Allez les yeux invisibles vers le beau.

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25/10/2010

Bogdanov répond à la polémique...


Grichka Bogdanov répond à la polémique...

01/09/2010

Nos enfants nous accuseront...


nos_enfants_nous_accuseront

25/08/2010

Une brève histoire de l'avenir...(12)

 

Unknown.jpegComme tout résumé, ce qui précède pourrait paraître évidemment caricatural, péremptoire et arbitraire ; tout l'objet de ce livre est de montrer que telle est pourtant la figure la plus vraisemblable de l'avenir. Non par celui que je souhaite : j'écris ce livre justement pour que l'avenir ne ressemble pas à ce que je crains qu'il soit, et pour aider au déploiement des formidables potentialités aujourd'hui à l'oeuvre.

Mes lecteurs assidus y retrouveront l'approfondissement de thèses développées au fil d'essais et de romans précédents, dans lesquels j'annonçais - bien avant qu'on en parle couramment - le basculement géopolitique du monde vers le Pacifique, l'instabilité financière du capitalisme, les enjeux du climat, l'émergence des bulles financières, la fragilité du communisme, les menaces du terrorisme, le surgissement du nomadisme, l'avènement du téléphone portable, de l'ordinateur personnel, d'Internet et autres objets nomades, l'émergence du gratuit et du sur-mesure, le rôle majeur de l'art, en particulier de la musique, dans la diversité du monde. Les plus attentifs de ces lecteurs y verront aussi certaines inflexions de ma pensée : elle n'est, fort heureusement, pas descendue du Ciel toute formée.

Enfin, comme toute prédiction est d'abord discours sur le présent, cet essai est aussi un livre politique, dont chacun pourra, j'espère, faire le meilleur usage, au moment où s'annoncent tant d'échéances majeures, en France au moins autant qu'ailleurs.

 

(Extrait de "Une brève histoire de l'avenir" de Jacques Attali/Fayard)

Suite et Fin.

24/08/2010

Zapping du 23 Août 2010


Le zapping du 23 août 2010

23/08/2010

La petite note de Franck ... (21)

 

Unknown.jpegLa rentrée ! C'est pour beaucoup la fin des vacances synonyme de reprise du travail. Peut on y voir le début d'une année ? Pour moi, c'est vraiment l'année qui commence jusqu'aux prochaines vacances. C'est une période, pour certaines personnes, morose fait de grisaille et de froid, d'un ronron quotidien qui nous fait subir le temps. Pour moi, au contraire, c'est une période où je rentre en phase avec moi-même, où mes idées deviennent plus lucides, plus cohérentes avec la vie. C'est pour moi, le moment où je vis le mieux, l'esprit pas dispersé par les chaleurs de l'été et les distractions qui en résultent. L'automne est une saison que j'apprécie tout particulièrement, les feuilles des arbres qui tombent est synonyme d'une sorte de mue où je change de peau. Je deviens un autre être, où j'accomplis une masse de choses diverses et variées qui font de moi un être supérieur à l'année précédente. La fin des vacances... et le monde recommence son ronron quotidien, avec tout ce qui en découle, vers un avenir incertain.

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck).

22/08/2010

Subway in New-York...


SubWay : El metro de New York

10/08/2010

une brève histoire de l'avenir...(10)

 

images.jpegPuis, vers 2050, le marché, par nature sans frontières, l'emportera sur la démocratie, institutionnellement circonscrite à un territoire. Les Etats s'affaibliront ; de nouvelles technologies nanométriques réduiront les consommations d'énergie et transformeront les ultimes services encore collectifs : la santé, l'éducation, la sécurité et la souveraineté ; de nouveaux objets de consommation majeurs apparaîtront, que je nomme des surveilleurs, permettant de mesurer et contrôler la conformité aux normes : chacun deviendra son propre médecin, professeur, contrôleur. L'économie sera de plus en plus économe en énergie et en eau. L'autosurveillance deviendra la forme extrême de la liberté et la peur de ne pas satisfaire à des normes en sera la limite. La transparence deviendra une obligation ; quiconque voudra ne pas faire connaître ses appartenances, ses moeurs, son état de santé ou son niveau de formation sera a priori suspect. L'accroissement de la durée de la vie donnera le pouvoir aux plus âgés, qui choisiront de s'endetter. Les Etats s'effaceront devant les entreprises et les villes. Des hypernomades dirigeront un empire hors sol, sans centre, ouvert : un hyperempire. Chacun n'y sera plus loyal qu'à lui-même ; les entreprises ne se reconnaîtront plus aucune nationalité ; les pauvres constitueront un marché parmi d'autres ; les lois seront remplacées par des contrats, la justice par l'arbitrage, la police par des mercenaires. De nouvelles diversités s'installeront ; des spectacles et des sports verront le jour pour distraire les sédentaires, pendant que des masses immenses de nomades de misère, les infranomades, bousculeront les frontières pour chercher de quoi survivre. Des compagnies d'assurances, devenues régulateurs du monde, y fixeront les normes auxquelles devront se plier les Etats, les entreprises et les particuliers. Des organismes privés de gouvernance veilleront, pour le compte de ces assureurs au respect de ces normes. Les ressources se feront plus rares, les robots plus nombreux. Le temps, même le plus intime, sera presque entièrement occupé par l'usage de marchandises. Un jour même, chacun se verra proposer d'être autoréparé, puis de produire de prothèses de lui-même, enfin d'être cloné. L'homme deviendra alors artefact d'artefacts, cannibale mangeur d'objets cannibales, victimes de maux nomades.


(Extrait de "Une brève histoire de l'avenir" de Jacques Attali/Fayard)

à suivre...