Allez les yeux invisibles vers le beau.

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14/11/2012

Poème du jour...

De la nature effleure la douce Guitare

A moins de connaître l'Air

Sans quoi tout Oiseau te désignera

Comme un trop précoce Barde.

 

(Poème de Emily Dickinson - "Quatrains" - Ed. Poésie/Gallimard - 2011)

13/11/2012

D'un corps à l'autre... (Chapitre 4... 22)

Chapitre 4 "Allez... toujours allez"... (22)



J’intégrai ce corps encore une nouvelle fois par l’anus, j’aurai pu y entrer par d’autres cavités : par la bouche, le nez, les oreilles, le vagin, tous ces orifices se prêtent à l’arrivée dans ce lieu magique. L’anus me paraissait le plus usuel, le plus naturel, le plus original et sans nul doute le plus désagréable. Je repris mon souffle avant de reprendre mon chemin, je fis le point. Je retirai de ma besace une gourde en peau de bête pour boire quelques gorgées avant de reprendre ma route. J’essayais de récupérer mes esprits — ma survie en dépendait —, j’étais fier d’être cet explorateur du corps intérieur de cette femme dont je ne connaissais rien. J’allumai ma lampe torche et poursuivit mon chemin...


(Extrait de "Un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)


à suivre...

10/11/2012

Petit traité de vie intérieure... (1)

Prologue

 

images-2.jpegExister est un fait, vivre est un art.

Nous n'avons pas choisi de vivre, mais il nous faut apprendre à vivre comme on apprend à jouer du piano, à cuisiner, à sculpter le bois ou la pierre. C'est le rôle de l'éducation. Pourtant, celle-ci se préoccupe de moins en moins de transmettre un savoir-être, au profit d'un savoir-faire. Elle vise davantage à nous permettre de faire face aux défis extérieurs de l'existence qu'aux défis intérieurs : comment être en paix avec soi-même et avec les autres ? Comment réagir face à la souffrance ? Comment nous connaître nous-mêmes et résoudre nos propres contradictions ? Comment acquérir une vraie liberté intérieure ? Comment aimer ? Comment finalement accéder à un bonheur vrai et durable, qui relève sans doute davantage de la qualité de relation à soi-même et aux autres que de la réussite sociale et de l'acquisition de biens matériels ?

 

(Extrait de "Petit traité de vie intérieure" de Frédéric Lenoir - Ed. "Plon" - 2012)

à suivre...

04/11/2012

La Lumière sur le sentier... (29)

images-2.jpegLes opérations des lois actuelles du Karma ne doivent pas être étudiées par le disciple avant que celui-ci soit arrivé au point où ces lois ne peuvent plus l'affecter. L'Initié a le droit de demander les secrets de la nature et de connaître les lois qui gouvernent la vie humaine. Il a conquis ce droit par le fait même de s'être libéré des règles qui gouvernent la vie de l'homme. Il est devenu un fragment reconnu de l'Elément divin et n'est plus affecté par ce qui est passager. Il obtient alors la connaissance des lois qui gouvernent les conditions temporaires. C'est pourquoi, toi qui désires comprendre les lois du Karma, tente premièrement de te libérer de ces lois, et tu ne pourras y arriver qu'en fixant ton attention sur ce que ces lois n'affectent pas.


(Extrait de "La lumière sur le sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar" - Première édition 1887)

Suite & fin.

02/11/2012

Emily Dickinson...

images-2.jpegEmily Elizabeth Dickinson, née le 10 décembre 1830 et morte le 15 mai 1886, est une poétesse américaine. Née à Amherst dans le Massachusetts, dans une famille aisée ayant des liens communautaires forts, elle a vécu une vie introvertie et recluse. Après avoir étudié dans sa jeunesse, durant sept ans à l'académie d’Amherst, elle vit un moment au séminaire féminin du mont Holyoke avant de retourner dans la maison familiale à Amherst. Considérée comme une excentrique par le voisinage, on la connaît pour son penchant pour les vêtements blancs et pour sa répugnance à recevoir des visiteurs voire, plus tard, à sortir de sa chambre. La plupart de ses amitiés seront donc entretenues par correspondance.

Bien qu’ayant été un auteur prolifique, moins d’une douzaine de ses presque mille huit cent poèmes ont été publiés de son vivantN 1. Ceux qui furent publiés étaient généralement modifiés par les éditeurs afin de se conformer aux règles poétiques de l’époque. Les poèmes de Dickinson sont uniques pour leur époque : ils sont constitués de vers très courts, n’ont pas de titres et utilisent fréquemment des rimes imparfaites et des majuscules et une ponctuation non conventionnelle1. Un grand nombre de ses poèmes traitent de la mort et de l’immortalité, des sujets récurrents dans sa correspondance avec ses amis.

Même si la plupart de ses connaissances devaient savoir qu’Emily Dickinson écrivait, l’étendue de son œuvre ne fut connue qu’après sa mort, en 1886, quand Lavinia, sa plus jeune sœur, découvre sa cachette de poèmes. Son premier recueil est publié en 1890 par des relations personnelles, Thomas Wentworth Higginson et Mabel Loomis Todd, qui en altéreront fortement le contenu. Ce n’est qu’avec l’édition de Thomas H. Johnson en 1955, Les poèmes d’Emily Dickinson (The Poems of Emily Dickinson), que paraît pour la première fois un recueil complet et pratiquement intact de son travail. Malgré des critiques défavorables et un grand scepticisme vis-à-vis de ses performances littéraires de la fin du xixe siècle au début du xxe siècle, les critiques considèrent à présent Emily Dickinson comme un poète américain majeur.,


Source Wikipédia


Poètesse dont j'aime l'écriture, "un frisson d'eau sur de la mousse" voilà comme je ressens ces poèmes. Je vous invite à lire cette grande Dame de la poésie.

Franck

01/11/2012

Poème du jour...

poésie, poètesse,dickinson, réflexion, littérature, comprendre, détenteDe leur éclat particulier

Je conserve un rayon

Afin dans ma quête

D'éclaircir ma Vision.

 

(Poème de Emily Dickinson - extrait de "Quatrains" - Ed. Poésie/Gallimard)

30/10/2012

Poème du jour...

images-2.jpegChanson d’automne (extrait)

Déjà plus d’une feuille sèche
Parsème les gazons jaunis ;
Soir et matin, la brise est fraîche,
Hélas ! les beaux jours sont finis !

On voit s’ouvrir les fleurs que garde
Le jardin, pour dernier trésor :
Le dahlia met sa cocarde
Et le souci sa toque d’or.

La pluie au jardin fait des bulles ;
Les hirondelles sur le toit
Tiennent des conciliabules :
Voici l’hiver, voici le froid !
(...)

Théophile GAUTIER (1811-1872)  Émaux et camées