Allez les yeux invisibles vers le beau.

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05/04/2014

Une petite note toujours actuelle...

images-2.jpegCroissance ou décroissance ? Même si je ne crois pas que l’austérité soit la solution, je ne crois pas à la croissance non plus, vous me demandez pourquoi. Certes, la croissance peut générer de l’emploi et redonner de la confiance au marché, mais au détriment de l’épuisement des dernières richesses de cette planète dont les pays les plus riches exploitent les ressources au grand désespoir des plus pauvres. La croissance est réservée à l’Europe, La Chine, Les États-Unis, La Russie et quelques pays émergents. Examinons la réalité, ce choix-là est pour servir une minorité de la population mondiale. Reste la décroissance qui serait là la solution, faire du développement durable une réalité, faire que les objets du quotidien (Téléviseur, ordinateur, machine à laver… que ces objets soient durables dans le temps), cela mettra en péril des milliers d’emplois, les requins de la finance ne sont pas prêts à cela (je vous rappelle que nous vivons dans un système capitaliste) la question est ailleurs que faisons-nous de cette population menacée par cette décroissance (et aussi par cette croissance que les hommes politiques nous veulent faire croire aux vertus), que faisons-nous de ces gens justes là nantis pour qu’ils puissent continuer à vivre ? Et les pauvres dans les pays africains, asiatiques... vivent une situation de survie actuellement ? J’ai bien peur que les pauvres demain soient nous. Je ne voudrais pas rester sur une note négative, même s’il nous reste un faible espoir ; ayons conscience de cet état chose et, cela fera naître en nous ce qu’il y a de plus humain dans l’homme et la femme : notre cœur et notre raison.

 

(Une note que j'avais déjà publié sur mon blog , il y a quelques temps, mais toujours actuelle)

23/06/2012

La petite note de Franck... (45)

Croissance ou décroissance ? Même si je ne crois pas que l’austérité soit la solution, je ne crois pas à la croissance non plus, vous me demandez pourquoi. Certes, la croissance peut générer de l’emploi et redonner de la confiance au marché, mais au détriment de l’épuisement des dernières richesses de cette planète dont les pays les plus riches exploitent les ressources au grand désespoir des plus pauvres. La croissance est réservée à l’Europe, La Chine, Les États-Unis, La Russie et quelques pays émergents. Examinons la réalité, ce choix-là est pour servir une minorité de la population mondiale. Reste la décroissance qui serait là la solution, faire du développement durable une réalité, faire que les objets du quotidien (Téléviseur, ordinateur, machine à laver… que ces objets soient durables dans le temps), cela mettra en péril des milliers d’emplois, les requins de la finance ne sont pas prêts à cela (je vous rappelle que nous vivons dans un système capitaliste) la question est ailleurs que faisons-nous de cette population menacée par cette décroissance (et aussi par cette croissance que les hommes politiques nous veulent faire croire aux vertus), que faisons-nous de ces gens justes là nantis pour qu’ils puissent continuer à vivre ? Et les pauvres dans les pays africains, asiatiques... vivent une situation de survie actuellement ? J’ai bien peur que les pauvres demain soient nous. Je ne voudrais pas rester sur une note négative, même s’il nous reste un faible espoir ; ayons conscience de cet état chose et, cela fera naître en nous ce qu’il a de plus humain dans l’homme et la femme : notre cœur et notre raison.

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

25/11/2011

Le capitalisme et ses conséquences...

La planète a longtemps été prodigue de ressources naturelles. L'être humain a atteint un impressionnant niveau de connaissances scientifiques et de réalisations techniques. Mais ce développement compromet maintenant l'avenir des générations futures. Le capitalisme est en train de programmer le désastre qui accablera nos petits-enfants. Alors que beaucoup ne soupçonnent encore ni la nature profonde ni l'ampleur du "développement", cette notion touche déjà à sa fin.

C'est en effet sur ses ruines que certains envisagent de construire une "autre" société. La convergence entre les nombreux problèmes (économiques, sociaux, écologiques, culturels, politiques) qui se posent depuis plusieurs décennies a conduit à la naissance d'un courant de pensée qui privilègie la critique de cette notion de dévoloppement. Mais aujourd'hui, de nombreux théoriciens de la "décroissance" abordent la question de la "sortie" du développement en passant sous silence la nécessité d'en finir avec le capitalisme.

Pourtant, le capitalisme, voué à une croisance continue, est un mouvement historiquement suicidaire qui entraînera inexorablement l'ensemble de l'humanité dans sa chute. Pour survivre ou se développer, celui-ci ne peut échapper à la croissance. cela implique qu'il est impossible de réguler le système. Ce qui exclut d'emblée toute stratégie de décroissance réformiste.

Cependant la seule élimination du capitalisme ne saurait suffire, car l'Etat peut très bien mettre en place une conception centralisée de la production d'énergies "propres". L'Etat, selon ses thuriféraires, est supposé être garant de "l'intérêt général". Or le système politique et écoonomique actuel est à la fois autoritaire et inégalitaire. L'Etat défend donc en réalité les intérêts de ceux qui possèdent, et de ceux qui dirigent ploitiquement la société. Pour vivre libres, les individus socialement organisés devront également le faire disparaître.

(Extrait du "Développement à la décroissance..." de Jean-Pierre Tertrais - Ed. "Du monde libertaire")