Allez les yeux invisibles vers le beau.

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06/07/2015

La Pensée Positive... (7)

Le cerveau et l'optimiste :

 

pensée,positive,cerveau,optimistes,pessimistes,nürnberger, développer,système,neurones,apprentissage,enfance,éducation,philosophie,connexions,réseau,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreBonne nouvelle pour tous qui prétendent être nés pessimistes : la pensée positive s'apprend et s'entretient. N'importe qui peut s'efforcer de développer une manière de voir positive en cherchant systématiquement à expliquer ses réussites et ses échecs de façon réaliste. Car, comme le dit le professeur Joachim Bauer, professeur au CHU de Fribourg : " Le cerveau est un système en apprentissage permanent. Chaque expérience marquante transforme les connexions synaptiques dans le réseau neuronal." Tous ceux qui croient dur comme fer qu'on doit naître optimiste ou qu'on est rendu définitivement optimiste par son hérédité, son éducation et ce qu'on vit dans l'enfance peuvent donc réviser leur jugement sans hésiter.

 

(Extrait de "La Pensée positive" d'Elke Nürnberger - Ed. "Ecolibris" - 2014)

 

à suivre...

13/02/2015

Vers la sobriété heureuse...(11)

Une autre éducation :

 

éducation,rabhi, écrivain,philosophe,sobriété,heureuse,livre,pensées,intelligence,responsabilité,conscience,enfants,apprendre,talents,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreNous souhaitons de toute notre raison et tout notre coeur une éducation qui ne se fonde pas sur l'angoisse de l'échec mais sur l'enthousiasme d'apprendre. Qui abolisse le "chacun pour soi" pour exalter la puissance de la solidarité et de la complémentarité. Qui mette les talents de chacun au service de tous. Une éducation qui équilibre l'ouverture de l'esprit aux connaissances abstraites avec l'intelligence des mains et la créativité concrète. Qui relie l'enfant à la  nature, à laquelle il doit et devra toujours sa survie, et qui l'éveille à la beauté, et à sa responsabilité à l'égard de la vie. Car tout cela est essentiel à l'élévation de sa conscience...

 

(Extrait de "Vers la sobriété heureuse" de Pierre Rabhi - Ed. "Actes Sud" - 2010)

 

à suivre...

14/01/2013

Les grands auteurs... (1)

faubert,éducation,extrait,écrivain,littéraire,texte,Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, _ la Ville-de-Montereau _ , près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard. 

Des gens arrivaient hors d'haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation ; les matelots ne répondaient à personne ; on se heurtait ; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s'absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s'échappant par des plaques de tôle, enveloppait tout d'une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l'avant, tintait sans discontinuer. 

Enfin le navire partit ; et les deux berges, peuplées de magasins, de chantiers et d'usines, filèrent comme deux larges rubans que l'on déroule. 

Un jeune homme de dix-huit ans, à longs cheveux et qui tenait un album sous son bras, restait auprès du gouvernail, immobile. A travers le brouillard, il contemplait des clochers, des édifices dont il ne savait pas les noms ; puis il embrassa, dans un dernier coup d'oeil, l'île Saint-Louis, la Cité, Notre-Dame ; et bientôt, Paris disparaissant, il poussa un grand soupir. 

M. Frédéric Moreau, nouvellement reçu bachelier, s'en retournait à Nogent-sur-Seine, où il devait languir pendant deux mois, avant d'aller _ faire son droit _ . Sa mère, avec la somme indispensable, l'avait envoyé au Havre voir un oncle, dont elle espérait, pour lui, l'héritage ; il en était revenu la veille seulement ; et il se dédommageait de ne pouvoir séjourner dans la capitale, en regagnant sa province par la route la plus longue. 

Le tumulte s'apaisait ; tous avaient pris leur place ; quelques-uns, debout, se chauffaient autour de la machine, et la cheminée crachait avec un râle lent et rythmique son panache de fumée noire ; des gouttelettes de rosée coulaient sur les cuivres ; le pont tremblait sous une petite vibration intérieure, et les deux roues, tournant rapidement, battaient l'eau. 

(Extrait de "L'éducation sentimentale" de Gustave Flaubert)

à suivre...