Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/01/2014

Le Miracle de la Pleine Conscience... (4)

La tasse entre vos mains :

 

images-2.jpegJ'ai un ami très proche aux Etats-Unis qui s'appelle Jim Forest. Lorsque je l'ai rencontré, il y a huit ans, il travaillait avec l'Association catholique pour la paix (Catholic Peace Fellowship). L'hiver dernier, Jim m'a rendu visite. D'habitude, je fais la vaisselle juste après le dîner pour ensuite m'asseoir et prendre le thé avec mes invités. Un soir, Jim m'a demandé s'il pouvait laver la vaisselle. Je lui ai dit : "C'est d'accord, mais il faut le faire selon les règles de l'art." Jim a répliqué : "Allons, pensez-vous que je ne sois pas capable de le faire correctement ?" Je lui ai répondu : "Il y a deux manières de laver la vaisselle : la première, c'est laver la vaisselle pour avoir des assiettes propres ; la seconde, c'est laver la vaisselle pour laver la vaisselle. " En entendant cela, Jim s'est réjoui : "Eh bien, je préfère nettement la deuxième solution : laver la vaisselle pour laver la vaisselle !" Ce jour-là, je lui en ai transmis la responsabilité pour la semaine. Depuis, Jim sait faire la vaisselle.

Lorsque nous nettoyons les assiettes, si nous pensons uniquement à ce qui nous attend - une tasse de thé par exemple - nous allons tenter de nous débarrasser de la vaisselle au plus vite. Celle-ci devient une véritable corvée, un moment franchement déplaisant. Ce n'est pas laver la vaisselle pour laver la vaisselle.  De plus, pendant tout ce temps, nous ne sommes pas vraiment vivants car complètement ignorants du fait que c'est un authentique miracle de la vie que d'être debout, là près de l'évier ! Le problème est le suivant : si nous ne savons pas faire la vaisselle, il y a fort à parier que nous ne saurons pas non plus apprécier notre tasse de thé. Quand nous boirons notre thé, nous penserons à tes tas d'autres choses, remarquant à peine la tasse entre nos mains. Nous nous trouvons constamment aspirés par le futur, totalement incapables de réellement vivre la moindre minute de notre vie. Le miracle, c'est de vivre profondément le moment présent.

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience " de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai lu" - 2008)


à suivre...

06/01/2014

Poème du jour...

poésie,dickinson,poètesse,américaine,quatrains,poème,talent,écrivaine,réflexions,amour,terre,créerNon qu'il s'en aille - nous l'aimons davantage

lui qui étant là nous guidait.

Par-delà le seuil mercantile de la Terre,

car ce qu'il mut, il le créait.

 

(Poème de Emily Dickinson - "Quatrains" - Poésie/Gallimard - 2002)

05/01/2014

Chemins & Dialogues... (7)

livre,essai,essayiste,écrivain,kraly,philosophie,pensée,chemin,dialogue,réflexions,comprendre,savoir

Chemin… (14)

 Sûr qu’il nous reste dans la conscience cette chose si belle à percevoir, à voir éclore comme une pensée au soleil. Cherchons à savoir son langage, de sa propre vie qui sommeille en nous comme une image sereine, dès lors que nous connaîtrons son verbe... La vie s’ouvrira, alors, comme une fleur et s’épousera à toutes les chances extraordinaires ; là se situe la vérité. Être dans le positif, être toujours en quête de cela, se mouvoir à cette idée que le positif crée l’existence, et fait naître l’espoir. Toutes les situations heureuses ont une histoire saine et régénérante qu’il nous faut savoir apprendre, ce langage universel auquel je crois vient de cette présence qui s’adapte le mieux à l’élévation de l’esprit par le cœur, cela se conjugue ainsi, cela s’ajuste à nos âmes.

 

&

 

Dialogue… (14)

 

 De la conscience vit ce qui nous fait éclore : une pensée positive, celle qui se situe au zénith, près du soleil. Un langage se propose, ainsi, de nous connaître, il se veut universel et facile d’accès, sa propre facilité tient à ce qu’il nous arrive par le cœur. Son message se veut direct et sans détour, il s’ouvrira à nous comme une fleur dès lors que nous aurons voulu qu’il existe en nous. Ne cherchons pas à dissimuler sa vie ; sa vie demeure dans nos cœurs et notre esprit. Sachons lui donner une belle lumière pour qu’il puisse chanter à notre voix. Il s’amusera à nous dire que les beaux voyages sont à faire, dans l’élévation de nous-mêmes.

 

 

(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)

à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04/01/2014

Trois maîtres de vie... (19)

lenoir,jésus,socrate,bouddha,livre,écrivain,philosophe,essai,réflexions,comprendre,savoir... L'hypothèse de leur non-existence historique pose en effet davantage de problèmes que celle de la réalité de leur existence. C'est donc surtout en raisonnant par l'absurde que les historiens sont arrivés à la conviction que ces trois personnages ont bel et bien existé. S'ils étaient des mythes, comment expliquer que ceux qui ont transmis leur message aient été si imprégnés par leur personnalité, parfois au point de sacrifier leur vie, comme ce fut le cas de la plupart des apôtres de Jésus ? On donne moins aisément sa vie pour un mythe que pour un personnage bien réel avec qui on a entretenu des liens affectifs à toute épreuve. Les Evangiles, qui racontent la vie de Jésus, manifestent l'amour et l'admiration puissante de ses disciples à son égard. On ressent aussi dans les écrits de Platon, le principal disciple de Socrate, tout l'amour qu'il portait à son maître. Ses écrits ne sont en rien désincarnés, mais témoignent d'une émotion très humaine, d'une sympathie presque palpable. Ecrites plusieurs siècles après la mort du maître, les vies du Bouddha n'ont guère cette saveur et ce parfum d'authenticité du témoignage direct. Mais la même question se pose à l'historien : comment expliquer que des générations d'hommes et de femmes aient entièrement consacré leur vie à suivre les pas d'un homme qui n'aurait pas existé ? Il y a indiscutablement eu un événement majeur qui a bouleversé Pierre, Platon, Ananda et tant d'autres à leur suite. Ces proches ou lointains disciples nomment cet événement "Jésus", "Socrate" et "Bouddha". Qu'ils aient fidèlement retransmis la vie et les paroles de leurs maîtres est un autre problème, sur lequel je reviendrai. Mais nul doute que leur vie a été marquée par quelque chose de tangible, par une voix, par un discours, par des gestes qui émanaient de "quelqu'un". C'est la mémoire orale tout d'abord, puis l'écrit, qui nous ont légué le nom de ce "quelqu'un".

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)


à suivre...

27/12/2013

Textes pour grandir... (3)

ITINÉRAIRE D’UN HOMME

  

images-2.jpegPenser, méditer, il veut comprendre le message que sa conscience a mis en place. Son savoir apparaît immense, mais lui se montre démesurément ridicule aux yeux de certains. Sa force, sa capacité à pouvoir par sa seule volonté de lancer ses chevaux de son cerveau à l’assaut de ces imbéciles l’emprisonne dans le recoin de sa richesse intérieure. Mais comme sa connaissance se rêve sans limites, il a peur de tirer sur les rênes pour freiner son intelligence. Un itinéraire favorable, alors, se trace merveilleusement devant lui, vers une de ces directions, dont son esprit à la possibilité d’en mesurer la longueur. Il prend à nouveau conscience du beau voyage à parcourir, pour aller vers ce point de mire, vers ce soleil éclatant. Ainsi, son inconscient s’entête à le dévier de cette route enchantée, pourquoi ne pas comprendre ou ne pas aimer le sérieux de cet homme, de toute évidence, il possède en lui de sublimes songes. Par prouesses, il emmena ses acolytes vers la rivière de l’existence et sur le chemin de l’amour, car l’important pour nous tous réside dans le devoir de vivre, d’espérer, et de croire. Non seulement en nous-mêmes, mais à cette lumière qui brille à distance. De la sorte s’épanouit la grâce de cette noble âme dont le destin s’obstine dans sa tête à ce que la vie devient la plus positive pour l’universel monde.


(Texte inédit de Pôl Kraly - "Itinéraire d'un homme vers la lumière").


à suivre...

26/12/2013

Poème du jour...

gautier,poète,poésie,noël,joie,détente,réflexionsNoël
Théophile Gautier (1811-1872)

 

Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.

Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.

Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.

La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "

 


22/12/2013

Poème du jour...

 

images-2.jpegRêvé pour l'hiver

 

L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose

 


Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.

Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue égratignée...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...

Et tu me diras : " Cherche ! " en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête

- Qui voyage beaucoup...


Arthur Rimbaud