Allez les yeux invisibles vers le beau.

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11/12/2015

Le Silence des Abeilles...(2)

Les abeilles sont en danger

images-1.jpegDepuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l'importance écologique de l'abeille en tant que pollinisatrice.

En France, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.

Les études en cours montrent que plusieurs causes sont responsables de cette disparition progressive : traitements pesticides, infections parasitaires, maladies, pollution, réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, compétition avec des espèces invasives, changement climatique, multiplication des émissions électromagnétiques, nouveaux prédateurs…

Un apiculteur qui ne renouvelle pas ses colonies n'a plus du tout d'abeilles en quelques années.

Voici un exemple de disparition totale : Dans une région de Chine, conséquence d'un usage intensif des pesticides, les abeilles ont totalement disparu. Les agriculteurs sont obligés d'employer des centaines de personnes pour polliniser eux-mêmes les fleurs des poiriers...

 

à suivre...

 

19/06/2013

"Ces affreuses années"...(3)

II. L'évolution de la population et des modes de vie

société,50-60,évolution,démographie,population,modes de vie,facteurs,exode rural,croissance urbaine,réflexions,comprendre,savoir,philosophie1. L'évolution démographique et ses facteurs
La population a augmenté de 17 millions entre 1954 et le début du xxie siècle, soit davantage qu'entre 1700 et 1950. De 1940 à 1965, la natalité a augmenté, c'est ce qu'on appelle le « baby-boom », puis celle-ci a diminué pour se stabiliser depuis quelques années à un niveau qui assure à peine le renouvellement des générations.
L'immigration explique en partie l'augmentation de la population : un Français sur quatre a aujourd'hui au moins un grand-parent d'origine étrangère. Encouragée pendant la période de reconstruction et les Trente Glorieuses, l'immigration est toutefois stoppée lorsque survient la crise économique. Il s'agit de réduire le nombre de travailleurs étrangers en interdisant leur entrée et en incitant ceux qui sont déjà présents à repartir dans leur pays d'origine. Les filières clandestines subsistent mais le regroupement familial est de plus en plus limité, tout comme l'accueil des réfugiés.
L'espérance de vie a elle aussi nettement progressé : la population, après avoir rajeuni à l'époque du baby-boom, compte désormais une proportion de plus en plus importante de personnes âgées. La différence entre l'espérance de vie des hommes et celle des femmes se creuse, au profit de ces dernières.
2. Exode rural et croissance urbaine
Du fait des changements dans l'agriculture, la France connaît une accélération de l'exode rural et une urbanisation rapide, caractérisée par la croissance des banlieues. L'exode rural atteint son apogée dans les années 1950. Les transformations du territoire français sont telles que le sociologue Henri Mendras évoque la « fin des paysans », c'est-à-dire la fin d'un mode de vie. Depuis les années 1980 cependant, les campagnes ont cessé de se vider, accueillant de plus en plus de non-agriculteurs.
La France s'est nettement urbanisée : à peine majoritaires en 1945, les villes rassemblent désormais 77 % de la population. Au cours des Trente Glorieuses on assiste à l'émergence de la « grande distribution » qui permet d'écouler la production et les biens de consommation dans les grands centres urbains. En 1963, Carrefour ouvre à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans la banlieue parisienne, le premier hypermarché de France et d'Europe. Parallèlement, certaines banlieues concentrent les populations en difficulté et il s'y déroule de violentes émeutes, comme en novembre 2005.

© Rue des Ecoles

à suivre...

 

23/06/2012

La petite note de Franck... (45)

Croissance ou décroissance ? Même si je ne crois pas que l’austérité soit la solution, je ne crois pas à la croissance non plus, vous me demandez pourquoi. Certes, la croissance peut générer de l’emploi et redonner de la confiance au marché, mais au détriment de l’épuisement des dernières richesses de cette planète dont les pays les plus riches exploitent les ressources au grand désespoir des plus pauvres. La croissance est réservée à l’Europe, La Chine, Les États-Unis, La Russie et quelques pays émergents. Examinons la réalité, ce choix-là est pour servir une minorité de la population mondiale. Reste la décroissance qui serait là la solution, faire du développement durable une réalité, faire que les objets du quotidien (Téléviseur, ordinateur, machine à laver… que ces objets soient durables dans le temps), cela mettra en péril des milliers d’emplois, les requins de la finance ne sont pas prêts à cela (je vous rappelle que nous vivons dans un système capitaliste) la question est ailleurs que faisons-nous de cette population menacée par cette décroissance (et aussi par cette croissance que les hommes politiques nous veulent faire croire aux vertus), que faisons-nous de ces gens justes là nantis pour qu’ils puissent continuer à vivre ? Et les pauvres dans les pays africains, asiatiques... vivent une situation de survie actuellement ? J’ai bien peur que les pauvres demain soient nous. Je ne voudrais pas rester sur une note négative, même s’il nous reste un faible espoir ; ayons conscience de cet état chose et, cela fera naître en nous ce qu’il a de plus humain dans l’homme et la femme : notre cœur et notre raison.

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

20/05/2010

Une brève histoire de l'avenir...(5)

 

images.jpegAujourd'hui encore, la plupart des récits sur l'avenir ne sont que des extrapolations de tendances déjà à l'oeurvre. Rares sont ceux qui se risquent à des prévisions décalées, à annoncer des bifurcations, des renversements, des changements de paradigme, en particulier en matière de moeurs, de culture ou d'idéologie. Moins encore à anticiper les crispations idéologiques qui pourraient ralentir ou même interdire ces profondes ruptures.

Et pourtant,dans le prochain demi-siècle, tout changera dans de multiples directions, qu'il est tout à fait possible de dessiner.

Après les avoir évoquées au début de cet avant-propos en quelques lignes, en voici un résumé en quelques pages.

Tout commencera pap un bouleversement démographique. En 2050, sauf catastrophe majeure, 9,5 milliards d'êtres humains peupleront la Terre, soit 3 milliards de plus qu'aujourd'hui. L'espérance de vie dans les pays les plus riches approchera le siècle : la natalité stagnera sans doute encore au voisinage du seuil de reproduction. En conséquence, l'humanité vieillira. On comptera 360 millions d'habitants de plus en Chine, 600 millions de plus en Inde, 100 millions de plus au Nigeria et au Bangladesh, 80 millions de plus au Etats-Unis, 9 de plus en France, 10 de moins en Allemagne et peut-être 30 de moins en Russie. Les deux tiers de la planète vivront dans les villes dont la population aura doublé, tout comme devrait doubler la quantité d'énergie et de produits agricoles consommés. Le nombre des gens en êge de travailler aura aussi doublé ; plus des deux tiers des enfants nés cette année-là vivront dans les vingt pays les plus pauvres...

 

à suivre...

(Extrait de "Une brève histoire de l'avenir" de Jacques Attali/Fayard)