Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/06/2014

Poème du jour...


cadou,poétesse,recueil,ciel,demeure,hommage,réflexions,comprendre,savoir,connaître,rouerieC'était une demeure
D'ici et maintenant

Bousculée par le ciel
Et les erreurs
Du vent

Qui emportait
Nos rêves
Avec fruits et moissons

Qui emportait
Nos rêves
Avec fruits et moissons

C'était une demeure
Du ciel sans frontières

Les murs étaient d'ici
Le ciel était chez lui

Nous y vivions le jour
Connaissions le mot fin

Le temps réconcilié
A sa perte éternelle.

 

Hélène Cadou



in De la poussière et de la grâce, Rougerie, 2000

(Hélène Cadou est décédée le 20 Juin)

23/06/2014

La Co-création consciente...

20/06/2014

Chemins existants... (Extrait)

7

 

images-2.jpegLa libération naturelle de nos actes se mesure à la différence de nos émotions, dans un effet de sagesse, notre esprit agit et visualise les schémas pratiques de nos pensées. De là, l’éveil à notre conscience en établit la route à suivre. Une liberté naturelle des sensations se développe, s’accomplit dans l’abandon total à voir notre Moi comme une énergie positive, de notre envie de voir ainsi la vie se créer. Lucidité et cohérence sont les mots qu’il faut retenir dans l’épanouissement de notre être en adéquation avec notre corps. Ainsi l’existence produit clairement à notre route, le chemin à suivre. Lorsque l’air se raréfie, il faut alors prolonger son souffle vers l’autre monde comme une bonne récompense qu’offrent les actes régénérants de l’indicible feu qui couve la moiteur de l’air que tu respires. Insufflons, alors, le processus de la vie à nos vérités profondes comme : la naissance de la lumière au sein d’une communauté d’êtres en avance sur son temps. L’identité de ceux-là sera le garant de vies épanouissantes pour l’autre monde, fait d’amour et de liberté. Une pureté primordiale viendra accueillir ses nouveaux maîtres, dans un message clair et scintillant. Renaissance de tous les peuples dans le dévouement spirituel et naturellement lumineux, comme l’apothéose de ce que j’appelle : « l’intime lumière de la béatitude. »

 

(Pensée philosophique & spirituelle - extrait de "Chemins existants" - vient de paraître)

 

 

19/06/2014

Pensée du Jour...

images-2.jpeg"Diverses sont les lignes de la vie comme sont les chemins, les contours des montagnes ; ce que nous sommes, Dieu l'achèvera là-haut dans la paix, l'harmonie et l'éternelle grâce."

 

Friedrich Hölderlin

 

18/06/2014

Poème du jour...

 

LE COEUR EN HABIT D'ESPRIT

 

 

kraly,poésie,prose,substantiels,coeur,esprit,rencontre,affinités,méditation,poète,écrivain,réflexions,comprendre,savoir,connaître

Le cœur demeure émotif et possède des pensées, il médite conjointement avec l’esprit dans un respect mutuel. Les vibrations de celui-ci s’affinent à la parole de cet hôte, sur ce que les sentiments ont à nous dire. Vêtus tous les deux de sensibilités, ils se promènent avec grâce dans tout notre corps. Le sang qui circule, filtre tous les déchets du quotidien et produit en nous, une purification qui irrigue l’intérieur de notre personne en apportant au cerveau toute la richesse emmagasinée par cet organe palpitant. Les pensées entrent en service, elles viennent à fluctuer naturellement en direction d’un point physiologique interne et secret (il nous faut trouver ce point crucial !) de notre encéphale... Celles-ci (nos pensées) demeurent paisibles et parlent à notre conscience pour en délivrer toutes les informations positives à notre vie. Le cœur et l’esprit en fabriquent dans nos cellules, les particularités existentielles qu’il y a au fond de chaque être humain : « Un langage universel sommeille en nous, il demeure à attendre que son heure se précise. »  Cette langue qui se veut nouvelle se diffuse à travers notre sang et se trouve à être l’unique entité à connaître toutes les cavités de notre personnalité. La question me dites-vous : « Comment matérialiser cette langue qui circule dans nos veines pour qu’elle nous vienne à la parole? » Je vous réponds  : « Laissez-la pénétrer toutes les origines de notre anatomie, qu’elle décèle à travers le génome toutes les connaissances acquises. Alors celle-ci nous parviendra simultanément à nos lèvres par un sourire!  »

 

 

(Poème en prose inédit de Pôl Kraly extrait de "Poèmes substantiels" - à paraître)

17/06/2014

L'humus...

Humus, sol humifère, voilà des mots que l’on croise souvent dans les revues de jardinage, ou même dans les conseils de plantation glanés ça et là. Si l’on voit grosso modo à quoi cela correspond, on est souvent bien en peine de définir l’humus de façon un peu précise. Et d’ailleurs, l’humus, ça sert à quoi au juste ? Pourquoi est-ce si important pour les plantes ? Voici de quoi avoir les idées un peu plus claires…

Un petite définition pour y voir plus clair

Sol riche en humusL’humus peut se définir comme l’ensemble des matières organiques décomposées (organique = contenant du carbone, souvent issu d'organismes vivants) présentes dans le sol, sous forme plus ou moins élaborée. En pratique, l’humus est une matière noire, grumeleuse, humide au toucher ; il se trouve essentiellement près de la surface du sol. Un sol riche en humus, ou sol humifère, est donc généralement de couleur foncée, frais, riche et meuble, tandis qu’un sol peu humifère est souvent clair, friable, rapidement sec, sensible au compactage et plutôt pauvre (il existe cependant des exceptions : on peut très bien avoir un sol clair et riche, ou brun et pauvre).

Composition et structure du sol : quelle place a l'humus ?

Profil de solComposition et structure sont deux choses différentes. 
Le sol est composé de 4 éléments qui sont l'humus, le sable, l'argile, et le calcaire. Tous les sols contiennent donc de l'humus, en quantités plus ou moins importantes, et selon l'élément qui prédomine, on parle de sol humifère,sableuxargileux ou calcaire.
Quant à la structure, chaque sol "naturel" (disons : non perturbé par un travail du sol trop profond) présente une structure sous forme de strates, et ceci, qu'il soit humifère, sableux, argileux ou calcaire. Chaque strate a une composition, une texture et une couleur qui lui sont propres : vu en coupe, le sol ressemble un peu à un millefeuilles. En agronomie, on parle de profil cultural ou de profil de sol, chaque strate étant appelée "horizon". L'humus est présent dans l'horizon le plus proche de la surface (horizon O sur le schéma ci-contre). Lorsque l'on descend dans les strates, les matières organiques se font plus rares (horizon A : matières organiques mêlées à des matières minérales), puis disparaissent au profit d'éléments minéraux (horizon B), puis de la roche mère peu altérée (horizon C). Conserver cet équilibre est primordial : si la structure est désorganisée, le sol perd de sa fertilité.

Elaboration de l’humus et sol vivant

Collemboles - SolL’humus est issu de la dégradation des matières organiques fraîches (débris végétaux, cadavres d’animaux, déjections, exsudats racinaires…) sous l’action des micro-organismes (bactéries), des champignons et de la microfaune du sol (vers de terre, insectes, petits arthropodes, nématodes, etc.). On parle d’humification des matières organiques. Pour que cette humification ait lieu correctement, certaines conditions doivent être réunies : température et humidité suffisantes, pH proche de la neutralité, aération…

Il faut aussi, bien sûr, que le sol soit vivant : sans micro-organismes, pas d’humus ! Matière organique, humus et vie du sol sont donc étroitement liés : cette notion est fondamentale. D’une part, c’est grâce aux micro-organismes et à la faune du sol que les matières organiques fraîches sont transformées en humus. D’autre part, les matières organiques sont les aliments de ces êtres vivants. Sans matière organique, pas de vie dans le sol, et sans vie dans le sol, pas d’humus ! Le cercle est vertueux…

Source : Gerbeaud.com

15/06/2014

Trois maîtres de vie... (26)

lenoir,philosophe,socrate,jésus,bouddha,écrivain,essai,philosophie,livre,fayard,réflexions,comprendre,savoir,connaître... La tradition affirme que l'origine de cette transmission remonte aux disciples du Bouddha lui-même, les premiers moines qui l'ont connu et côtoyé, et qui, dès sa mort, vers 483 avant notre ère, ont souhaité préserver sa mémoire et son enseignement. Un demi-siècle après la mort du Bouddha, ces moines, qui mènent le plus souvent une vie itinérante, sillonnant villes et villages pour raconter ce qu'ils ont appris, tiennent leur premier concile. Il est possible que certains d'entre eux aient connu le Bouddha de son vivant. Ensemble, ils tentent d'établir un canon oral, c'est-à-dire de s'entendre sur ce qu'il faut transmettre, et sur la manière de le transmettre. Un certain nombre de règles et de formules établies à ce moment charnière se retrouveront dans les écrits ultérieurs. Un deuxième concile se tient cinquante ans après le premier. C'est là que le bouddhisme se subdivise en écoles, épisode sur lequel je reviendrai.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

 

à suivre...