11/01/2014
Le Miracle de la Pleine Conscience... (4)
La tasse entre vos mains :
J'ai un ami très proche aux Etats-Unis qui s'appelle Jim Forest. Lorsque je l'ai rencontré, il y a huit ans, il travaillait avec l'Association catholique pour la paix (Catholic Peace Fellowship). L'hiver dernier, Jim m'a rendu visite. D'habitude, je fais la vaisselle juste après le dîner pour ensuite m'asseoir et prendre le thé avec mes invités. Un soir, Jim m'a demandé s'il pouvait laver la vaisselle. Je lui ai dit : "C'est d'accord, mais il faut le faire selon les règles de l'art." Jim a répliqué : "Allons, pensez-vous que je ne sois pas capable de le faire correctement ?" Je lui ai répondu : "Il y a deux manières de laver la vaisselle : la première, c'est laver la vaisselle pour avoir des assiettes propres ; la seconde, c'est laver la vaisselle pour laver la vaisselle. " En entendant cela, Jim s'est réjoui : "Eh bien, je préfère nettement la deuxième solution : laver la vaisselle pour laver la vaisselle !" Ce jour-là, je lui en ai transmis la responsabilité pour la semaine. Depuis, Jim sait faire la vaisselle.
Lorsque nous nettoyons les assiettes, si nous pensons uniquement à ce qui nous attend - une tasse de thé par exemple - nous allons tenter de nous débarrasser de la vaisselle au plus vite. Celle-ci devient une véritable corvée, un moment franchement déplaisant. Ce n'est pas laver la vaisselle pour laver la vaisselle. De plus, pendant tout ce temps, nous ne sommes pas vraiment vivants car complètement ignorants du fait que c'est un authentique miracle de la vie que d'être debout, là près de l'évier ! Le problème est le suivant : si nous ne savons pas faire la vaisselle, il y a fort à parier que nous ne saurons pas non plus apprécier notre tasse de thé. Quand nous boirons notre thé, nous penserons à tes tas d'autres choses, remarquant à peine la tasse entre nos mains. Nous nous trouvons constamment aspirés par le futur, totalement incapables de réellement vivre la moindre minute de notre vie. Le miracle, c'est de vivre profondément le moment présent.
(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience " de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai lu" - 2008)
à suivre...
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10/01/2014
L'utilité de la vache...
Surtout ne croyez pas que je donne dans la scatophilie, mais je relève là un défi de traiter ce sujet pour le moins... chaud !
Il faut déjà savoir qu'une vache moyenne produit à peu près 12 bouses d'environ 4 kilos chacune, je vous laisse donc faire le calcul de cette production d'or noir ; mais jetons un voile pudique sur l'émission de gaz de cette dernière, car le sujet nous intéressant ici, finalement, est riche.
Non seulement la bouse de vache est un écosystème fascinant et complet, les volants et les rampants coprophages affluent vers cet insectopia gargentuesque en moins de 3.6 secondes, mais elle peut être utilisée à l'infinie pour tout humain qui n'hésite pas à y approcher son nez !
Certains l'utilisent en tant que matériau de base comme engrais, comme combustible (bois de vache) ou pour construire des maisons en torchis, voire pour fabriquer des briques de terre crue, d'autres à l'âme artiste l'utilisent comme matériau de sculpture ou pour aider son voisin.
Dès l'âge de bronze, elle servait pour fabriquer des moules en terre : la paille mélangée à la bouse brûle lors de la coulée du métal laissant ainsi des petites trous permettant au gaz de s'évacuer, astucieux non ? Cette méthode traditionnelle et ancestrale est encore utilisée de nos jours dans la fonderie traditionnelle de fonte !
La médecine ancienne recommandait l'application de bouse pour soulager brûlures, plaies et piqûres.
On peut prématurément vieillir des porcelaines en les plongeant quelques mois dans un fumier (rhoo les tricheurs)...
Et plus étonnant encore, une douce odeur de vanille, qui se dégage d'une bouse de vache cuite durant une heure et soumise à pressurisation, serait utilisable pour fabriquer du shampoing et des bougies aromatiques, voilà la découverte d'une scientifique travaillant pour le gouvernement !
Voilà tout ce que j'ai trouvé, mais il y a, sans doute, d'autres exploitations de cet or noir. Alors, convaincus de l'utilité de la bouse de vache ?
05:00 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bouse, vache, utilité, écosystème, scatophilie, réflexions, comprendre, savoir, médecine, combustible
08/01/2014
Pierre Rabhi...
05:03 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rabhi, planète, nature, écologie, bien-être, culture, réflexions, comprendre, savoir
07/01/2014
Nouveau monde... (10)
En rangs serrés, les Chevaliers de l’Amour nous arrivèrent, portés par la gloire. Nous versâmes une larme à les voir regarder, ils se savaient des Anges parmi la foule. Un grand espoir nous venait, alors, au cœur, on en mesurait cette fois-ci la signification. Au premier plan, une jeune enfant portait un drapeau, celui de l’amour, que le vent faisait flotter à nos tempes. Le jour se levait, il était cinq heures, un coq au loin chanta, un monde nouveau arriva avec le soleil aux premiers jours du printemps. Une voix s’éleva de la troupe, et cette belle voix se mit à chanter un air de victoire. Ainsi les cœurs à l’unisson s’employèrent, eux aussi, à chanter, puis d’autres drapeaux se levèrent et flottèrent au vent. Une respiration saine s’installa dans les poumons de chacun comme pour mieux respirer ce chant, tous les yeux se levèrent vers le haut, le bleu étincelait d’une nouvelle vie. Nous vivions, alors, en parfaite harmonie avec nous-mêmes, en symbiose avec Dieu. À ce moment-là, le ciel s’ouvrit en deux et présenta le chemin, celui que nos âmes confirmèrent vers la lumière !
(Texte inédit de Pôl Kraly)
05:00 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouveau monde, texte, inédit, kraly, espoir, amour, réflexions, comprendre, savoir
06/01/2014
Poème du jour...
Non qu'il s'en aille - nous l'aimons davantage
lui qui étant là nous guidait.
Par-delà le seuil mercantile de la Terre,
car ce qu'il mut, il le créait.
(Poème de Emily Dickinson - "Quatrains" - Poésie/Gallimard - 2002)
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, dickinson, poètesse, américaine, quatrains, poème, talent, écrivaine, réflexions, amour, terre, créer
05/01/2014
Chemins & Dialogues... (7)
Chemin… (14)
Sûr qu’il nous reste dans la conscience cette chose si belle à percevoir, à voir éclore comme une pensée au soleil. Cherchons à savoir son langage, de sa propre vie qui sommeille en nous comme une image sereine, dès lors que nous connaîtrons son verbe... La vie s’ouvrira, alors, comme une fleur et s’épousera à toutes les chances extraordinaires ; là se situe la vérité. Être dans le positif, être toujours en quête de cela, se mouvoir à cette idée que le positif crée l’existence, et fait naître l’espoir. Toutes les situations heureuses ont une histoire saine et régénérante qu’il nous faut savoir apprendre, ce langage universel auquel je crois vient de cette présence qui s’adapte le mieux à l’élévation de l’esprit par le cœur, cela se conjugue ainsi, cela s’ajuste à nos âmes.
&
Dialogue… (14)
De la conscience vit ce qui nous fait éclore : une pensée positive, celle qui se situe au zénith, près du soleil. Un langage se propose, ainsi, de nous connaître, il se veut universel et facile d’accès, sa propre facilité tient à ce qu’il nous arrive par le cœur. Son message se veut direct et sans détour, il s’ouvrira à nous comme une fleur dès lors que nous aurons voulu qu’il existe en nous. Ne cherchons pas à dissimuler sa vie ; sa vie demeure dans nos cœurs et notre esprit. Sachons lui donner une belle lumière pour qu’il puisse chanter à notre voix. Il s’amusera à nous dire que les beaux voyages sont à faire, dans l’élévation de nous-mêmes.
(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)
à suivre...
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04/01/2014
Trois maîtres de vie... (19)
... L'hypothèse de leur non-existence historique pose en effet davantage de problèmes que celle de la réalité de leur existence. C'est donc surtout en raisonnant par l'absurde que les historiens sont arrivés à la conviction que ces trois personnages ont bel et bien existé. S'ils étaient des mythes, comment expliquer que ceux qui ont transmis leur message aient été si imprégnés par leur personnalité, parfois au point de sacrifier leur vie, comme ce fut le cas de la plupart des apôtres de Jésus ? On donne moins aisément sa vie pour un mythe que pour un personnage bien réel avec qui on a entretenu des liens affectifs à toute épreuve. Les Evangiles, qui racontent la vie de Jésus, manifestent l'amour et l'admiration puissante de ses disciples à son égard. On ressent aussi dans les écrits de Platon, le principal disciple de Socrate, tout l'amour qu'il portait à son maître. Ses écrits ne sont en rien désincarnés, mais témoignent d'une émotion très humaine, d'une sympathie presque palpable. Ecrites plusieurs siècles après la mort du maître, les vies du Bouddha n'ont guère cette saveur et ce parfum d'authenticité du témoignage direct. Mais la même question se pose à l'historien : comment expliquer que des générations d'hommes et de femmes aient entièrement consacré leur vie à suivre les pas d'un homme qui n'aurait pas existé ? Il y a indiscutablement eu un événement majeur qui a bouleversé Pierre, Platon, Ananda et tant d'autres à leur suite. Ces proches ou lointains disciples nomment cet événement "Jésus", "Socrate" et "Bouddha". Qu'ils aient fidèlement retransmis la vie et les paroles de leurs maîtres est un autre problème, sur lequel je reviendrai. Mais nul doute que leur vie a été marquée par quelque chose de tangible, par une voix, par un discours, par des gestes qui émanaient de "quelqu'un". C'est la mémoire orale tout d'abord, puis l'écrit, qui nous ont légué le nom de ce "quelqu'un".
(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)
à suivre...
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lenoir, jésus, socrate, bouddha, livre, écrivain, philosophe, essai, réflexions, comprendre, savoir