spectateur du Théâtre Rive gauche affronte le visage d'Anne Frank, en gros plan sur un quai de gare. C'est Roxane Duran, 19 ans, révélée par le film de Michaël Haneke,Le Ruban blanc, qui lui prête sa vivacité. Un sifflement de train, de la fumée, et Otto Frank, alias Francis Huster, entre en scène. Il brandit une pancarte portant les noms de sa femme et de ses filles, les attend, avant de repartir lentement tête baissée. Fondu au noir.
Un parti pris à double tranchant
Éric-Emmanuel Schmitt se place du point de vue du père d'Anne Frank. C'est Miep Gies, sa secrétaire et amie, qui lui donne son journal. On est en 1945. Côté cour, à son bureau, Otto Frank hésite avant d'ouvrir le carnet intime rouge et blanc. Sur le plateau, Stéphanie Jarre a recréé l'intérieur de l'annexe où s'est cachée la famille juive allemande pendant deux ans, jusqu'à son arrestation et sa déportation, en 1944.
Steve Suissa a conçu une mise en scène quasi cinématographique. Avec une succession de séquences, parfois de tableaux. La lumière se fait tour à tour sur le père et sa famille qui partage le logement avec les Van Daan et le dentiste Dussel. Un parti pris à double tranchant. Car si on peut imaginer la vie des reclus, à l'étroit, aux aguets et affamés, on est moins ému qu'on ne le devrait. Comme si une caméra invisible imposait une distance, nous tenait à l'écart du destin qui se joue sous nos yeux.
Pourtant, la troupe est investie. Roxane Duran interprète avec conviction la jeune fille qui commença à écrire à l'âge de 13 ans. Lumineuse, intelligente, elle rappelle combien Anne était déterminée, intransigeante avec sa mère, pleine de vie, et drôle aussi. Francis Huster et les autres acteurs marchent dans ses pas, mais parfois de façon trop appuyée.
(Source "Le Figaro")
 
 






 
  
  
  
  
 


 
 Il nous faut produire des affections durables, toutes les civilisations en procurent dans les entrailles de leur corps. Nous avons ce besoin impérieux de les fabriquer en masse pour faire l’éloge de nos consciences, chercher à distiller ces états élémentaires de nos constitutions. L’attachement est le message important de nos engagements avec l’autre ou les autres. Pour que l’on puisse renaître à nos émotions impulsives, il nous faut savoir transformer ces états par une concentration essentielle de notre Moi profond. La fermeté que nous nous imposons doit nous délivrer de nos chaînes, l’esprit se fera entièrement à ces prédispositions nécessaires de ce qui nous permettra d’évoluer vers un être ou des êtres en parfaite harmonie avec leurs pensées. Le bonheur se gagne ainsi par cet échange de procédés immuables et irréversibles, nos affections par compassion nous en offrent la parfaite humanité. Notre cœur n’en demande pas moins, car il est à la base de cette belle chose, ainsi naissent nos sentiments qui nous conduisent à la volupté sereine du septième ciel. La joie que cela nous donne fait de nous l’aspiration de tous nos émois assemblés au fond de l’humain. Il en ressort disposé à acquérir et surtout à recevoir, l’affect des autres hommes, magnifique osmose de ce que nous sommes capables d’engendrer. Force est de constater que la durabilité de nos liens se forge avec l’intelligence.
Il nous faut produire des affections durables, toutes les civilisations en procurent dans les entrailles de leur corps. Nous avons ce besoin impérieux de les fabriquer en masse pour faire l’éloge de nos consciences, chercher à distiller ces états élémentaires de nos constitutions. L’attachement est le message important de nos engagements avec l’autre ou les autres. Pour que l’on puisse renaître à nos émotions impulsives, il nous faut savoir transformer ces états par une concentration essentielle de notre Moi profond. La fermeté que nous nous imposons doit nous délivrer de nos chaînes, l’esprit se fera entièrement à ces prédispositions nécessaires de ce qui nous permettra d’évoluer vers un être ou des êtres en parfaite harmonie avec leurs pensées. Le bonheur se gagne ainsi par cet échange de procédés immuables et irréversibles, nos affections par compassion nous en offrent la parfaite humanité. Notre cœur n’en demande pas moins, car il est à la base de cette belle chose, ainsi naissent nos sentiments qui nous conduisent à la volupté sereine du septième ciel. La joie que cela nous donne fait de nous l’aspiration de tous nos émois assemblés au fond de l’humain. Il en ressort disposé à acquérir et surtout à recevoir, l’affect des autres hommes, magnifique osmose de ce que nous sommes capables d’engendrer. Force est de constater que la durabilité de nos liens se forge avec l’intelligence. Un bassin aménagé en dessous d'un escalier peut être joli, mais il crée une malchance immense pour les enfants de la famille. Plus l'eau est profonde, plus la malchance est intense. Au lieu d'y mettre de l'eau, éclairez bien le bas de l'escalier. Si vous le désirez, aménagez un débarras sous l'escalier, mais n'y entreposez pas des choses importantes, comme des photographies ou un coffre-fort. Gardez là les balais, les brosses et d'autres objets du même genre.
Un bassin aménagé en dessous d'un escalier peut être joli, mais il crée une malchance immense pour les enfants de la famille. Plus l'eau est profonde, plus la malchance est intense. Au lieu d'y mettre de l'eau, éclairez bien le bas de l'escalier. Si vous le désirez, aménagez un débarras sous l'escalier, mais n'y entreposez pas des choses importantes, comme des photographies ou un coffre-fort. Gardez là les balais, les brosses et d'autres objets du même genre.
 C'est à partir de ces textes les plus anciens que j'ai tenté de retranscrire ici la vie et la pensée de nos trois sages. J'ai cherché à citer autant que possible ces textes qui permettent d'entendre la voix lointaine de Socrate, de Jésus et du Bouddha. Le lecteur qui n'a pas encore eu le loisir les sutras bouddhistes, les dialogues de Platon ou les Evangiles pourra ainsi se confronter aux textes eux-mêmes et, par là, aux paroles qui leur sont attribuées et qui résonnent encore si fort à nos oreilles, pour peu que l'on sache les écouter.
C'est à partir de ces textes les plus anciens que j'ai tenté de retranscrire ici la vie et la pensée de nos trois sages. J'ai cherché à citer autant que possible ces textes qui permettent d'entendre la voix lointaine de Socrate, de Jésus et du Bouddha. Le lecteur qui n'a pas encore eu le loisir les sutras bouddhistes, les dialogues de Platon ou les Evangiles pourra ainsi se confronter aux textes eux-mêmes et, par là, aux paroles qui leur sont attribuées et qui résonnent encore si fort à nos oreilles, pour peu que l'on sache les écouter.