Allez les yeux invisibles vers le beau.

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06/06/2012

Poème du jour...

BUT

 

massages pendant un an

attelles opérations

tes plâtres de footballeur

qui ne sait pas marcher

tes premiers pas qu'on guette

sans le montrer

dans la chambre puis dehors

jusqu'à ce premier shoot

du gauche

qui crève les filets de la vie

un matin.

 

(Poème de François de Cornière "C'était quand ?" - Ed. "Le Dé Bleu" - 1999)

05:28 Publié dans Littérature, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : p

05/06/2012

D'un corps à l'autre... (Chapitre 3... 19)

Chapitre 3... "Au coeur des choses" (19).

 

Le sang affluait en une énorme vague dans l’oreillette et le ventricule chargé d’une forte émotion... « Ah!... Que c’était bon » ! Voilà ce qu’il me disait. Je restais dubitatif et béat, je n’en saurais rien d’autre, je resterai sur ma faim. Je comprenais que le cœur reste cet organe à l’opacité muette et intraduisible que son langage reste codé et personnel réservé à une élite savante ou la seule personne qui puisse le comprendre est la personne aimée.

Je n’avais rien su sur ce cœur et ses tourments me laissaient froid et insensible. Maintenant, seul le cerveau pourrait me donner les informations manquantes à ce puzzle bien hermétique.

Le cerveau serait ma prochaine étape, certainement la plus instructive, la plus intelligente, la plus noble. Cette cervelle recèle un moteur complexe et énigmatique, son étrangeté me fait déjà hérisser les poils de l’épiderme, son fonctionnement, sa logique, son utilité, son savoir, son intelligence m’intéresse au plus haut point… Et aussi sa « féminité ». Je devais quitter ce cœur sans regret.


(D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)

 

04/06/2012

Edgar Morin...

03/06/2012

Zénitude... (10)

Vous avez l'estomac noué :

 

images.jpegMettez-vous debout, les pieds bien à plat.

Inspirez en gonflant bien le ventre, puis le haut de l'abdomen pour mobiliser la rate.

Bloquez votre respiration cinq secondes, puis soufflez lentement cinq secondes.

Répétez cette séquence huit fois.

Pour détendre l'estomac, laissez pendre les bras le long du corps, puis écartez-les en levant légèrement les épaules pour étirer les côtes.

Cet exercice est idéal pour soulager votre rate et votre estomac de l'anxiété et du stress accumulés.

 

(Extrait de "Petit cahier d'exercices pour rester zen dans un monde agité" de Erik Pigani - Ed. "Jouvence" - 2010)

02/06/2012

Un Temps pour une Conscience... (6)

La vie dans notre conscience (suite)...

 

72042165.jpgDans cette immense forêt vivait un petit-berger musicien à la recherche de sa cithare. Il se prénommait Élie, on l’appelait aussi le troubadour des cœurs. Élie vivait dans cette forêt depuis toujours, il était né en même temps que celle-ci, sa force était qu’il vivait en harmonie avec elle et avait su grandir en elle. Toujours joyeux et souriant, il était sans états d’âme et allait avec le vent et ses moutons à travers les prairies pour chercher son instrument bienheureux. Son humeur était constamment gaie, ses pas allégés — il sautillait en marchant avec une brindille à la bouche —, sûr de retrouver un jour son instrument chéri. Les oiseaux autour de lui chantonnaient des chants mélodieux, les arbres le couvraient de leurs bonnes intentions, les animaux se mêlaient à sa marche. Tout vivait autour de lui, même le soleil le caressait de ses rayons tendres, la vie n’était pas un poids, mais au contraire un soulagement. Il était le seul être humain vivant sur la terre, et se contentait de cela. Sachant qu’un jour, un autre être naîtrait plus en phase avec le monde, et qu’une étincelle émergerait de sa personne pour rejoindre ce grand arbre ? Il en aimait la grandeur et de son petit corps, il se métamorphoserait en une feuille magique. À la nuit tombée, il vint dormir au pied du grand arbre et quand il s’éveilla la forêt s’illumina, c’était le jour et la nuit, il était lui-même. Le chant des oiseaux le transportait lui, le berger, vers un chêne centenaire au pied de celui-ci, sa cithare chérie dans l’herbe reposait, il la prit et commença à jouer le premier air de la journée. C’était un musicien dans l’âme, il fit frissonner tous les arbres de la forêt, les oiseaux gazouillaient, les animaux tous, autour de lui, l’écoutaient dans un silence religieux. Élie reçut en échange à travers les pores de sa peau toutes les sensations du monde, des ailes lui poussèrent au-dessus de ses épaules et il s’envola, tout en jouant, vers le ciel.


(Extrait de "Un temps pour une conscience" de Franck Roy allias Pôl Kraly à paraître prochainement aux Ed. "Pays d'herbes")

En exclusivité sur mon blog !

à suivre...

01/06/2012

Poème du jour...

LA VIE CONSUMEE

 

images.jpegÔ ma vie consumée, pour qui chantent, plus esseulées qu'un oiseau sur la mer, ces voix invisibles embusquées dans la clarté inespérée du crépuscule ?

 

(Poème de Bernard Mazo - "La vie foudroyée" - Ed. "le dé bleu" - 1999)