Poème du jour...

ILS CASSENT LE MONDE

 

Ils cassent le monde

En petits morceaux

Ils cassent le monde

A coups de marteau

Mais ça m'est égal

Il en reste assez pour moi

Il en reste assez

Il suffit que j'aime

Une plume bleue

Un chemin de sable

Un oiseau peureux

Il suffit que j'aime

Un brin d'herbe mince

une goutte de rosée

Un grillon de bois

Ils peuvent casser le monde

En petits morceaux.

 

(Poème de Boris Vian - extrait de "Je voudrais pas crever" - Ed. Jean-Jacques Pauvert - 1962)

Zapping...

ZAPPING TÉLÉ DU 20/11/2012 

La petite note de Franck... (49)

Pas facile de vivre loin des informations du monde. Obama vient d’être réélu aux États-Unis et cela fait sourire le tableau de La Joconde, mais le Président Obama a du pain sur la planche pour rééquilibrer son pays vers la fameuse croissance. Et nous, en Europe... Hollande se bat lui aussi pour relancer la croissance en France. Moi je rêve d’un autre monde fait de bon sens et de solidarité, un monde de l’innovation dans le respect de celui-ci, un monde constructif et plus humain avec le souci de l’autre et des autres. Un monde pas dominer par l’argent, mais un monde d’aide et d’entraide avec les moyens et le savoir-faire de chacun. Nous avons tous un talent que l’on pourrait exploiter pour le bien de l’humanité. Peut-être suis-je un doux rêveur, mais — je pense qu’il faut rêver ce que l’on désire —... Mais il nous faut, cependant, être le plus nombreux possible à rêver ce même rêve ! L’utopie n’est pas un obstacle à ce genre de rêve s’il est bien formulé, le rêve c’est ce qui permet d’avancer. Nous avons la chance d’être sur Terre et nous avons bien des choses à porter de main ; faisons travailler nos intelligences vers ce même élan d’un Nouveau Monde. Chacun des pays de la planète a des richesses culturelles pour servir l’humanité, sachons les cultiver, cela est notre force commune. Balayons la crise à coups de pied, chassons là de notre vie et faisons parler nos intelligences mutuelles et personnelles par un savoir-vivre ensemble universel !

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

à suivre... 

Société et Argent...

Un homme qui gagne beaucoup d'argent insulte une... 

La petite note de Franck... (46)

SENSATION

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,

Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :

Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.

Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

 

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :

Mais l’amour infini me montera dans l’âme,

Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,

Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

 

Arthur Rimbaud (Mars 1870)

 

 

Il nous faut croire au langage d’une hirondelle, elle a tant de choses à nous dire ? Depuis quelques jours, elle vient me voir sur mon toit toujours à la même heure, moi pour la mettre en confiance j’ouvre mes portes et fenêtres pour lui faire entendre de la musique douce et agréable. Et je vois très bien que cela lui plaît, elle me fait entendre elle aussi son chant, pour la remercier je lui mets sur mon sol du pain. Mais entre elle et moi, nous avons plus que de la sympathie, nos rapports sont de l’ordre des messages que nous avons à nous transmettre, je lui parle avec mon langage, elle me répond avec le sien. Toute la difficulté est de nous comprendre ; elle comprend mon langage et moi je suis à déchiffrer le sien, mais quand même le message passe.

Je vous livre son message de ce que j’ai compris : elle m’alerte sur le monde, elle se fait du tracas pour elle, mais aussi pour nous. Mais si j’ai, bien entendu, tout est à vivre, il faut tout bonnement prendre conscience que celui-ci (le monde) change. Que la nature nous prépare au changement de ce monde, déjà les plus avertis des humains en sont conscients.  Il nous faut ressentir la présence d’une force, qui ne sera pas destructive de cette planète, mais qui sera sa naissance. Le bien l’apportera sur le mal, ce que les humains appréhendent en ce moment c’est tout ce concentré d’effort à fournir. La petite hirondelle m’a choisi, car elle a su voir dans mon coeur sa beauté, et qu’elle m’avait dit de vous faire entendre ce message venu du ciel.

 

Voilà l’importance de son message :

 

En ce moment sur cette terre nous perdons ce qu’il y a de vital, nous sommes en train de perdre notre mémoire, notre mémoire collective : notre grande richesse. Cette mémoire est le fruit de l’arbre à une branche suspendue à l’univers. Chaque seconde disparaît un peu de mémoire, et c’est ce que nous avons de plus précieux. La petite hirondelle me fait comprendre qu’il nous faut la préserver, l’entretenir. Les humains ont la capacité de vivre en elle, et c’est cela qui nous fera comprendre d’où nous venons et vers où nous allons. Qu’elles sont nos chances au changement de ce monde, faire l’apprentissage de celui-ci, en connaître ses vertus, ses possibilités à nous rendre meilleur. Il faut être à son écoute, comprendre les autres, savoir grandir avec l’humanité. Le cosmos est un autre monde, la petite hirondelle me le dit : bien plus grand que ce que nous croyons, dans ce monde-là vit la symbiose des éléments qui fait cet univers, dans ce monde, les âmes sont en communion entre elles, âmes de tout ce qui compose l’esprit de ce monde. N’ayons pas peur de ce changement ; il est porteur d’espoir.

 Ce qui va changer : La nature se prépare déjà à ce changement, elle aussi va changer de peau et se prépare à muer, elle le fait déjà. Les animaux s’y préparent aussi, ils sont pour ceux qui restent en mutation dans leurs gènes et dans leurs cerveaux, d’autres animaux apparaîtront au service de cette planète. Les végétaux sont eux aussi en mutation, le stress qu’ils ont en ce moment est prouvé et fabrique leur ADN de demain. Les humains sont en mutation, certains développent l’intelligence de demain, dans le cerveau de ceux-là et, dans leurs gènes, ils sont sur le point de faire émerger une civilisation d’authentique humain dans le sens le plus large. Croyons à ces enfants qui sont actuellement dans le ventre de leur mère, ce sont eux l’espoir de cette nouvelle vie à venir. La petite hirondelle m’a dit de vous dire : que ceux qui sortiront de ce monde qui émerge en connaîtront sa valeur et qu’ils pourront communiquer avec l’univers dans son entier, ils apprendront à connaître d’autres civilisations qui peuplent ce cosmos et cela en parfaite intelligence, qu’ils feront ensemble de grands projets pour l’humanité pour le bien-être de celui-ci. Il y a sur cette terre des personnes que j’appelle des « éveilleurs de conscience », il nous faut croire en eux. Sont eux et par eux d’où émergera ce Nouveau Monde qui commence à naître, le mot « vie » est chargé de sens, sa force fera en sorte de nous délivrer du mal par un autre mot encore plus fort que lui, le mot : « amour ! ».

 

Et la petite hirondelle a su me dire cette dernière phrase : la beauté qui est en nous est bien plus grande que la vie qui demeure en nous, que la beauté de ce que nous sommes nous apprend à être l’illumination de notre esprit, que par l’esprit tout se construit en nous.

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck) 

 

La petite note de Franck... (45)

Croissance ou décroissance ? Même si je ne crois pas que l’austérité soit la solution, je ne crois pas à la croissance non plus, vous me demandez pourquoi. Certes, la croissance peut générer de l’emploi et redonner de la confiance au marché, mais au détriment de l’épuisement des dernières richesses de cette planète dont les pays les plus riches exploitent les ressources au grand désespoir des plus pauvres. La croissance est réservée à l’Europe, La Chine, Les États-Unis, La Russie et quelques pays émergents. Examinons la réalité, ce choix-là est pour servir une minorité de la population mondiale. Reste la décroissance qui serait là la solution, faire du développement durable une réalité, faire que les objets du quotidien (Téléviseur, ordinateur, machine à laver… que ces objets soient durables dans le temps), cela mettra en péril des milliers d’emplois, les requins de la finance ne sont pas prêts à cela (je vous rappelle que nous vivons dans un système capitaliste) la question est ailleurs que faisons-nous de cette population menacée par cette décroissance (et aussi par cette croissance que les hommes politiques nous veulent faire croire aux vertus), que faisons-nous de ces gens justes là nantis pour qu’ils puissent continuer à vivre ? Et les pauvres dans les pays africains, asiatiques... vivent une situation de survie actuellement ? J’ai bien peur que les pauvres demain soient nous. Je ne voudrais pas rester sur une note négative, même s’il nous reste un faible espoir ; ayons conscience de cet état chose et, cela fera naître en nous ce qu’il a de plus humain dans l’homme et la femme : notre cœur et notre raison.

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)