Allez les yeux invisibles vers le beau.

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08/09/2011

48 h. à Madagascar...


48h à Madagascar.

07/09/2011

La route...

Quand il se réveillait dans les bois dans l'obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l'enfant qui dormait à son côté. Les nuits obscures au-delà de l'obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d'avant. Comme l'assaut d'on ne sait quel glaucome froid assombrissant le monde sous sa taie. A chaque précieuse respiration sa main se soulevait et retombait doucement. Il repoussa la bâche en plastique et se souleva dans les vêtements et les couvertures empuantis et regarda vers l'est en quête d'une lumière mais il n'y en avait pas. Dans le rêve dont il venait de s'éveiller il errait dans une caverne où l'enfant le guidait par la main. La lueur de leur lanterne miroitait sur les parois de calcite mouillées. Ils étaient là tous deux pareils aux vagabonds de la fable, engloutis et perdus dans les entrailles d'une bête de granit. De profondes cannelures de pierre où l'eau tombait goutte à goutte et chantait. Marquant dans le silence les minutes de la terre et ses heures et ses jours et les années sans s'interrompre jamais. Jusqu'à ce qu'ils arrivent dans une vaste salle de pierre où il y avait un lac noir et antique. Et sur la rive d'en face une créature qui levait sa gueule ruisselante au-dessus de la vasque de travertin et regardait fixement dans la lumière avec des yeux morts et aveugles comme des oeufs d'araignée.

 

(Extrait de "La Route" de Cormac MC Carthy - Ed. de "L'Olivier")

 

L'apocalyspe a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie. Cormac MC Carthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l'extrème.

livre, réflexion, apocalypse, intelligence, survie, récit, route, Cormac MC Carthy, écrivain


06/09/2011

Pensée du Jour...

Je ne connais pas

d'autres marques

de supériorités

que la bonté.

 

(Ludwig van Beethoven - 1770 - 1827)Unknown.jpeg

05/09/2011

Zapping du 2 Septembre 2011...


Zapping Sport du 2 septembre 2011

04/09/2011

D'un Corps à l'Autre (Chapitre 2)... (8)

Chapitre 2 "Y retourner". (1)

 

Plus malin qu’un esprit, il fallait trouver, cet état végétatif avait assez duré, n’être qu’un esprit n’était pas une vie. Une vie sans un corps de chair, ce n’était pas la vie. Je n’étais pas loin d’une neurasthénie congénitale. Je trouvai la solution bizarrement, puisque j’étais sorti par le derrière, je rentrerai par le derrière... oui, mais comment  ? Eurêka ! j’avais trouvé : au moyen d’un suppositoire suis-je bête de n’avoir pas pensé plutôt, à ce moyen de locomotion peu coûteux et qui m’emmènerait tout de go à l’endroit où mon parcours fut interrompu ? Mais comment intégrer la capsule ? Je frappai à la porte d’une pharmacie locale — dans le néant, il y en avait aussi, pour soigner les incurables du vide —. La pharmacienne, au demeurant, très sympathique me posa quelques questions, je relatai les faits. Elle me fit patienter dans une salle d’attente, quelques minutes plus tard un homme en blouse blanche, la soixantaine, les cheveux grisonnants apparut. Je le précédai dans une pièce pleine de machines étranges, il m’examina puis il me dit de m’allonger sur le divan. Il me donna un médicament à avaler et il me dit : « Maintenant vous allez fermer les yeux et vous allez penser fortement à ce corps et, dans quelques minutes, vous y serez »...

 

( Extrait de "D'un corps à l'autre" - Chapitre 2 "Y retourner" de Franck Roy - Ed. "Pays d'herbes - 2006).

à suivre...

03/09/2011

Poème du Jour...

AVEC LA LUNE ET SON OMBRE

 

Avec un pot de vin je suis assis par la floraison des arbres.

Je bois seul, et où sont mes amis?

Ah, la lune regarde au-dessus sur moi;

J'appelle et soulever ma tasse à sa luminosité.

Et le voir, il va mon ombre devant moi.

Ho! Nous sommes un groupe de trois, je dis -

Bien que la lune pauvres ne peuvent pas boire,

Et mon ombre, mais des danses autour de moi,

Nous sommes tous des amis, ce soir,

Le buveur, la lune et l'ombre.

Laissez nos réjouissances être adapté à la source!

 

Je chante, la lune sauvages erre dans le ciel.

Je danse, mon ombre va tumbling sujet.

Alors que nous sommes éveillés, nous rejoindre dans bombance;

Seule l'ivresse douce ne nous a jamais partie.

Engageons-nous une amitié sans mortels sait,

Et souvent, la grêle de l'autre le soir

Loin dans l'espace vaste et vaporeuse!

 

(Poème de Li Bai (allias Li Po) - Poète Chinois)

Pour tout savoir sur Li Bai... Cliquez !images-1.jpeg

 

 

 

 

02/09/2011

France Inter... Pierre Rosanvallon.


Pierre Rosanvallon par franceinter