Allez les yeux invisibles vers le beau.

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20/05/2014

Trois maîtres de vie... (25)

images-2.jpegHormis les édits gravés de l'empereur, les premiers écrits bouddhistes à nous être parvenus datent seulement du 1er siècle avant notre ère. Rédigés en pali, la langue parlée dans le nord de l'Inde, assez proche du magadhi qui était en usage à l'époque du Bouddha, ils servent de référence quasi exclusive à l'école bouddhiste Theravada, dite aussi des Anciens, les autres écoles, comme celle de Mahayana, y adjoignant d'autres enseignements. Ces textes, écrits environ quatre siècle après la mort du Bouddha, sont très probablement le fruit d'une longue transmission orale Habitués à consulter des sources écrites - et désormais audio-visuelles et numériques -, nous avons oublié l'importance de la mémoire et de la transmission orale dans les sociétés traditionnelles. D'immenses récits pouvaient êtres appris et transmis fidèlement de génération en génération. De nos jours, en Inde par exemple, des récits-fleuves de milliers de vers avec une grande fidélité, bien qu'ils aient aussi été mis par écrits depuis longtemps. La vie et les enseignements du Bouddha ont donc été transmis oralement pendant plusieurs siècles, en un temps où la mémorisation était aussi usuelle que la mise par écrit aujourd'hui, soutenue par des procédés mnémotechniques comme la versification, la répétition, la mise en formules, le chant.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

à suivre....

18/05/2014

Le Miracle de la Pleine Conscience... (8)

Le miracle c'est de marcher sur la terre :

 

images-2.jpegDepuis qu'il considère le temps passé avec Joey et Sue comme le sien, Allen dit que son temps est illimité. Mais peut-être ne l'est-il qu'en principe, car il y a forcément des moments où il oublie de voir le temps qu'il passe à étudier les leçons avec son fils comme son propre temps. Il peut avoir envie que les choses aillent plus vite, devenir impatient et avoir l'impression de perdre du temps. Aussi, pour que le temps devienne illimité, pendant les leçons étudiées avec Joey, il faut qu'il garde à l'esprit "ceci est mon temps".

Cependant, il est inévitable qu'en de telles occasions l'esprit soit distrait par d'autres pensées ; et si l'on veut vraiment maintenir toute sa conscience éveillée (désormais, j'utiliserai le terme Pleine Conscience pour me référer au fait de garder une conscience éveillée à la réalité présente), il est nécessaire de pratiquer, dès maintenant, dans sa vie quotidienne, et pas uniquement dans les sessions de méditation.

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience" de Thich Nhat Hanh - Ed. " J'ai Lu" - 2008)

 

à suivre...

17/05/2014

Vient de Paraitre... (3)

Vient de Paraître :

 

Je viens de publier deux de mes récents ouvrages chez "Kindle Edition" en version numérique... sur le site d'Amazon.

 

Mon Roman "Ce que doivent être les choses" (Revu et corrigé) au prix de 2,68 Euros.(en téléchargement)...

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ainsi que "Chemins existants" Pensées Philosophiques et Spirituelles au prix de 2,68 Euros. (en téléchargement)...

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à suivre... (je vous raconterai d'autres chemins de lecture à travers ce site).

(Pour que ceux que la lecture intéresse)...

 

16/05/2014

Poème du jour...

dickinson,américaine,poétesse,recueil,quatrains,auteure,poésie,réflexions,comprendre,savoirElle n'a que sa Grâce,

Et celle-ci, si peu s'étale,

Qu'il faut un art pour la déceler,

Un autre Art, pour la louer.

 

(Poème d'Emily Dickinson - extrait de "Quatrains" - Poésie/Gallimard - 2011)

14/05/2014

Chemins & Dialogues... (18)

Chemin... (18)

 

 

chemins, dialogues,manuscrit,kraly,philosophique,spirituelle,réflexions,écrivain,comprendre,savoir,mutation,existentielCe temps où notre mémoire installa dans notre inconscient de vagues territoires sonores, de là un son à peine perceptible et bien précis s’en dégagea pour paraître d’une évidence à notre conscience. Alors fallait-il en comprendre son chant et sa voix si lumineuse pour qu’elle nous parvienne heureuse à notre intelligence. Son inspiration, depuis notre naissance, existe par sa vivacité et sa fluidité, de son élégance de se mouvoir en nous comme la raison essentielle de nos vies. Dans chacun de nous réside une symphonie, mais elle s’appelle euphonie, elle se révèle à nous dès lors que l’on saisit son chant par notre conscience. Après son avènement en nous, il faut l’écouter, car sa voix se distingue de toutes celles qui nous perturbent. Elle se veut mélodieuse et apparaîtra toujours positive, elle ne demeure pas moins une source d’agréables joies. Une fois entrer dans votre fonctionnement de votre cerveau, elle vous fait voir le monde autrement, elle possède des yeux et une intelligence qui épouse vos yeux et votre intelligence  !

 

&

 

Dialogue...(18)

 

 

De notre mémoire échappe ce son si éclatant à notre inconscient comme une gamme subtile de cette symphonie qui demeure en nous. D’une évidence concrète, son chant, sa voix que j’appelle euphonie se dégage de ces temps anciens où elle réside. Elle nous parvient dans sa générosité et son sens positif par son élégance et son besoin de se mouvoir en nous. Vivant apparaît son arpège; elle se veut brillante; source de volupté; sa créativité en réalise la raison essentielle à nos vies. Dans notre cerveau et par notre conscience existent nos yeux et notre intelligence qui se révèlent à nous et nous illuminent d’un autre monde plus étincelant.

 

 

 

(Pensée & Réflexion inédites de Pôl Kraly in "Chemins et Dialogues" - à paraître)

11/05/2014

Les cellules souches...

Voilà un livre à lire, un de plus me direz-vous, sauf que celui-ci est une urgence (je ne l'ai pas encore lu mais un article dans "Médiapart" m'alerte !)...

 

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à suivre...

10/05/2014

Poème du jour...

Unknown.jpegEn printemps …


En printemps, quand le blond vitrier Ariel
Nettoie à neuf la vitre éclatante du ciel,
Quand aux carrefours noirs qu’éclairent les toilettes
En monceaux odorants croulent les violettes
Et le lilas tremblant, frileux encor d’hier,
Toujours revient en moi le songe absurde et cher
Que mes seize ans ravis aux candeurs des keepsakes
Vivaient dans les grands murs blancs des bibliothèques
Rêveurs à la fenêtre où passaient des oiseaux…
Dans des pays d’argent, de cygnes, de roseaux
Dont les noms avaient des syllabes d’émeraude,
Au bord des étangs verts où la sylphide rôde,
Parmi les donjons noirs et les châteaux hantés,
Déchiquetant des ciels d’eau-forte tourmentés,
Traînaient limpidement les robes des légendes.

Ossian ! Walter Scott ! Ineffables guirlandes
De vierges en bandeaux s’inclinant de profil.
Ô l’ovale si pur d’alors, et le pistil
Du col où s’éploraient les anglaises bouclées !
Ô manches à gigot ! Longues mains fuselées
Faites pour arpéger le coeur de Raphaël,
Avec des yeux à l’ange et l’air ” Exil du ciel ” ,
Ô les brunes de flamme et les blondes de miel !

Mil-huit-cent-vingt… parfum des lyres surannées ;
Dans vos fauteuils d’Utrecht bonnes vieilles fanées,
Bonnes vieilles voguant sur ” le lac ” étoilé,
Ô âmes soeurs de Lamartine inconsolé.
Tel aussi j’ai vécu les sanglots de vos harpes
Et vos beaux chevaliers ceints de blanches écharpes
Et vos pâles amants mourant d’un seul baiser.
L’idéal était roi sur un grand coeur brisé.

C’était le temps du patchouli, des janissaires,
D’Elvire, et des turbans, et des hardis corsaires.
Byron disparaissait, somptueux et fatal.
Et le cor dans les bois sonnait sentimental.

Ô mon beau coeur vibrant et pur comme un cristal.

Albert Samain, Le chariot d’or