Allez les yeux invisibles vers le beau.

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16/06/2011

Didier Porte toujours & encore ! (8)


MediaPorte n°30: «Re-pré-si-den-tia-bi-li-sé !»

15/06/2011

Poème du Jour...

La Fiancée aux mains parfaites

 

Tout est brisé

avec les migrations

venues des climats sans totem

 

Je me redécouvre

plus libre

plus abandonné

que si rien d'illusoire n'était advenu

depuis les premiers cimetières de sable blanc

depuis les bouquets mauves des nuits calcinées

depuis l'âge d'or d'une première grève de la faim

 

O que la fille aux jupons de lumière

que la gamine aux lèvres neuves

que la très pure aventurière

que la femme lavée des neigesimages-2.jpeg

se couche dans la vie

du plus timide

de plus pauvre

du plus maladroit

du plus déshérité

et l'assassine si cela lui chante.

 

(Poème de Achille Chavée) - Surréaliste.

14/06/2011

La petite note de Franck ... (35)

 

Bientôt... les vacances.

Pour moi (je suis invalide depuis 1 an), les vacances c'est, pour ainsi dire, à l'année, sauf que je ne pars pas vers ces rêves qui pour moi sont loin d'être. Les raisons sont avant tout pécuniaires, et à vrai dire je ne me raffole pas de ce genre de choses. Je suis célibataire et, pour partir, tout seul (non-merci) et mes amis sont des couples qui veulent leur intimité et je les comprends. J’ai un ami qui vit seul et lui aussi les "finances" .... Tout cela pour en dire que partir coûte cher pour mon porte-monnaie et que malgré tout la crise demeure et que la vie est chère...

 

Les vacances, pour ceux qui travaillent, je comprends que cela fasse du bien et repose. Mais au fond de moi-même, je pense que les vacances c'est dans la tête qu’on les fabrique... ;  se nourrissent de nos envies, de nos plaisirs, de nos joies... ; elles se travaillent à l'année dans nos têtes et s'appellent le bonheur! Elles sont faites de petits plaisirs ramassés ici ou là au gré de ces instants qui nous sont offerts avec grâce par la vie. Et si les vacances rythmaient avec joie de petits moments, je crois que l'on aurait là les vacances que l'on mérite, loin de l'agitation tumultueuse de ce monde pas facile et compliqué.

 

      Un bonheur simple comme une vie simple... Le Bonheur!

 

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck

  

PS : Pendant les vacances mon blog fonctionnera !

13/06/2011

Proses des ivresses... (7)

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Même après trois semaines sous méthedrine, la descente n'est pas forcément si terrible. Cela peut aller, suivant l'état d'âme du protagoniste, du simple épuisement physique au désespoir suicidaire avec entre les deux des centaines de variantes plus exécrables les unes que les autres. Je savais que ça allait être terriblement dur pour moi, et j'allai m'asseoir sous un arbre, au bord de la route, en priant pour que le temps s'arrête et que je me fige sur place, en suspens, au milieu de nulle part. Ah  si je pouvais rester là une bonne fois pour toutes au bord de cette route, me disais-je, et envoyer balader toute cette merde ! Si j'avais eu un flingue, je m'en serais servis avec joie, et j'aurais sali ce bel arbre des débris de ma triste cervelle.

Mais nous avons repris la route. Vers sept heures, j'étais en train de regarder des rangées de poteaux qui défilaient à toute allure sur le bas-côté, quand soudain les larmes me montèrent aux yeux avec une force tellement irrésistible que je fus obligé de les laisser jaillir, avec de grands hoquets rageurs. Je me détournai et j'enfouis mon visage dans le petit espace entre la portière et le dossier de mon siège. Tout en me couvrant les yeux de la main droite, j'agrippais de toutes mes forces le col de ma chemise, derrière ma nuque. Tout ce que je désirais, c'est absorber un peu de speed. Physiquement, je me sentais bien ; toute l'horreur était dans ma tête. J'aurais dû pouvoir y faire face, mais je n'y arrivais pas, et je trouvais que c'était injuste. Pourquoi fallait-il que j'aie à me collecter avec toute cette chiennerie ? Pourquoi moi, et pas eux ? Pourquoi moi, et pas vous ?

 

("Speed" de Burroughs Jr. - Editions "Olympia" - 1947)

12/06/2011

Pensée du Jour...

Suis ton coeur

pour que ton visage

rayonne durant

le temps de ta vie.

 

 

(Proverbe égyptien)images-2.jpeg

11/06/2011

François Morel - France inter...


Ferme ta gueule, Luc Ferry 

10/06/2011

D'un Corps à l'Autre (Prologue)... (2)

Sommes-nous génétiquement compatibles?

 

 

« Je me souviens » aurait sûrement, pensé, le grand Georges Perec, je me souviens de ces premiers vers extraits du poème d’Arthur Rimbaud « Le Bateau ivre » :

 

« Comme je descendais des fleuves impassibles,

je me sentis plus guidé par les haleurs :

Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles

Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs »

 

Qui sont ces « Peaux-Rouges » que Rimbaud a pris pour cibles, les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs? La question reste entière ?... Ce sont peut-être des hommes et des femmes ou ses rêves à lui, perdus dans la folle errance, la fulgurance de ce « Bateau ivre », descendant ces fleuves impassibles pour se jeter dans ces mers tumultueuses où fermentent les pensées les plus mystérieuses. Le plus mystérieux chez l’homme et la femme c’est leur corps. Corps que l’on hérite de son père et de sa mère. Patrimoine cellulaire et génétique qui fait la fierté du genre humain. Corps peint, sculpté, vénéré, et porté aux nues, on le caresse aussi... qu’on tue! Car on le tue d’une manière ou d’une autre et on le cache sous un amas de terre.

 

Quand je vois ce que Michel-Ange a fait de son Apollon, où des millions de paires d’yeux se sont usées à en percer le mystère, sans y déceler le moindre élément susceptible de nous informer sur cette « cartographie » anatomique, sur cette perfection troublante à jamais inégalée et qui laisse pantois ce visiteur incongru, parfois naïf, pris au piège par la magie qu’engendre ce spectacle inouï. J’aurais aimé que la belle Aphrodite me dévoile un plus d’elle même, la femme ne cache-t-elle pas plus de secrets que bien des Apollon réunis?

Son corps, vous envoûte, vous attire comme un aimant pour mieux vous capturer et vous faire abdiquer aux seuls effluves émanant de la plus complexe des anatomies de la race humaine. Et que dire de son esprit? Je donnerai tout l’argent du monde pour entrer dans ce cerveau énigmatique et étrange ; pour y déceler une des questions qui me taraudent : « Pourquoi les femmes veulent-elles donner le jour à des bébés ». À cette question bien précise, et à d’autres aussi, je tenterai d’y répondre, j’ai ma petite idée, mais je vous en ferais part ultérieurement.

 

Et si maintenant on faisait le saut de l’ange à l’intérieur de ce corps d’une manière poétique…

 

 

(Extrait du livre « D’un Corps à l’autre » de Franck Roy aux Éditions « Pays d’herbes » - 2006)

à suivre...