-ce que les cellules de la femme étaient les mêmes que celles de l'homme ? » La réponse me paraissait évidente, c’était certain qu’elles étaient identiques, mais moi j’y voyais une petite différence. La cellule (ou bien les cellules) était l’unité fondamentale, morphologique et fonctionnelle de l’organisme humain, elle (ou elles) générait l’activité biologique et interne de notre corps, partant de là toutes les informations centralisées, par le cerveau, arrivaient pêle-mêle à ce pauvre cœur, qui ne savait que dire.
("D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)
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