Allez les yeux invisibles vers le beau.

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27/02/2016

Astuces Feng shui... (64)

too,plafond,haut,énergie,croissance,chi,développement,astuces,feng shui,réflexion,comprendre,savoir,connaîtrePréférez les plafonds hauts :

 

Les plafonds hauts engendrent toujours une bonne énergie de croissance. Ils neutralisent le chi entravant le développement. si vous avez le choix, créez une impression d'espace pour vous permettre de "grandir", sans cependant exagérer. Physiquement, votre espace ne doit jamais sembler étroit en raison d'un plafond bas.

 

(Extrait de "365 astuces feng shui" de Lillian Too - Guy Trédaniel Editeur - 2006)

 

à suivre...

10/12/2014

Astuces Feng shui... (49)

Préférez les plafonds hauts :

 

images-4.jpegLes plafonds hauts engendrent toujours une bonne énergie de croissance. Ils neutralisent le chi entravant le développement. Si vous avez le choix, créez une impression d'espace pour vous permettre de "grandir", sans cependant exagérer. Physiquement, votre espace ne doit jamais sembler étroit en raison d'un plafond bas.

 

(Extrait de "365 astuces Feng Shui" de Lillian Too - Guy Trédaniel Editeur - 2006)

 

à suivre...

23/07/2014

Vers la sobriété heureuse...(3)

Constats : la Terre et l'Humanité gravement menacées :

 

images-4.jpegLe mythe de la croissance indéfinie.

Le modèle industriel et productiviste sur lequel est fondé le monde moderne prétend appliquer l'idéologie du "toujours plus" et la quête du profit illimité sur une planète limitée. L'accès aux ressources se fait par pillage, la compétitivité et la guerre économique entre les individus. Dépendant de la combustion énergétique et du pétrole, dont les réserves s'épuisent, ce modèle n'est pas généralisable.

 

Les pleins pouvoirs de l'argent.

Mesure exclusive de prospérité des nations classées selon leurs PIB et PNB, l'argent a pris les pleins pouvoirs sur le destin collectif. Ainsi, tout ce qui n'a pas de parité monétaire n'a pas de valeur, et chaque individu est oblitéré socialement s'il n'a pas de revenus. Mais si l'argent peut répondre à tous les désirs, il demeure incapable d'offrir la joie, le bonheur d'exister...

 

Le désastre de l'agriculture chimique.

L'industrialisation de l'agriculture, avec l'usage massif d'engrais chimiques, de pesticides et de semences hybrides, et la mécanisation excessive, a porté gravement atteinte à la terre nourricière et à la culture paysanne. Ne pouvant produire sans détruire, l'humanité s'expose à des famines sans précédent.

 

(Extrait de "Vers la sobriété heureuse" de Pierre Rabhi - Ed. "Actes Sud" - 2013)

 

à suivre...

28/04/2014

Les matins de France Culture...invité Pascal Lamy.


Les matins - Faut –il multiplier les accords de... par franceculture

 

Lisez demain la petite note de Franck sur La crise et le traité de libre échange...

05/04/2014

Une petite note toujours actuelle...

images-2.jpegCroissance ou décroissance ? Même si je ne crois pas que l’austérité soit la solution, je ne crois pas à la croissance non plus, vous me demandez pourquoi. Certes, la croissance peut générer de l’emploi et redonner de la confiance au marché, mais au détriment de l’épuisement des dernières richesses de cette planète dont les pays les plus riches exploitent les ressources au grand désespoir des plus pauvres. La croissance est réservée à l’Europe, La Chine, Les États-Unis, La Russie et quelques pays émergents. Examinons la réalité, ce choix-là est pour servir une minorité de la population mondiale. Reste la décroissance qui serait là la solution, faire du développement durable une réalité, faire que les objets du quotidien (Téléviseur, ordinateur, machine à laver… que ces objets soient durables dans le temps), cela mettra en péril des milliers d’emplois, les requins de la finance ne sont pas prêts à cela (je vous rappelle que nous vivons dans un système capitaliste) la question est ailleurs que faisons-nous de cette population menacée par cette décroissance (et aussi par cette croissance que les hommes politiques nous veulent faire croire aux vertus), que faisons-nous de ces gens justes là nantis pour qu’ils puissent continuer à vivre ? Et les pauvres dans les pays africains, asiatiques... vivent une situation de survie actuellement ? J’ai bien peur que les pauvres demain soient nous. Je ne voudrais pas rester sur une note négative, même s’il nous reste un faible espoir ; ayons conscience de cet état chose et, cela fera naître en nous ce qu’il y a de plus humain dans l’homme et la femme : notre cœur et notre raison.

 

(Une note que j'avais déjà publié sur mon blog , il y a quelques temps, mais toujours actuelle)

23/10/2013

Nouveau monde... (7)

 

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CROISSANCE OU DÉCROISSANCE ?

Journalistes, ministres, statisticiens, économistes, syndicalistes, dans leur grande majorité, présentent la croissance économique comme le seul projet viable de société, le seul levier capable de nous apporter emplois, bonne santé économique et prospérité.
Pourtant, si le PIB mondial n’a cessé de croître ces 50 dernières années, les inégalités grandissantes entre individus et la surexploitation des ressources naturelles nous mènent tout droit à des impasses sociales et écologiques. L’idéologie de la croissance économique et matérielle indéfinie est-elle réellement facteur de développement, de progrès et de mieux-être pour l’humanité ? Ce modèle de société est-il durable et généralisable ?
L’heure du changement de logique semble venue, où le "toujours plus", effréné et insensé, laisse place à la sobriété heureuse, consciente et responsable.

En résumé, faire le choix de la croissance ou de la décroissance c’est :
  • prendre en compte les ressources dont nous disposons vraiment, individuellement et collectivement ;
  • nous demander si le PIB reflète vraiment la qualité de vie humaine et la satisfaction des habitants d’un pays dans une réflexion citoyenne personnelle et collective ;
  • faire les choix personnels qui sont en adéquation avec notre éthique, nos valeurs et notre vie personnelle, familiale et citoyenne, dans une contribution "cré-active" au quotidien.

L’impossible croissance illimitée sur une planète limitée

Chercher à tout prix une croissance économique illimitée sur une planète aux ressources limitées est un non-sens qui nous voit couper la branche sur laquelle nous sommes assis. Si tous les habitants de la terre se mettaient à consommer comme un occidental moyen, il nous faudrait l’équivalent de trois planètes pour subvenir aux besoins de tous.

Ce mode de vie et de ponction des ressources naturelles n’est ni généralisable ni soutenable à long terme.

Depuis la fin des années 70, l’empreinte écologique de l’humanité a dépassé la capacité biologique de la planète : nous consommons davantage de ressources que la terre ne peut théoriquement nous en fournir de manière pérenne.
Nous vivons au-dessus de nos moyens.

"The story of stuff", d'Annie Leonard, nous dévoile le cycle de vie de tous ces objets que l'on consomme au quotidien sans vraiment savoir d'où ils viennent ni où ils vont. Elle explique d'une façon ludique mais sérieuse comment fonctionne l’économie globale matérialiste et ses conséquences sur l’économie, l’environnement et la santé.
Vous pouvez voir le film, en VO sous-titrée en français, sur le site www.storyofstuff.org
Accrochez vous, ça va vite mais c'est passionnant !

L’effet Kobe ou le non-sens de l’indice du PIB

Le PIB mesure sous forme monétaire la quantité de biens ou de services produits dans un pays sur une période donnée.

Mais il ne prend nullement en compte les raisons ou les effets qualitatifs de ces productions. Outre la fracture sociale, la pollution, le réchauffement climatique, la destruction des écosystèmes, l’épuisement des ressources... sont non seulement ignorés mais parfois même comptabilisés de manière positive dans le PIB.

L’effet Kobe fait référence à un grave tremblement de terre au Japon, ayant touché des milliers de victimes, mais ayant permis de relancer l’économie par la reconstruction nécessaire des voiries, infrastructures, logements…

Les événements les plus destructeurs comme les inondations, les accidents de voiture, les hospitalisations… stimulent paradoxalement la croissance économique et haussent l’indice de « développement » d’un pays.

Que faire ?

Sortir de l’idéologie de la croissance indéfinie signifie pour chacun d’entre nous limiter nos prétentions, lâcher notre insatisfaction perpétuelle, renoncer à nos désirs de « toujours plus » et choisir la sobriété volontaire et heureuse.

Une société qui fait ce choix éthique et politique reconnecte ses priorités à l’essentiel : satisfaire les besoins fondamentaux de tous les citoyens, veiller à la répartition équitable des biens légitimes, édifier une organisation sociale et territoriale dans le respect de l’équilibre naturel, encourager la participation « cré’active » de chacun au service de l’intérêt collectif. Aux logiques de compétition et d’antagonisme, il est possible de substituer les valeurs de coopération et de complémentarité.

L’indicateur du PIB pourrait être abandonné pour laisser place à de nouveaux outils de mesure du progrès réel de l’humanité, qui tiendraient compte de l’adéquation du développement économique et matériel avec la capacité biologique de la terre et du bien-être social.
De nouvelles approches voient le jour : PID (Produit Intérieur Doux), IBH (Indice de Bonheur Humain), IDH (Indice de Développement Humain).

Croissance et fracture sociale

La croissance économique se calcule de manière globale sans prendre en compte le niveau d’équité de répartition des richesses entre individus. L’idée qu’elle serait un vecteur de réduction des inégalités n’est désormais plus recevable.

Bien au contraire, 20% des habitants de la planète s’accaparent 80% des ressources ; les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus nombreux. Selon les Nations Unies, les 225 personnes les plus riches ont une fortune supérieure à ce que gagnent chaque année les trois milliards d’individus les plus pauvres (soit près de la moitié de l’humanité !).

Les inégalités au sein d’un même pays ne cessent de croître également. En Europe centrale et de l’est, malgré un fort taux de croissance ces dernières années, la proportion d’habitants vivant avec moins de un dollar par jour est passée de 0,5% en 1990 à 3,5% en 2005.

La croissance, facteur de bien-être ?

Au regard des sociétés occidentales, où le stress, l’alcoolisme, la violence, les suicides, les maladies de dégénérescence, la solitude ne font qu’augmenter, travailler plus, dépenser plus, posséder plus, ne semble pas être un gage de bonheur.

La courbe de croissance économique dans les pays développés est d’ailleurs quasiment parallèle à celle des ventes en volume d’antidépresseurs. Ainsi, le PIB ne reflète-t-il pas la qualité de vie humaine et la satisfaction des habitants d’un pays.

On a ainsi de quoi s’interroger sur la pertinence de la croissance en tant qu’indicateur de progrès et se demander à quoi servent nos efforts acharnés pour son développement, si cela ne contribue pas à offrir plus de bonheur aux vivants ?

Serait-elle seulement une idéologie savamment distillée à toute l’humanité pour la défense des intérêts privés de quelques uns et communément admise par tous par habitude ou
résignation ?

(source : Association "Colibris")

 

15/03/2013

Rallumer la croissance...

images-3.jpegLe Fonds monétaire international (FMI) a récemment reconnu qu'il avait considérablement sous-estimé les dommages que l'austérité aurait provoqués sur les taux de croissance de l'Union européenne (UE). Cet aveu tardif met en évidence le caractère autodestructeur des recettes "orthodoxes" pour solutionnerles causes de la crise de la dette qui a suivi le crash financier de 2008-2009.

La théorie conventionnelle suggère qu'un pays - ou qu'un groupe de pays - qui consolide individuellement ses finances aura des taux d'intérêt plus bas, une monnaie plus faible et une position commerciale améliorée.

Mais, parce que cela ne peut pas se produire pour toutes les grandes économies simultanément - l'austérité d'un pays (ou d'un groupe de pays) implique une demande plus faible pour les produits des autres pays - de telles politiques finissent par conduire à des situations de protectionnisme. C'est cette dynamique - contre laquelle l'économiste britannique John Maynard Keynes (1883-1946) s'est battu - qui a rendu si profonde la Grande Dépression des années 1930.

INSUFFISANCE DE LA DEMANDE PRIVÉE

Aujourd'hui, la situation est aggravée par une insuffisance de la demande privée dans les économies avancées - en particulier de la consommation des ménages - qui ne permet pas de compenser les coupes budgétaires découlant des mesures d'austérité des Etats.

En outre, les grandes économies avancées, comme les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon, font face à des problèmes budgétaires de plus long terme à cause du vieillissement de la population ou d'Etats providence surdimensionnés, ce qui limite leur capacité à contribuer à la gestion de la demande.

Les initiatives récentes visant à assouplir la politique monétaire ont été un pas dans la bonne direction, mais, jusqu'à présent, elles n'ont pas semblé pouvoirchanger fondamentalement les choses.

Pour que la demande intérieure agisse en tant que moteur de la croissance, les politiques devraient transférer des ressources de l'investissement vers la consommation. Bien que les montants requis soient énormes, ils doivent être atteints si l'on veut éviter une longue période de croissance faible, de chômage élevé et de baisse du niveau de vie pour les plus pauvres.

La coordination internationale des politiques économiques devrait être renforcée pour faire face efficacement aux changements d'une telle ampleur. Il est absolument évident que l'austérité et les réformes domestiques ne sont pas suffisantes pour tirer la périphérie de la zone euro hors de la récession profonde dans laquelle elle se trouve.

UN BON BAROMÈTRE

La prise de conscience de l'échec des politiques actuelles est à l'origine du mécontentement social, de troubles civils et d'une instabilité politique croissante ; les élections récentes en Italie et la résistance de la population grecque aux efforts de réforme entrepris par Athènes sont, en la matière, un bon baromètre.

Ramener les économies périphériques de la zone euro sur le chemin de la croissance nécessite, plus que des réformes structurelles et un assainissement budgétaire, une réforme substantielle du système de gouvernance économique de l'union monétaire, en vue de rétablir la stabilité financière, de réduire les coûts d'emprunt et d'encourager la demande extérieure afin de compenser les effets de l'austérité.

Réformer la gouvernance implique d'importants progrès vers l'unification économique : centraliser la dette européenne par le biais des euro-obligations,mobiliser des fonds de secours suffisants permettant à la Banque centrale européenne (BCE) d'intervenir sur les marchés obligataires primaires, et établir à la fois une union fiscale et une union bancaire.

Il s'agit d'un défi de taille, compte tenu de la réticence de la plupart des Etats membres de l'UE à céder des compétences aux institutions européennes. Mais l'Europe doit s'engager de façon plus décidée dans cette direction. Dans le cas contraire, la spéculation sur les dettes nationales persistera, maintenant les coûts d'emprunt des pays de la zone euro à des niveaux incompatibles avec un soutien à la reprise économique.

En ce qui concerne la demande extérieure, il est peu probable que l'aide intra-européenne, sous la forme des politiques de relance dans les économies les plus fortes, s'avère suffisante, en raison, surtout, des conditions financières et politiques qui prévalent en Allemagne.

Un plan Marshall , mobilisant des ressources budgétaires de l'UE et des prêts supplémentaires par la Banque européenne d'investissement pour financer des projets dans les pays les plus faibles, pourrait être une alternative, mais elle manque de soutien politique.

SEULS LES PAYS ÉMERGENTS

A l'échelle mondiale, ni les Etats-Unis ni le Japon, ne sont en mesure d'apporterun stimulus externe important. Seuls les pays émergents pourraient doper la demande mondiale grâce à un effort coordonné visant à stimuler la consommation intérieure, qui, elle-même, dynamiserait les investissements.

En d'autres termes, un "New Deal" mondial semble être nécessaire. Les économies avancées devraient promouvoir des réformes structurelles visant àrenforcer la productivité. La zone euro devrait consolider son union monétaire. Quant aux économies émergentes et en développement, elles devraient soutenirles sources intérieures de croissance.

Pour qu'un tel accord soit possible, la coordination de la politique internationale par le G20 devrait être renforcée par la création d'un secrétariat permanent chargé defaire des propositions et des recommandations concernant les évolutions macroéconomiques et financières. Ce secrétariat devrait coopérer activement avec le FMI pour bénéficier de son analyse, notamment en ce qui concerne les taux de change.

Par ailleurs, la réforme financière mondiale doit avancer à un rythme plus rapide. Le secteur financier a besoin d'une réglementation plus stricte, d'une supervision renforcée et de mécanismes de résolution cohérents au niveau international afin de faire face aux problèmes posés par les très grandes institutions mondiales considérées comme trop importantes (ou trop complexes) pour faire faillite.

Enfin, un nouveau pacte commercial - peut-être, mais pas nécessairement, au sein du Cycle de Doha - est nécessaire pour assurer l'accès des grandes puissances du commerce mondial aux marchés étrangers. Cela est essentiel pourinspirer confiance aux pays asiatiques, qui pourraient alors se convaincre qu'une stimulation de la demande intérieure sert leurs intérêts. En outre, la libéralisation du commerce permettra d'augmenter la confiance des consommateurs dans le monde entier.

Le moment est venu pour un nouvel accord global destiné à rééquilibrer l'économie mondiale afin de la ramener sur le chemin d'une croissance forte et régulière (traduit de l'anglais par Timothée Demont. © Project Syndicate).



Yannos Papantoniou (Le Monde)