29/07/2015
La Puissance de la Pensée Positive...(10)
... Comme je devrais être présenté d'un instant à l'autre à l'assistance, je priai mon visiteur de m'attendre, le temps de ma conférence. Durant mon discours, je le vis arpenter nerveusement les coulisses, mais il avait disparu quand je voulus lui accorder l'entretien demandé. Je savais, d'après sa carte de visite, qu'il s'agissait d'une personnalité en vue.
De retour à l'hôtel, hanté par le souvenir de cet homme, je lui téléphonai malgré l'heure tardive. Il fut surpris par mon appel et m'expliqua qu'il ne m'avait pas attendu parce qu'il n'avait pas voulu me déranger. "Je voulais simplement vous demander de prier avec moi, dit-il. J'espérais ainsi gagner un peu de paix intérieur.
(Extrait de "La puissance de la pensée positive" de Norman Vincent Peale - Ed. "Marabout" - 1980)
à suivre...
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28/07/2015
Message des hommes vrais au monde mutant... (3)
... A la fin, le tempo de la musique ralentit et les mouvements s'apaisèrent, puis cessèrent. Seule persista une pulsation régulière qui semblait synchrone avec les battements de mon coeur. Tous étaient calmes et silencieux. Ils regardaient leur chef qui se leva, s'approcha et se plaça debout devant moi en souriant. Un indescriptible sentiment de communion s'établit entre nous. J'avais l'impression que nous étions de vieux amis. Evidemment, il n'en était rien. Pourtant, sa présence me mettait à l'aise et je me sentis acceptée.
(Extrait de "Message des hommes vrais au monde mutant" de Marlo Morgan - Ed. "J'ai Lu" - 2010)
à suivre...
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16/07/2015
Sagesse de la Conscience... (13)
UN MONDE PAR NOTRE CONSCIENCE
Il y a de l’air à respirer dans une nature reconquise, prévoir que sa force propre est de pouvoir exister en nous et vous comprendrez l’immense joie que cela procure. Quoi de plus radieux qu’un soleil qui se couche pour mieux s’éveiller le lendemain ? Je vous invite à demeurer un brin rêveur, de laisser échapper votre conscience vers ses territoires étonnants. Il nous faut communiquer par le dialogue, par la télépathie..., cette dernière apparaît forte et riche d’un service hautement important de nos jours, car elle permettra de fédérer nos pensées tous azimuts. Pondérer nos ardeurs renforcera tous nos canaux cérébraux qui fonctionneront alternativement lorsque les pensées afflueront par des énergies nouvelles. Comprendre, « ici et maintenant », dans l’harmonie des choses de notre cerveau, cela facilitera le positif des situations des demandes engendrées. Être responsable de son esprit constitue le meilleur assortiment à tout contrôle bienveillant de celui-ci par rapport à l’expression qu’il fournira en qualité de pensées. Après, il n’y a plus qu’à concilier le geste et la parole qui fera émerger des actes cohérents et en osmose avec soi-même. Mieux dans notre corps nous avancerons sur des « terres » sereines qui apporteront à notre conscience ce qu’il y avait de mieux à vivre sur cette planète pour nourrir nos appétits de savoir et de concevoir le meilleur pour la nature.
(Prose philosophique et spirituelle inédite de Pôl Kraly in "Sagesse de la Conscience")
à suivre...
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13/07/2015
Poème du jour...
A l'aventure avant tout en soi
L'Ame est condamnée
La suit une Meute unique
Son identité -
(Poème d'Emily Dickinson extrait de "Quatrains" - Ed. Poésie/Gallimard - 2011)
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09/07/2015
Le Miracle de la Pleine Conscience...(22)
Une respiration calme (suite) :
Maîtriser sa respiration, c'est contrôler son corps et son esprit. Chaque fois que nous sommes dispersés, que nous n'arrivons plus à nous contrôler, nous devrions devenir attentifs à notre respiration.
Dès l'instant où vous vous asseyez pour méditer, commencez à observer votre respiration. Tout d'abord, respirez normalement, puis laissez le souffle ralentir progressivement jusqu'à ce qu'il soit calme, régulier et assez long. Depuis le moment où vous vous asseyez jusqu'à celui où le souffle est profond et silencieux, soyez conscient de tout ce qui se passe en vous.
(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience" de Tchich Nhat Hanh - Ed. "J'ai Lu" - 1974)
à suivre...
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05/07/2015
Cadeau du Jour... (8)
Article écrit par Jean-Mi.
Dans la série des romans adaptés en films, aujourd’hui : La rivière du sixième jour de Norman Maclean, adapté par Robert Redford en 1993 sous le titre Et au milieu coule une rivière.
Pour mémoire, la précédente mention de livre adapté en film, c’était pour Légendes d’automne dans l’article consacré à Jim Harrison. Le film de Edward Zwick avait donné autre chose que ce à quoi pouvait s’attendre le lecteur fan de Harrison. Aujourd’hui, le film de Redford laisse un avis sensiblement différent.
Rappelons d’abord en quelques lignes, les similitudes de ces deux histoires, avec lesquelles il serait aisé d’ajouter L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux ; sans doute en parlerons nous un autre jour. Légendes d’automne et La rivière du Sixième jour ont certains points de ressemblance qu’il est intéressant d’énumérer.
Tout d’abord, le lieu commun aux deux textes : le Montana. Légendes d’automne se déroule près de la frontière nord de l’état, quand La rivière du Sixième jour évoque Missoula, Helena, Wolf Creek, des villes du centre de l’état.
Dans chacun des deux ouvrages, la nature joue son propre rôle. Au coeur de l’intrigue, et jusqu’au titre pour La rivière du Sixième jour, la nature est l’un des principaux protagonistes. Nous l’avions déjà remarqué dans l’oeuvre de Jim Harrison et de beaucoup des auteurs des écrivains du Montana, reconnus sous l’expression Montana Connection, ou à tort, Ecole du Montana, dont Harrison et Maclean font partie.
L’époque est commune à Légendes d’automne et à La rivière du Sixième jour. L’entre-deux-guerres. Légendes d’automne commence avec le départ des trois frères Ludlow pour la Première guerre mondiale, et termine, en gros, entre la fin de la Prohibition et les années 70, à l’heure où Harrison rédigeait sa nouvelle. Dans La rivière du Sixième jour, l’action se déroule dans les années 30, mais la narration évoque également le passé et le « futur », dans les années 60, à l’heure où l’auteur regroupe ses souvenirs pour les coucher sur papier.
Enfin, les deux films convoquaient Brad Pitt dans l’un des rôles principaux.
J’ai toujours eu du mal à définir le film Et au milieu coule une rivière. Entré dans mon panthéon des films « fleur bleue » dès mon jeune âge, avec Légendes d’automne justement, mais aussi Les enfants du marais (entre autre adaptation de roman, mais je m’égare), Et au milieu coule une rivière a longtemps été un film que j’ai aimé voir et revoir, même si je devais en passer par la VF pour cela. Je ne crois pas me planter en disant que c’est un beau film, mais que le roman dont il est adapté est tout simplement magnifique.
Revenons à l’histoire. Norman Maclean rassemble ses souvenirs. Au début du récit il narre la vie de famille, l’enfance, leur père pasteur presbytérien très « collet monté », l’apprentissage de la vie et l’amour à travers les prismes de la pêche à la mouche et de la religion.
Ainsi l’illustre ce court extrait du début du récit : « Il [le père] nous avait expliqué, à mon frère et à moi, que les disciples de Jésus étaient tous des pêcheurs, nous laissant entendre – ce dont nous étions intimement persuadés tous les deux – que les meilleurs pêcheurs du lac de Tibériade étaient tous des pêcheurs à la mouche, et que Jean, le disciple préféré, pêchait à la mouche sèche. »
Au fil de la lecture, les souvenirs de Maclean se concentrent progressivement sur ce qui a fait le drame de sa vie et de celle de ses parents, la mort de son frère Paul. Il ne l’aborde pas frontalement, mais tourne autour du pot pendant un moment, y faisant allusion et, enfin, l’annonçant, vers le milieu du récit. Le reste de l’histoire n’est plus tendu que vers les derniers moments du narrateur avec son frère Paul.
Ce qui au début n’était montré que comme un simple livre de souvenirs, aborde en fait la question de la perte et de la culpabilité face à la mort d’un proche. Cette question entête l’écrivain pendant les dizaines d’années séparant le drame de la rédaction du livre, et son père souffrant lui aussi d’être hanté. Ce livre est comme un carnet de deuil ; après l’écriture de son trauma, il pourra reprendre une vie normale, ou, réconcilié avec lui-même, il pourra enfin, à son tour, mourir, apaisé.
C’est un court roman magnifique. En-dehors des détails techniques liés à la pratique de la pêche à la mouche, pratique à laquelle je ne suis pas familier, l’expression des sentiments et des émotions du narrateur est très bien décrite. Dans le film, cette voix-off entêtante, du début à la fin, reprend le texte de l’écrivain et module un temps pour les actions et un temps pour les dialogues.
La rivière du Sixième jour de Norman Maclean, et aussi : Montana 1919 et La part du feu, tous des souvenirs de l’écrivain, tous chez Rivages, et en poche.
Une fois prochaine, je causerai d’un autre auteur de la Montana Connection, et pas des moindres : James Crumley.
08:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rivière, roman, maclean, sixième jour, cadeau, écrivain, film, réflexions, comprendre, savoir, connaître
01/07/2015
Poème du jour...
Les Faubourgs d'un Secret
Le Stratège doit les garder -
Plutôt que d'envahir un Rêve
Pour épier le Sommeil -
(Poème d'Emily Dickinson - extrait de "Quatrains" - Poésie/Gallimard - 2011)
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