Allez les yeux invisibles vers le beau.

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25/03/2013

Pauvres de nous...

15/03/2013

Rallumer la croissance...

images-3.jpegLe Fonds monétaire international (FMI) a récemment reconnu qu'il avait considérablement sous-estimé les dommages que l'austérité aurait provoqués sur les taux de croissance de l'Union européenne (UE). Cet aveu tardif met en évidence le caractère autodestructeur des recettes "orthodoxes" pour solutionnerles causes de la crise de la dette qui a suivi le crash financier de 2008-2009.

La théorie conventionnelle suggère qu'un pays - ou qu'un groupe de pays - qui consolide individuellement ses finances aura des taux d'intérêt plus bas, une monnaie plus faible et une position commerciale améliorée.

Mais, parce que cela ne peut pas se produire pour toutes les grandes économies simultanément - l'austérité d'un pays (ou d'un groupe de pays) implique une demande plus faible pour les produits des autres pays - de telles politiques finissent par conduire à des situations de protectionnisme. C'est cette dynamique - contre laquelle l'économiste britannique John Maynard Keynes (1883-1946) s'est battu - qui a rendu si profonde la Grande Dépression des années 1930.

INSUFFISANCE DE LA DEMANDE PRIVÉE

Aujourd'hui, la situation est aggravée par une insuffisance de la demande privée dans les économies avancées - en particulier de la consommation des ménages - qui ne permet pas de compenser les coupes budgétaires découlant des mesures d'austérité des Etats.

En outre, les grandes économies avancées, comme les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon, font face à des problèmes budgétaires de plus long terme à cause du vieillissement de la population ou d'Etats providence surdimensionnés, ce qui limite leur capacité à contribuer à la gestion de la demande.

Les initiatives récentes visant à assouplir la politique monétaire ont été un pas dans la bonne direction, mais, jusqu'à présent, elles n'ont pas semblé pouvoirchanger fondamentalement les choses.

Pour que la demande intérieure agisse en tant que moteur de la croissance, les politiques devraient transférer des ressources de l'investissement vers la consommation. Bien que les montants requis soient énormes, ils doivent être atteints si l'on veut éviter une longue période de croissance faible, de chômage élevé et de baisse du niveau de vie pour les plus pauvres.

La coordination internationale des politiques économiques devrait être renforcée pour faire face efficacement aux changements d'une telle ampleur. Il est absolument évident que l'austérité et les réformes domestiques ne sont pas suffisantes pour tirer la périphérie de la zone euro hors de la récession profonde dans laquelle elle se trouve.

UN BON BAROMÈTRE

La prise de conscience de l'échec des politiques actuelles est à l'origine du mécontentement social, de troubles civils et d'une instabilité politique croissante ; les élections récentes en Italie et la résistance de la population grecque aux efforts de réforme entrepris par Athènes sont, en la matière, un bon baromètre.

Ramener les économies périphériques de la zone euro sur le chemin de la croissance nécessite, plus que des réformes structurelles et un assainissement budgétaire, une réforme substantielle du système de gouvernance économique de l'union monétaire, en vue de rétablir la stabilité financière, de réduire les coûts d'emprunt et d'encourager la demande extérieure afin de compenser les effets de l'austérité.

Réformer la gouvernance implique d'importants progrès vers l'unification économique : centraliser la dette européenne par le biais des euro-obligations,mobiliser des fonds de secours suffisants permettant à la Banque centrale européenne (BCE) d'intervenir sur les marchés obligataires primaires, et établir à la fois une union fiscale et une union bancaire.

Il s'agit d'un défi de taille, compte tenu de la réticence de la plupart des Etats membres de l'UE à céder des compétences aux institutions européennes. Mais l'Europe doit s'engager de façon plus décidée dans cette direction. Dans le cas contraire, la spéculation sur les dettes nationales persistera, maintenant les coûts d'emprunt des pays de la zone euro à des niveaux incompatibles avec un soutien à la reprise économique.

En ce qui concerne la demande extérieure, il est peu probable que l'aide intra-européenne, sous la forme des politiques de relance dans les économies les plus fortes, s'avère suffisante, en raison, surtout, des conditions financières et politiques qui prévalent en Allemagne.

Un plan Marshall , mobilisant des ressources budgétaires de l'UE et des prêts supplémentaires par la Banque européenne d'investissement pour financer des projets dans les pays les plus faibles, pourrait être une alternative, mais elle manque de soutien politique.

SEULS LES PAYS ÉMERGENTS

A l'échelle mondiale, ni les Etats-Unis ni le Japon, ne sont en mesure d'apporterun stimulus externe important. Seuls les pays émergents pourraient doper la demande mondiale grâce à un effort coordonné visant à stimuler la consommation intérieure, qui, elle-même, dynamiserait les investissements.

En d'autres termes, un "New Deal" mondial semble être nécessaire. Les économies avancées devraient promouvoir des réformes structurelles visant àrenforcer la productivité. La zone euro devrait consolider son union monétaire. Quant aux économies émergentes et en développement, elles devraient soutenirles sources intérieures de croissance.

Pour qu'un tel accord soit possible, la coordination de la politique internationale par le G20 devrait être renforcée par la création d'un secrétariat permanent chargé defaire des propositions et des recommandations concernant les évolutions macroéconomiques et financières. Ce secrétariat devrait coopérer activement avec le FMI pour bénéficier de son analyse, notamment en ce qui concerne les taux de change.

Par ailleurs, la réforme financière mondiale doit avancer à un rythme plus rapide. Le secteur financier a besoin d'une réglementation plus stricte, d'une supervision renforcée et de mécanismes de résolution cohérents au niveau international afin de faire face aux problèmes posés par les très grandes institutions mondiales considérées comme trop importantes (ou trop complexes) pour faire faillite.

Enfin, un nouveau pacte commercial - peut-être, mais pas nécessairement, au sein du Cycle de Doha - est nécessaire pour assurer l'accès des grandes puissances du commerce mondial aux marchés étrangers. Cela est essentiel pourinspirer confiance aux pays asiatiques, qui pourraient alors se convaincre qu'une stimulation de la demande intérieure sert leurs intérêts. En outre, la libéralisation du commerce permettra d'augmenter la confiance des consommateurs dans le monde entier.

Le moment est venu pour un nouvel accord global destiné à rééquilibrer l'économie mondiale afin de la ramener sur le chemin d'une croissance forte et régulière (traduit de l'anglais par Timothée Demont. © Project Syndicate).



Yannos Papantoniou (Le Monde)

14/03/2013

Les mères porteuses...

Le 25 janvier, le ministère de la Justice, adressait une circulaire aux Procureurs de la République. Objet de ce texte : « La délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger », même ceux nés de mère porteuse. En plein débat sur le mariage et l’adoption pour tous, à l’Assemblée nationale, la circulaire a enflammé les opposants au mariage pour tous. Et a ouvert de grands espoirs aux associations. Or le texte concernerait une quarantaine d’enfants, et s’applique dans des conditions très précises. Et très restrictives.

 

Que dit la circulaire ?

Elle demande aux procureurs de la République et aux greffiers en chef de tribunaux de « délivrer des certificats de nationalité française (CNF) aux enfants nés à l’étranger » ayant un parent français et déclaré comme tel à l’Etat-civil du pays de naissance. Même « lorsqu’il apparaît, avec suffisamment de vraisemblance qu’il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestion pour le compte d’autrui ».

 

Pourquoi cette circulaire ?

Parce qu’il y avait deux interprétations. Face à une suspicion de gestation pour autrui, certains tribunaux acceptaient de délivrer ce certificat de nationalité française ; d’autres refusaient. La circulaire répond : « Le seul soupçon de recours à une telle convention (de procréation ou de gestation pour autrui) conclue à l’étranger ne peut suffire à opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française. »

 

Est-ce que toutes les naissances par mère porteuse à l’étranger sont légalisées ?

Non car la circulaire rappelle la condition sine qua non : il faut que les actes d’Etat-civil rédigés dans le pays de naissance de l’enfant « attestent du lien de filiation avec un Français ». Et, « à l’inverse, face à un acte d’Etat-civil non probant, le greffier en chef du tribunal d’instance sera fondé, après consultation préalable du bureau de la nationalité, à refuser la délivrance du certificat ».

 

Y a-t-il une modification de la loi sur la nationalité ?

Non car le ministère de la Justice le rappelle : « Est Français l’enfant dont l’un des parents au moins est français. » Même s’il est né à l’étranger. Seule contrainte soulignée plusieurs fois : l’Etat-civil du pays de naissance doit faire état de la filiation avec un ressortissant français.

 

Y a-t-il une modification de la loi sur les mères porteuses et la gestation pour autrui ?

Non. Elle demeure interdite en France. Et « s’agissant des cas de gestation pour autrui à l’étranger, la circulaire ne concerne pas la transcription des actes d’Etat-civil étrangers sur le registre d’Etat-civil français des enfants ». Ces enfants demeurent nés dans le pays de naissance. Il leur est cependant délivré un certificat de nationalité française.

 

Que permet ce certificat ?

« Il ne délivre pas la nationalité française », appuie le ministère. « Il l’atteste. C’est un mode de preuve de la nationalité. » « Ces enfants disposent d’une identité attribuée par leur pays de naissance qui produit des effets en droit français. Les parents de ces enfants étant français, ces derniers ont la nationalité française, par filiation », expliquait Christiane Taubira, ministre de la Justice, le 16 janvier, devant la commission des lois de l’Assemblée nationale.

 

Combien d’enfants sont concernés ?

Selon la ministre, « ces quatre dernières années, seulement 44 dossiers ont fait l’objet d’une transmission au parquet par un consulat via le ministère des Affaires étrangères. Dans 38 cas, il y avait bien eu gestation pour autrui. Pour l’année qui vient de s’écouler, on ne compte qu’une dizaine de dossiers transmis ».

Devant les députés, le 16 janvier, Christiane Taubira ajoutait même : « L’ambiguïté vient de ce que tous les effets de droit sont réalisés, mais qu’il n’y a pas de transcription dans le registre d’État-civil français. Pour la délivrance d’un certificat d’État-civil, ils sont donc obligés de saisir le consulat concerné, ce qui complique leur vie quotidienne. Notre réflexion est en cours sur cette transcription. Ces enfants sont français. Il faut qu’à un moment donné, ils apparaissent sur les registres d’État-civil, par exemple à leur majorité. Cette question est à l’étude : lors de leurs 16 ans ou de leurs 18 ans, nous pourrions opérer cette transcription de façon automatique ou par une procédure allégée. » Et la ministre annonçait l’envoi de la circulaire postée le 25 janvier.

 

Philippe SIMON. (Ouest-France)

05/03/2013

Zapping...


ZAPPING TÉLÉ DU 01/03/2013 

09/02/2013

Les réseaux de l'extrème...

08/02/2013

Les retraites...

retraite,informations,soucis,société,comprendre,savoir,réflexionLe Conseil d'orientation des retraites (Cor) a présenté, hier, un état des lieux complet du système des retraites. Avant une nouvelle réforme annoncée pour la fin de l'année.

Commandé par le Premier ministre, le rapport du Conseil d'orientation des retraites (Cor), qui devait être validé, hier soir, par les partenaires sociaux, dresse un état des lieux complet du système de retraite et de ses inégalités dans le secteur privé.

Ce document de 150 pages ouvre quelques pistes de réforme pour améliorer les pensions de retraite des assurés les plus pénalisés. Notamment les femmes et les bas salaires dont la carrière est souvent incomplète.

Trois options face au déficit

Le Cor propose ainsi de revoir la référence aux vingt-cinq meilleures années dans le régime général du privé, en excluant « les cinq plus mauvaises ou les 10 % des moins bonnes années ». Le rapport suggère également de modifier le nombre d'heures nécessaires pour valider un trimestre, soit l'équivalent de 200 heures au smic, total que n'arrivent pas toujours à réaliser les temps partiels durant la période.

Autre sujet à revoir : la méthode de calcul de la surcote qui bénéficie aux personnes cotisant au-delà de l'âge ouvrant les droits à retraite. Il désavantage les salariés ayant commencé à travailler jeune. Plus polémique, le Cor s'interroge aussi sur une éventuelle prise en compte de l'espérance de vie d'un retraité et de la pénibilité au travail...

Parfois inégalitaire, le système de retraite reste avant tout déficitaire. La réforme Fillon, qui a reculé l'âge de départ de 60 à 62 ans d'ici à 2017, prévoyait un retour à l'équilibre en 2020. Mais le Cor estime que le déficit serait plutôt de 22 milliards d'ici à 2020 et de 25 à 30 milliards en 2040. Il faut donc agir. Trois options s'offrent au gouvernement : augmenter le taux de prélèvement ; reculer l'âge de départ en retraite ; baisser le niveau des pensions.

Le Medef a déjà annoncé la couleur en réclamant le report de l'âge de départ à 63 ans. La baisse du niveau des pensions pourrait être plus simple à faire passer. Au moins dans un premier temps. Les partenaires sociaux étudient déjà la désindexation des pensions par rapport à l'inflation pour les retraites complémentaires. Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, l'a suggéré pour le régime de base.

Dans les prochaines semaines, une commission d'experts examinera les pistes de réforme avant la tenue d'une nouvelle conférence sociale, au printemps. L'objectif du gouvernement est de déboucher sur une réforme législative des retraites pour la fin de l'année ou en 2014.

Guillaume LE DU.

Source Ouest-France

06/02/2013

Joël de Rosnay et l'écologie...


Joël de Rosnay et l'écologie : quels scénarios?