Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/10/2011

Pensée du Jour...

Il vaut mieux suivre

le bon chemin

en boitant

que le mauvais

d'un pas ferme.

 

(Saint Augustin - Théologien romain d'Afrique)Unknown.jpeg

04/10/2011

Proses des ivresses... (17)


images.jpeg

 

Fruit du travail de la réalité, nous sommes tous comme des composants naturels de la nature ; le système élémentaire de notre force au réel délivrée de son apesanteur dans l’espace-temps. Tu disais que : « La quiétude n’est pas une fin en soi », mais tu disais aussi : « Que l’inquiétude crée de la peur ». Sachant que ce monde va ainsi, la force dont tu pourras en tirer pourrait suffire à satisfaire la convergence de ton moi intérieur avec l’autre. Que ce qui transforme ton être ne puisse être en aucun cas source à une méditation profonde, mais ce que l’on en fait, sage relaxation de l’esprit vers les manifestations les plus audacieux de ton incommensurabilité à te fondre en toi-même ! Présence intrinsèque de l’existence sur ta vie dans ce qu’elle a de plus riche, puissance de ta reconnaissance alors de ta personne avec ta conscience dans l’effort de celle-ci à te comprendre. J’aime à dire : « Que la conscience devient une vérité dès lors qu’elle s’accomplit dans sa plénitude. » Tous les canaux de ton intelligence sont en équation avec l’éveil que cela suscite dans le réel, toutes divergences néfastes sont obstruées aux abords de l’esprit par la seule distraction de l’indifférence à toi-même. Mais assure-toi que la délivrance se fait par ton abnégation à vouloir libérer tes sens. Tu proféreras dès lors que la soumission au désir est plus lente que sa souffrance à naître. Le parfait éveil te révélera à ta présence reconnue, les apparences flatteuses seront les clés. Le fil vital de nos existences se médite dans l’épanouissement de l’être et dans sa capacité à comprendre les cycles de celle-ci. Tu pourras dire alors : « Que ceux qui parviendront à atteindre leur identité propre seront les seuls à comprendre que la vie est bien plus forte que la mort.

 

(Prose inédite de Franck Roy à paraître dans "Chemins escarpés")

03/10/2011

Arbalète...


Arbalète

01/10/2011

Proses des ivresses... (16)

 

images.jpeg

De l’accomplissement vers la transcription se situe notre moi exposer qui fusionne de l’inconscient vers la conscience comme repère. De là naissent toutes choses de l’imaginaire vers la lumière infinie. Préliminaires de la libération du temps dont la faculté est d’être le moment privilégié de l’écoute de nos sens dans l’attachement d’eux-mêmes. Libres, nous allons dans l’intervalle du pouvoir de vérité et en harmonie avec soi. Grâce à cette expérience, la vie est toute promise au don que celle-ci nous donne. Le corps et l’âme prolongent le sens naturel dans la compréhension de la vie, de cette existence offerte à ta respiration interne et intime, celle dont émerge la vie réelle. La quiétude du bonheur intervient alors, d’où l’accomplissement de tes actes comme une prédisposition au bien-être, proche à cultiver l’esprit dans une lumière claire et jaillissante. Présence éveillée, lumière immuable dépossédée des démons de la nuit, essence limpide qui explose à ta sagesse spontanée et démonstrative. Compassion du besoin vers la pratique et connaissance de l’autre refuge du moment d’un lieu sûr et serein d’où surgissent des bienfaits immenses. Ordre familier de la conception du monde en simultanée avec nos consciences qui nous prédisposent à l’être dans son devenir par l’agrégat de nos sentiments. À ce moment, le cycle des existences s’accélère pour nous plonger dans un nouveau matin calme et bienheureux !

 

(Prose inédite de Franck Roy à paraître dans "Chemins escarpés)

30/09/2011

Pensée du Jour...

Ou bien parais

tel que tu es,

ou bien sois tel

que tu parais.

 

(Djalal al-Din Rumi - poète persan)images-1.jpeg

28/09/2011

Proses des ivresses... (15)

 

images.jpeg

 

Venait le moment de rentrer, de choisir parmi les herbes séchées, celles dont il allait préparer l'infusion. Il connaissait les herbes médicinales. Il aimait celles qui avaient poussé là où toutes les autres renoncent, sur des terres rocailleuses et arides où se perpétuent comme en osmose minérale des plantes ingrates et noueuses. L'hiver, il ranimait une grosse bûche, faisait chauffer l'eau à même le feu. Souvent, il oubliait, s'absorbait dans la flamme, se posait la question du premier homme qui avait vu le feu mais il ne savait plus si cela était folie ou histoire. La flamme qui dansait, la braise qui rougeoyait, lui penché sur le foyer, la chaleur sur ses cuisses. Il retardait, refusait tout mouvement. Il restait là à regarder des villes étagées et momunentales bâties comme des temples au centre d'invisibles empires et qui s'effondraient, s'éboulaient, se délitaient presque, gagnaient la cendre, déclinaient, s'éteignaient comme des îles lointaines, océanes ou cosmiques. Le bruit de l'eau l'éveillait alors et il se secouait, perplexe.

(Prose de Yves Buin - extrait de "Maël" - Ed. Christian Bourgois - 1938)Unknown.jpeg

26/09/2011

Poème du Jour...

jardin sans rivière

où mentir où mourir

 

je coupe l'hiver le nez

du givre, j'établis

le tocsin des jonquilles

 

pourquoi ?

jardin sans nom, de buis

pâle (résigné)

jardin des morts, des aimés

anonymes

jardin desséché (déjà oublié)

 

(Poème de Gaspard Hons extrait de "l'Orage en Deux" - Ed. Le Dé bleu")Unknown.jpeg