22/06/2011
Pensée du Jour...
Quand on porte
un chagrin, il faut
le porter loin
pour le laisser
un peu s'égrener
sur la route.
(Maurice Magre - écrivain français)
04:23 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : magre, philosophie, écrivain, réflexion, pensée, chagrin
21/06/2011
D'un Corps à l'Autre (Chapitre 1)... (3)
Chapitre 1 - Le Saut de l'Ange
Ce que je vois de ce corps (corps de la femme) est translucide, constellations d’étoiles éclatées parmi les cellules, big-bang anatomique, physiologique, biologique ; horloge interne à multiples fonctions, ordinateur de bord, circonvolution à géométrie variable, pulsomètre, fournaise à sentiments, sucres lents, sons ultraviolets, secousses à répétition, etc. J’y vois aussi, du sang, un sang rouge vif comme le vin, il vous monte à la tête et vous perdez connaissance. Ce sang vous accompagne dans les artères et vous fait visiter toutes les cavités secrètes et inexplorées de ce corps...
— J’aimerais vous parler.
— Qui ? Vous ?
— Moi, Monsieur, je suis l’intervieweur.
— Alors, posez votre question.
— Allons nous « plonger » dans ce corps.
— On y va
— Merci.
J’entrai par le vagin, voie naturelle par excellence, avec la complicité d’un spermatozoïde ami comme si j’étais un poisson de la mythologie. Il fallait atteindre plus vite que les autres le système ovulaire de ce corps, quitte à mettre ma « vie » en danger. La proportion de naître à l’état d’embryon était minime, plus vite disais-je pour me motiver. Après une course effrénée, j’arrivai vainqueur et à bout souffle, on me mit la couronne autour du cou comme si j’avais gagné l’étape du jour, la récompense fut belle, après quelques minutes en gestation dans ce foetus, je prie « corps », je voyais ma tête sortir de l’oeuf... Puis mon bras droit, puis le bras gauche ainsi que tout mon être, mes yeux fermés, comme ceux d’un nouveau-né, petit à petit s’ouvraient à la beauté intérieure de ce corps. La connivence et la chaleur ambiantes, tout était réuni pour un épanouissement total. Un beau et long séjour ici c’était tout ce que je demandais. L’ampleur de la tâche n’était pas un obstacle majeur, bien au contraire, j’avais hâte de parcourir ce « paysage », à en connaître les moindres recoins, à y sentir tous les parfums, à élucider tous les travers, à comprendre, voilà le but de ce « voyage ». Du reste, comme par magie, un spectacle onirique s’offrait à ma vue ; je l’étais... j’avançais dans les eaux limpides. Je rencontrai des espèces animales méconnues, une source rouge se jetait à mes pieds, d’incroyables oiseaux piquaient de leurs becs des fleurs innocentes, des arbres désarticulés, comme des squelettes ambulants se délivraient de leurs dernières feuilles ; feuilles jaunâtres qui vous narguaient et annonçaient la mort de son triste cortège. Puis, les eaux se calmaient, le vent s’immobilisait.
(Extrait de "D'un corps à l'autre" de Franck Roy aux Editions "Pays d'Herbes" - 2006)
à suivre....
03:56 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2011
L'Arte et la manière...
06:03 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reportage, interview, découverte, journalisme, réflexion
19/06/2011
Une ville comme une autre..
New-york se veut illuminée, elle est époustouflante mais ce n'est qu'une ville comme les autres où l'invidu est réduit a un insecte, loin de l'humain, loin de nous- même et notre identité propre éloignée. Sommes-nous plus que des robots ultra-mécanique ? Notre part d'homme s'efface lentement pour disparaitre dans le repli de notre égoïsme et notre nulle part, sans un refuge dans nos têtes. Revenir a plus d'espace et de pureté dans nos vies comme une lampe d'une bougie dans l'espace temps !
16:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Test...
-si vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je n'en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiat à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas d'iromtpance sur l'odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt n'est-ce pas? Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt! Si vuos poevuz le lrie, fitaes le svirue !!!-
04:05 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : test, langage, inversé, comprendre, analyse
18/06/2011
Poème du Jour...
Je traverse
cette rue qui n'a pas de nom
dans une ville
loin de ma mémoire
je lève les yeux
espérant te voir
à une fenêtre
je marche
pour te trouver
je sais
qu'il n'existe
nulle adresse
à notre amour.
(Poème de Franck Roy in "Textos" aux Editions "Echo Optique" - 2002)
04:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, roy, poème, amour, tristesse, recueil, littérature, écho optique
17/06/2011
Pensée du Jour...
Rire souvent et beaucoup ;
gagner le respect des gens intelligents
et l'affection des enfants ;
savoir qu'un être a respiré plus aisément
parce que vous avec vécu.
C'est cela réussir sa vie.
(Ralph Waldo Emerson - philosophe et poète américain)
06:14 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, pensée, philosophe, poète, américain, réflexion, intelligence