Allez les yeux invisibles vers le beau.

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25/09/2009

Le Beigbeder nouveau est arrivé...

20/09/2009

Les derniers jours de Charles Baudelaire

 

images-1.jpegL'hôtel du Grand-Miroir est l'une de ces pensions bruxelloises, modestes et faussement coussues, qui jouissent d'une certaine réputation chez les négociants français de passage. La chambre est petite. Elle est meublée, comme toutes les chambres à cet étage, d'une table, d'un lit, d'une chaise au vernis fatigué, d'un coffre de bois, d'une carpette, d'une cuvette en émail où trempe un peu de linge. L'air y est lourd, écoeurant. un mélange, indéfinissable, d'absinthe, de tabac froid, de laudanum, de maladie. une lumière pauvre filtre à travers le drap du rideau et vient éclairer, sur le mur, le portrait d'un homme d'âge, à la délicate figure d'aristocrate d'ancien régime dont l'artiste semble avoir pris plaisir à souligner le contraste entre les pommettes, la fière hauteur du front, la perruque sévère et noire, le nez dur, un bec d'aigle - et puis, inattendue sous la barre des sourcils en broussaille, la singulière douceur d'un regard de compassion. sur le lit, près du coffre, il y a un homme enfin, vivant celui-là, un peu plus jeune, mais que la pâleur de son teint, ses yeux creux, la longueur de ses cheveux font ressembler au visage du tableau face à lui.

 

(Extrait du livre "Les derniers jours de Charles Baudelaire" de Bernard-Henri Lévy aux Editions Grasset)

15/09/2009

la petite note... de Franck (2).

 

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La Rentrée Littéraire...

En cette rentrée, il y a la rentrée littéraire... pour ceux que la lecture intéresse c'est toujours un événement !... Le choix cette année est large près de 650 livres sont sur les présentoirs, et  en ce qui me concerne mon choix se décante par affinités, sûr que j'en lirais quelques uns, même si je n'aime pas cet effet médiatique, cette overdose de livres au même moment. On parle de Nothomb, de Beigbeder, de De Vigan, de Delerm, de Fargues, de Besson... moi je viens d'acheter le roman de Patrick Poivre d'Arvor "Fragments d'une femme perdue" chez Grasset, je ne connais pas l'auteur-romancier n'ayant lu aucun de ses livres auparavant mais le personnage PPDA m'intrigue. Et à lire la quatrième de couverture nous sommes en plein dans la passion amoureuse... faut-il voir l'âme de midinette qui sommeille en moi ?... Sûr que j'aime bien lire des histoires d'amour, pourquoi pas l'histoire que PPDA raconte !?... Le Finkieltraut 'Un coeur Intelligent" m'intéresse aussi chez Stock/Flammarion, enfin le choix est vaste et pourquoi pas acheter un premier roman d'un auteur inconnu ?!... et  le roman de Justine Levy "Mauvaise Fille" chez Stock ou bien le Marie NDiaye "Trois femmes puissantes" chez Gallimard, dont on parle pour un important prix littéraire !...  Il y en a pour tous les goûts encore faut-il bien choisir ! C'était la petite note... de Franck. A bientôt pour une nouvelle petite...

03/05/2009

Qui aime quand je t'aime ? (2)

 

images.jpegQui aime quand je t'aime ?... Les Métamorphoses du désir.

 

"La mesure de l'amour est d'être sans mesure", a dit saint Augustin. Mais l'amour ne se mesure-t-il pas à ce qui nous est, ou non, donné ? L'amour est quantifié ; certainement est-ce plus simple que de le qualifier. "Comment tu m'aimes, disent les enfants, grand comme quoi ? Comme la Terre, comme le ciel ?" Si on demande ce qu'est l'amour, qui peut répondre ? Et s'entendre dire"je t'aime" ne suffit pas à nous convaincre si ces mots ne sont pas accompagnés d'actes qui en soulignent la véracité : des actes qui sont autant de preuves d'amour. Tu m'aimes un peu, beaucoup, à la folie... ? Prouve-moi que tu m'aimes ; prouve-moi combien tu m'aimes.


(Extrait du livre "Qui aime quand je t'aime ?" de C. Bensaid et J.-Y. Leloup aux Editions Albin Michel) à suivre...

09:35 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : essai, livre

08/04/2009

Kafka

 

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Kafka...


Pourquoi faut-il lire Kafka ?... Pour de multiples raisons, mais pour d'abord pour son humanité sous la carapace se cache un coeur tendre, car Kafka porte un regard lucide sur le monde. Il nous émeut par ses mots, sa profondeur d'esprit, nous captive par ses récits comme "La Métamorphose", "Le Procès" et bien d'autres... Cet homme seul dans la vie nous ressemble, il marche vers un lieu inconnu pour en percer les mystères et nous renvoyer l'image des choses qui nous tatillonne. Kafka sait mieux que nous marcher vers ces lieux où s'éternisent la vie, la vie aux accents métaphoriques, étranges et surprenants, presque oniriques qui nous plongent dans une angoisse subliminale voire refoulée. C'est pourquoi j'aime cet auteur car j'ai l'impression, à chaque instants, de marcher dans ses pas. 

 

Franck 

 

06:30 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, personnage