Allez les yeux invisibles vers le beau.

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05/12/2013

Le Miracle de la Pleine Conscience... (3)

Laver la vaisselle pour laver la vaisselle :

 

Nhat hanh,conscience,miracle,comprendre,savoir,intelligence,bien-être,réflexions,philosophie,écrivain,zen,vietnamien,maître,bouddhisme,calme,paix,nature profonde,émerveillement,vie,beautéIl y a trente ans, alors que j'étais novice à la pagode. Tu Hieu, laver la vaisselle était une tâche difficilement plaisante. Lors de la saison de retraite, quand tous les moines revenaient au monastère, deux novices devaient cuisiner et faire la vaisselle parfois pour plus de cent moines. Il n'y avait pas de savon, seulement des cendres, de la balle de riz et de noix de coco, c'était tout. Nettoyer une telle pile de bols était une vraie corvée, surtout l'hiver lorsque l'eau était glacée. Il fallait alors faire chauffer une grosse marmite d'eau avant de pouvoir commencer à récurer.

De nos jours, faire la vaisselle est infiniment plus plaisant. Les cuisines sont équipées de savon liquide, de brosses à récurer et même d'eau chaude courante qui rendent les choses tellement plus agréables. N'importe qui peut la faire en un rien de temps, puis s'asseoir pour boire tranquillement une tasse de thé. Bien que je lave mes vêtements à la main, je conçois parfaitement l'utilité d'une machine à laver le linge, mais je trouve qu'une machine à laver la vaisselle, c'est aller un peu trop loin.

Lorsque nous lavons les assiettes, lavons les assiettes. C'est tout. Cela signifie que nous devons être complètement conscients du fait que nous sommes en train de laver des assiettes. A première vue, cela paraît un peu idiot. Pourquoi accorder autant d'importance à une chose aussi évidente ? Mais tout est précisément là, ainsi qu'il est expliqué dans le Satipatthana Sutta, le Soutra de l'Etablissement de la Conscience.

Le fait même que je sois là, debout près de l'évier, à laver ces assiettes, est tout simplement merveilleux. Je suis entièrement moi-même, en harmonie avec ma respiration, conscient de mon corps, de mes pensées et de mes gestes. Je suis fermement présent et non pas distrait, dispersé, semblable à une bouteille ballottée à la crête des vagues sur une mer agitée.

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience " de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai Lu" - 2008)

à suivre...

04/12/2013

Le Pouvoir de l'Inconscient...(2)

03/12/2013

Poème du jour...

images-2.jpegNous

rien que nous

nos corps dans une seule

ombre

mariant nos désirs

épousant l'infini

captant chaque émotion

pour mieux ressentir

la lumière

 

la lumière

confiée à cette éternité

et se dire

le temps nous appartient.

 

(Poème de Franck Roy in "Je Toi Nous" - Ed. "Pays d'Herbes" - 1999)

02/12/2013

Astuces Feng shui... (36)

Ne vous asseyez jamais le dos tourné à la porte :

 

Unknown.jpegEssayez de ne jamais vous asseoir le dos tourné à la porte, pour ne pas risquer d'être trahi par un collègue ou un subordonné. Rien ne doit non plus bloquer la voie d'entrée et de sortie de votre bureau, pour éviter les "obstacles" dans le travail. Si vous remarquez quelque chose de nuisible frappant la porte de votre bureau, écartez-le ou, si c'est impossible, bloquez sa vue.

 

(Extrait de "365 astuces Feng-shui" de Lillian Too - Guy Trédaniel Editeur - 2006)


à suivre...

 

01/12/2013

Chemins escarpés... (intégralité)

images-2.jpegJe viens de terminer une oeuvre majeure "Chemins escarpés".


Vous pouvez lire le manuscrit dans son intégralité par ce lien... Chemins escarpés.pdf


(Je suis à la recherche d'un Editeur)

 


(Tous droits réservés par Pôl Kraly (Alias Franck Roy)

 

Bonne lecture...

(j'attends vos commentaires...)

29/11/2013

Pensée du Jour...

 
images-2.jpeg"C'est en vain qu'on cherche au loin son bonheur quand on oublie de le cultiver soi-même."    

 

Christian Bobin

 

27/11/2013

Poème du jour...

images-2.jpegDe peur que je n'apprenne à te connaître trop facilement, 
tu joues avec moi. 
Tu m'éblouis de tes éclats de rire pour cacher tes larmes. 
Je connais tes artifices. 
Jamais tu ne dis le mot que tu voudrais dire. 
De peur que je ne t'apprécie pas, tu m'échappes de cent façons. 
De peur que je te confonde avec la foule, tu te tiens seule à part. 
Je connais tes artifices. 
Jamais tu ne prends le chemin que tu voudrais prendre. 
Tu demandes plus que les autres, c'est pourquoi tu es silencieuse. 
Avec une folâtre insouciance, tu évites mes dons. 
Je connais tes artifices. 
Jamais tu ne prends ce que tu voudrais prendre. 

(Le Jardinier d'amour, XXXV) 


Rabindranath Tagore