27/10/2013
Chemins & Dialogues... (2)
Chemin… (2)
À travers notre propre expérience, suivons infiniment notre parcours, celui qui nous conduit à nous-mêmes dans les dédales de notre vécu. C’est le moment d’apprivoiser notre destin, par la seule force d’être constamment dans le positif des choses. C’est comme cela que nous nous construisons, c’est comme cela que l’être devient lui-même dans son entité. Force est de constater que cette « délivrance » nécessaire se fait dans une complicité absolue de notre conscience, savoir l’entendre est primordial, savoir vers quoi ou vers où elle nous mène est essentiel. Il est capital et cela n’est pas simple d’entendre sa voix, car, elle est notre passé, aussi bien que notre futur et cela dans notre présent. Toutes définitions venant de ses suggestions ne peuvent être pour nous, sujets à satisfaction pour le monde à venir. Être les garants du savoir de son langage fait de nous des humains plus que vivant, cela fait de nous des êtres d’esprit.
&
Dialogue… (2)
Sommes-nous en mesure d’entendre la voix qui résonne en nous, cette voix si sonore et si intelligente ? Encore faut-il la dissocier des autres voix, car si sonore qu’elle soit, elle peut se perdre dans les méandres audacieux de notre inconscient. Alors, comment la reconnaître ? Il suffit d’être en harmonie, lorsqu’elle nous vient en soi (pas toujours facile), d’être en nous-mêmes. Elle nous parvient dans sa singularité en osmose avec notre conscience, car la voix est bien distincte de notre pensée, même si son émanation vient d’elle-même, je l’appelle ainsi « la voix unique. » Celle qui nous perçoit, qui nous dirige, elle est savante et constructive, elle nous enseigne le vrai sans détour. Son honnêteté se résume par sa façon de nous guider dans les dédales de notre cerveau. La voix de la conscience est précieuse et nous préserve, il faut savoir l’entendre avec intelligence.
(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître... (peut être... rire)
à suivre...
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25/10/2013
Chemins escarpés... (18)
La création, comme support à nos vies latentes, se vit dans les pratiques auxiliaires de nos attentes spirituelles. Évocation de nos âmes, enfin, libres de s’aimer mutuellement et harmonieusement. Toutes actions s’accomplissant dans le mouvement parfaitement adapté aux situations les plus abracadabrantesques de l’existence, dans un ensemble ondulant sur lui-même. Dans cet espace approprié, les corps s’unissent d’une matière noble faite d’atomes et de molécules heureuses qui sous l’impulsion de celles-ci se recompose magiquement et de façon naturelles en un corps particulier. Dans cette symbolique de la matière devenant lumière, l’esprit intervient miraculeusement dans cet agglomérat inné. La représentation dorée de tout cela en fait un décor de rêve autour de nous, une fois, que ces éléments ont pris chair. Tout consiste à convoquer nos consciences avec les humains dans leur substance initiale, un nouveau cycle positif se juxtapose à la réalité de son environnement. Ainsi s’invente la mouvance sereine de l’être dans l’équilibre magnifique de son apothéose à renaître dans la pureté architecturale de lui-même. La conscience vient à dire : « Que la beauté des êtres est faite de cette lumière qui brille dans l’élégance des âmes qui s’y raccordent ». La photogénie, alors, de l’humanité s’inscrit dans la concordance des lieux dans une séduction comblée de nos cœurs en émois.
(Pensées philosophiques et spirituelles inédites de Pôl Kraly in "Chemins escarpés" - à paraître)
à suivre...
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20/10/2013
Chemins & Dialogues... (1)
Chemin… (1)
De la discipline essentielle comme instrument de mesure, pour que l’on puisse voir nos limites. Chercher à comprendre ce que la conscience nous enseigne, par rebond, par souffle, par apprentissage, nul doute à avoir pour polir tout cela. Refermons nos essences naturelles faites d’intelligence, laissons nos esprits apprivoiser le sens vers ce que la conscience nous dicte, toute la puissance est là et fermente depuis bien longtemps déjà. Allez vers la source même, pour en connaître l’origine savante qui fait que tout s’améliore lorsque celle-ci est au service d’un esprit en transe avec son environnement. C’est ici au-delà des mots dans l’affectation que ceux-ci veulent bien nous prédisposer à être, qu’il faut errer sur ce chemin providentiel, car il est à lui seul le plus facile à parcourir. La liberté est nécessaire si on l’encourage à se développer… En ce sens, on ne peut lui trouver que des qualités.
&
Dialogue… (1)
De cette discipline, comme base à être une unité de mesure pour produire par l’esprit, en plein accord avec la conscience, cette essence naturelle qui nous propulse. Sachons en parcourir ce chemin pour savoir ce qui motive nos émotions, améliorons le sens que l’on veut bien donner à ce chemin. L’essentiel n’est-il pas d’exister par les mots dans l’effort de l’esprit, ce qui est un dur apprentissage, de se nourrir, ainsi, de ces choses qui font une conscience en accord avec son environnement ? Être dans cette transe nécessaire est le fruit qui donnera sens à cet itinéraire particulier. De son origine, nous avancerons, car cette orientation se développera selon notre marche vers l’intelligence.
(Pensées & Réflexions de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)
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17/10/2013
Poème du jour...
Pour aider nos Côtés plus Sombres
Des Heures salubres sont dispensées
Qui à défaut de rendre apte à la Terre -
En silence rompent au Ciel -
(Extrait de "Quatrains" de Emily Dickinson - Ed. Poésie/Gallimard - 2006)
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14/10/2013
Chemins escarpés... (26)
Les discours des hommes sont faits d’étoiles pleureuses, alors ils envoient des messages codés aux planètes pour qu’elles changent l’orientation de ces mêmes étoiles. Le cosmos passe par une mutation qui perturbe l’étude de l’organisation synchronisée de l’horloge du physicien qui ne constate que ses désillusions, face à l’origine du monde, qui a des pouvoirs supérieurs, plus privilégiés qu’il ne pense. Il prend conscience alors, ce chercheur, de son erreur et de son approximation. C’est, alors, que Dieu intervient et décide en accord avec les consciences humaines de créer un nouveau big-bang d’amour qui viendra tout orchestrer. De ce discours, l’homme en aura une autre vision magique, celle que l’univers lui imposera, cela le fera changer d’opinion. C’est ainsi que les étoiles deviendront rieuses et qu’elles enverront des messages bien fondés à l’esprit des humains qui s’apercevront qu’il n’y a pas qu’eux dans la galaxie. D’autres galaxies révéleront leur intelligence en complément de la nôtre. Ainsi l’heure à nos montres changera au plus grand bénéfice de ceux qui auront la certitude que le monde est vaste, et qu’il change, qu’un nouveau soleil vient à briller dans le cœur des hommes pour plus de chaleur, car un nouveau big-bang vient d’éclater, un big-bang d’amour. Énergiquement, la vie s’en trouvera modifiée et se libèrera des contraintes usuelles et conformistes qui s’attachaient à elle. C’est alors que notre esprit prendra son essor et viendra telle une abeille se poser sur une fleur, ainsi le cycle des moissons à nouveau s’offrira à nous sur une nouvelle Terre dans un univers reconstitué. Les consciences unifiées en un seul mot diront : « Le moment est approprié pour que ce Nouveau Monde soit éternel ».
(Pensées Philosophiques et spirituelles de Pôl Kraly in "Chemins escarpés" - à paraître... - je l'espère -)
à suivre...
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11/10/2013
René Char... (Le Poète)
Fureur et mystère en
« Poésie/Gallimard »,
édition de 1967
« Certes, il faut écrire des poèmes, tracer avec de l’encre silencieuse la fureur et les sanglots de notre humeur mortelle, mais tout ne doit pas se borner là. Ce serait dérisoirement insuffisant », confie René Char à son copain Francis Curel, en 1941. Les récents événements politiques, la guerre, le nazisme, la Collaboration requièrent, à son sens, à la fois le silence de l’écrivain et l’action secrète de l’homme. Démobilisé lors de l’armistice de 1940 après avoir combattu en Alsace, Char s’est donc engagé dans la Résistance sous le nom de Capitaine Alexandre ; et, contre l’« incroyable exhibitionnisme » dont font alors preuve « trop d’intellectuels », il a choisi de ne rien publier durant le temps que durerait l’Occupation. Ce qui ne l’empêche bien naturellement ni d’écrire, ni déjà de songer à un livre qui se placerait sous l’« exaltante alliance » de la fureur et du mystère : « c’est un peu solennel, mais c’est une ville de greniers et de pas millionnaires le rapprochement de ces deux mots », explique-t-il à un autre copain, Gilbert Lely, le 15 octobre 1941.
Depuis 1940, son existence est rude. Il s’est retiré à L’Isle-sur-le-Sorgue puis dans les Basses-Alpes, à Céreste. Au mur de sa chambre chez ses amis Roux, une reproduction du Prisonnier de Georges de La Tour, avec une photographie d’Arthur Rimbaud à seize ans ; et sur la table, une boîte bleue, ronde et plate, qui contient tantôt des détonateurs, tantôt du tabac. Les poèmes qu’il écrit s’apparentent alors aux aphorismes d’Héraclite, mais s’en distinguent en ceci que les textes du Grec reposent sur une totalité dont nous ne possédons plus que des éléments épars. Char cherche à prolonger le Le Marteau sans maître (1934) et les autres textes qu’il a publiés avant-guerre dans les revues surréalistes, où il exprimait déjà une forme éruptive de révolte, rimbaldienne celle-là contre les mœurs et contre une certaine pratique archaïque de la poésie, « pourrie d’épileurs de chenilles, de rétameurs d’échos ». Dans un carnet qui ne le quitte pas, il consigne aussi sous forme de notes ses pensées ; il rapporte, dans l’urgence, la mort de ses amis résistants, comme celle de Roger Bernard, abattu par les SS à portée de son propre fusil mitrailleur. Il se dégage de ces feuillets une impression paradoxalement contemplative. « Ces notes n’empruntent rien à l’amour de soi, à la nouvelle, à la maxime ou au roman. Un feu d’herbes sèches eût tout aussi bien été leur éditeur ». En juillet 1944, au moment de partir pour Alger, Char cache soigneusement son carnet des jours de résistance. Il entre en rapport avec la revue Fontaine, à laquelle il donne plusieurs poèmes à partir du mois d’août, ainsi qu’aux Cahiers d’Art et àL’Eternelle Revue, créée par Eluard dans la clandestinité. En septembre, il retrouve son carnet, qu’il s’empresse de détruire, non sans avoir pris copie de la partie « Journal » et des notes, intitulant l’ensemble Feuillets d’Hypnos. Après quoi, il essaie de mettre de l’ordre dans sa « manière de voir et d’éprouver qu’un peu de sang a […] tachée, à [s]on corps défendant ».
(Poésie de René Char -Ed. Poésie/Gallimard - 1967)
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09/10/2013
Chemins escarpés... (25)
Il nous faut produire des affections durables, toutes les civilisations en procurent dans les entrailles de leur corps. Nous avons ce besoin impérieux de les fabriquer en masse pour faire l’éloge de nos consciences, chercher à distiller ces états élémentaires de nos constitutions. L’attachement est le message important de nos engagements avec l’autre ou les autres. Pour que l’on puisse renaître à nos émotions impulsives, il nous faut savoir transformer ces états par une concentration essentielle de notre Moi profond. La fermeté que nous nous imposons doit nous délivrer de nos chaînes, l’esprit se fera entièrement à ces prédispositions nécessaires de ce qui nous permettra d’évoluer vers un être ou des êtres en parfaite harmonie avec leurs pensées. Le bonheur se gagne ainsi par cet échange de procédés immuables et irréversibles, nos affections par compassion nous en offrent la parfaite humanité. Notre cœur n’en demande pas moins, car il est à la base de cette belle chose, ainsi naissent nos sentiments qui nous conduisent à la volupté sereine du septième ciel. La joie que cela nous donne fait de nous l’aspiration de tous nos émois assemblés au fond de l’humain. Il en ressort disposé à acquérir et surtout à recevoir, l’affect des autres hommes, magnifique osmose de ce que nous sommes capables d’engendrer. Force est de constater que la durabilité de nos liens se forge avec l’intelligence.
(Pensées philosophiques et spirituelles de Pôl Kraly in "Chemins escarpés" - à paraître)
à suivre...
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