Allez les yeux invisibles vers le beau.

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28/04/2011

La lumière sur le sentier... (3)

L'ambition est le premier de nos maux : le grand tentateur de l'homme qui s'élève au-dessus de ses semblables. Dans sa forme la plus simple, c'est la recherche d'une récompense. Constamment, elle détourne de leurs capacités supérieures des hommes d'intelligence et de valeur, et cependant elle est un instructeur nécessaire. Ses résultats se transforment, dans la bouche, en poussière et en cendre. Ainsi que la mort et l'isolement, elle montre finalement à l'homme que travailler pour soi, c'est aller au-devant d'un désappointement.

Mais bien que cette première règle semble si simple et si facile, ne passe pas trop vite à la suivante. Car les vices de l'homme ordinaire subissent une transformation subtile et réapparaissent sous une autre forme dans le coeur du disciple. Il est aisé de dire : " Je ne veux pas être ambitieux". Il n'est pas aussi facile de dire : " Quand le Maître lira dans mon coeur, il le trouvera parfaitement pur". L'artiste sincère, qui travaille pour l'amour de son art, est quelquefois plus franchement engagé dans le droit chemin que l'occultiste qui s'imagine n'avoir plus d'attachement pour soi, mais qui, en réalité, n'a fait que reculer les limites de l'expérience et du désir, et reporter son intérêt sur les objets que lui offre l'horizon élargi de sa vie.

Le même principe s'applique aux deux autres règles, d'apparence également simples ; médite-les longuement et ne te laisse pas tromper par ton coeur. Car maintenant, au seuil, une erreur peut réparer, mais si tu la gardes par devers toi, elle croîtra et porteras ses fruits, à moins que tu ne la détruises au prix d'une souffrance cruelle.

 

("La Lumière sur le Sentier" de Mabel Collins - Note 1 - Editions Adyar)

13/04/2011

La lumière sur le sentier... (2)

 

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1) Tue l'ambition.

2) Tue le désir de vivre.

3) Tue le désir du bien-être.

4) Travaille comme travaillent ceux qui sont ambitieux. Respecte ta vie comme font ceux qui la désirent. Sois heureux comme le sont ceux qui vivent pour le bonheur.

Chercher en ton coeur la racine du mal et détruis-là. Elle vit, féconde, dans le coeur du disciple dévoué comme dans le coeur de l'homme de désir. Seul, le fort peut la détruire. Le faible doit attendre sa croissance, en son épanouissement, sa mort. Et c'est une plante qui vit et se développe à travers les âges. Elle fleurit lorsque l'homme a accumulé sur sa tête des existences innombrables. Celui qui veut entrer dans le Sentier du pouvoir doit arracher cette chose de son coeur. Le coeur alors saignera, et la vie de l'homme semblera entièrement dissoute. Cette épreuve doit être subie : elle peut se présenter dès le premier échelon de l'échelle périlleuse qui mène au Sentier de vie ; elle peut tarder jusqu'au dernier. Mais souviens-toi, ô disciple, qu'elle doit être subie, et concentre sur cette tâche toutes les énergies de ton âme. Ne vis ni dans le présent ni dans l'avenir, mais dans l'éternel. Cette ivraie géante ne peut y fleurir. Pour effacer cette souillure de l'existence, il suffit de la seule atmosphère de l'éternelle Pensée.

 

(Extrait de la Première Partie de "La lumière sur le Sentier" de Mabel Collins)

12/03/2011

Jean Raspail... son livre controversé. (4)

10/03/2011

Jean Raspail... son livre controversé. (3)

08/03/2011

Hawking !...

 

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Ce qui participe depuis vingt cinq ans au succès des ouvrages de Stephen Hawking, c'est la qualité de l'écriture trés simple et efficace,avec des petites touches d'humour. On est confondu devant l'étendue des connaissances du savant. Les sujets traités vont des philosophes grecs à l'histoire des sciences à travers les ages avec ses grandes découvertes; Sans oublier la mécanique quantique, avec le principe d'incertitude et la non localité des particules; l'astrophysique et la cosmologie. Tout y passe, sauf les trous noirs qui n'entrent pas dans le cadre de l'ouvrage. Même si certains passages peuvent sembler ardus, ce n'est pas grave,l'essentiel est de suivre la pensée de Stephen pour comprendre où il va.C'est un voyage passionnant en compagnie d'un des plus grands scientifiques mondiaux. Quand à savoir si Dieu existe,ce serait trop facile de lire un ouvrage de 220 pages et d'avoir la réponse claire et definitive. C'est donc juste un élément de reflexion qui, il est vrai, tend vers la négative. En se basant sur les connaissances actuelles, Stephen Hawking se contente de dire que l'Univers n'a pas besoins de Dieu pour exister.Pour cela il faudrait quand même que la gravité existe en dehors de l'Univers, ce qui n'est pas si évident.Dans les dernières pages il s'applique à démontrer que la complexité engendre la complexité, et la complexité engendre à son tour une première forme d'intelligence,sans qu'il y ait besoin de baguette magique. 
Quelques bonnes phrases: 1- La philosophie est morte faute d'avoir réussi a suivre les dévelloppements de la science moderne(vont être comptant les profs de philo). 
2-Il est certes raisonnable de se demander qui ou quoi a créé l'Univers,mais si la réponse est Dieu, alors on ne fait que repousser le problème à la création de celui ci. 
3- Et si la théorie holographique se révèle correcte, nous et notre monde quadridimensionnel ne sommes peut-être que des ombres sur la frontière d'un espace temps à cinq dimensions. 
De nombreuses illustrations de qualité aident à la compréhension du texte . A la fin de l'ouvrage un glossaire permet de préciser les termes scientifiques. Un bon livre, passionnant, quelquefois ardu, jamais insipide, pas d'équations rébarbatives.

(Avis d'un lecteur sur Amazon)

06/03/2011

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04/03/2011

Poème du Jour...

 

images.jpegSUR LA COLLINE...

 

Sur la colline qui n'était inspirée que par les lèvres peintes

les yeux blancs s'ouvrent à la lumière de la fête

et la respiration va mourir de sa belle mort

On dirait qu'une main

se pose sur l'autre versant de la colline

et que les hommes crient

C'était du ciel de Dieu que tombaient les paroles absurdes

 

Maintenant partons pour la maison des algues

où nous verrons les éléments couverts par leur ombre

s'avancer comme des criminels

pour détruire le passager de demain

ô mon amie ma chère peur.

 

(Poème de Benjamin Péret - extrait de "Immortelle Maladie" - 1924)