Allez les yeux invisibles vers le beau.

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08/12/2009

La petite note... de Franck (7).

Une nouvelle petite note...

Le rendez-vous de Copenhague est-il d'une grosse importance ?...

OUI, si on pense que le réchauffement de la planète nous concerne tous !

NON, si on pense que cela n'aura point d'effet sur le climat !...

Moi, je pense, à mon échelle, que tout cela est bien petit... non qu'il ne faut rien faire, mais que le réchauffement est dû à l'homme et, aussi, à la nature. Si le climat change, s'il se doit de changer (hélas) ce ne serait pas étonnant que cela soit cyclique. Mais les hommes ont leur part de responsabilité dans le réchauffement et l'activité humaine a, aussi, ses limites. Je crois, que par la nécessité des choses, ils (je parle des hommes) se mettront à la page et se diront que eux, aussi, ils se doivent d'avoir leurs limites dans le processus de l'évolution de la planète, que leur intelligence face à la nature, face à eux-mêmes a ses frontières dans leur propre compréhension du monde. Les hommes se doivent de réagir, est-ce que leurs capacités et volontés leur permettront de faire le bon choix ?... le pourront-ils ?...

(voir le livre collectif qui vient de sortir "Ethique et Changement climatique")...

Cliquez ici...

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

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04/11/2009

Prix Goncourt - Marie NDiaye

22/10/2009

Poème du jour...(7)

 

images.jpegle temps s'égoutte

 

couches poreuses dans le corps

l'argile fendillée du corps

et le temps et le reste

traversent

 

sans doute cela cesse

quand on est ras

corps jarre

des années d'eau

dans le ventre d'argile

jusqu'à trop plein corps

ruisselant

 

cela posé à terre

et la pluie

encore

 

mais plus pour lui.

 

 

(Poème de Antoine Emaz  - "Boue"/Deyrolle Editeur - 1997)

06:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, livre, boue, emaz

17/10/2009

Pour lire Edgar Poe...

 

images.jpegDOUBLE ASSASSINAT DANS LA RUE MORGUE de Edgar Poe

 

Les facultés de l'esprit qu'on définit par le terme analytiques sont en elles-mêmes fort peu susceptibles d'analyse. Nous ne les apprécions que par leurs résultats. Ce que nous en savons, entre autres choses, c'est qu'elles sont pour celui qui les possède à un degré extraordinaire une source de jouissances les plus vives. De même que l'homme fort se réjouit dans son aptitude physique, se complaît dans les exercises qui provoquent les muscles à l'action, de même l'analyse prend sa gloire dans cette activité spirituelle dont la fonction est de débrouiller. Il tire du plaisir même les plus triviales occasions qui mettent ses talents en jeu. Il raffole des énigmes, des rébus, des hiéroglyphes ; il déploie dans chacune des solutions une puissance de perspicacité qui, dans l'opinion vulgaire, prend un caractère surnaturel. Les résultats, habilement déduits par l'âme même et l'essence de sa méthode, ont réellement tout l'air d'une intuition.

 

(extrait du livre "Histoires Extraordinaires") en Poche.

08/10/2009

Méloé (extrait)

Pour lire quelques pages de "Méloé" de Franck Roy cliquez sur :Méloé (Roman en pdf).pdf

03/10/2009

Ce que doivent être les choses (extrait)

Pour lire quelques pages de "Ce que doivent être les choses" de Franck Roy cliquez ici :CE QUE DOIVENT ËTRE LES CHOSES - roman.pdf

06:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, livre, roman.

28/09/2009

Poème du jour... (13)

 

images-2.jpegLA ROUTE


Midi. J'ai faim. Je roule dans la bonne file et pourtant je laisse la place à la voiture de gauche car il est étranger, on dirait en vacances, et que je sais ce qu'il en est.

Aussi à la voiture jaune. Le conducteur est jeune. Hier, comme lui, j'avais des rendez-vous qui ne se manquent pas.

Et file le poids lourd qui pourrait m'écraser comme un lapin.

La femme qui rentre chez elle en vélo, les sacoches pleines passera avant. A son âge, on ne peut s'arrêter pour raccrocher en côte.

Cent mètres maintenant libres. Un capital à déguster. Le pied levé, je flâne. Des enfants, au bord, me hèlent : "On visite ?" De bon coeur, je ris. Salut le monde retrouvé. La voiture a parfois du bon.

 

(Poème de Georges L. Godeau  in "La Vie est Passée" aux Editions "Le Dé bleu - L'Idée Bleue")