Allez les yeux invisibles vers le beau.

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16/11/2013

Le Miracle de la pleine conscience... (2)

Suite...

 

pleine conscience,Nhat Hanh,livre,philosophe,philosophie,écrivain,méditation,réflexions,comprendre,savoir,Quand j'ai demandé à Allen s'il trouvait la vie de famille facile, il ne m'a répondu directement. Il m'a dit que, depuis la naissance d'Ana il y a quelques semaines, il n'avait pas dormi suffisamment de temps affilée. Sa femme Sue, elle aussi, est très fatiguée, et le réveille au milieu de la nuit pour lui demander de vérifier si Ana respire bien.

- Je me lève, je vais jusqu'au berceau, puis je reviens me coucher et me rendors. Quelquefois, cela se reproduit deux ou trois dans la nuit.

Je lui demandai :

- La vie de famille est-elle plus facile que la vie de célibataire ?

De nouveau, Allen ne m'a répondu directement, mais j'ai compris. Je lui ai alors posé la question différemment.

- Beaucoup de gens disent alors l'on vit en famille on est moins seul et plus en sécurité.

Est-ce vrai ?

Allen a hoché la tête et marmonné quelque chose entre ses dents, puis il a dit :

- J'avais l'habitude de considérer mon temps comme s'il était divisé en plusieurs parties. J'en réservais une partie pour Joey, une autre pour Sue, une pour Ana et une pour le travail domestique. Le reste, je le considérais comme mon temps personnel où je pouvais lire, écrire, étudier ou aller me promener.

"Mais maintenant, je n'essaie plus de diviser mon temps en différentes parties. Je vois le temps que je passe avec Joey à faire ses devoirs, je m'efforce de le faire de façon que son temps soit aussi le mien. J'étudie la leçon avec lui, goûtant sa présence et m'intéressant à ce que nous faisons ensemble. Et c'est la même chose avec Sue. Ce qui est étonnant, c'est que je dispose désormais d'un temps illimité pour moi-même !"

Tout en parlant, Allen souriait ; j'étais assez surpris car je voyais que ce n'était pas dans les livres qu'il avait appris cela mais au travers de sa propre expérience.

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience" de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai Lu" - 2008)


à suivre...

15/11/2013

Chemins & Dialogues... (4)

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Chemin… (5)

 

Ne rien attendre de ce qui s’évapore par l’inconscient pour ne pas perturber les réelles sensations et les convergences de nos pensées expressives. De l’aridité d’une pensée quelconque, faire de ces choses sorties de l’esprit un mouvement spirituel, pour que celle-ci glisse aux abords de la conscience révélée. Maîtriser toute sa signification de manière directe sans distinction ni d’arrogance dans ce qu’elle nous délivre. Elle sera l’objet d’une vérité et son existence sera ce qu’elle doit être. La méditation fait de ces pensées réunies  font un langage clair et cohérent à travers les esprits en harmonie avec la pleine conscience. D’où la contemplation mentale qu’elles nous offrent dans un esprit de discernement et d’intelligence.

 

&

 

 Dialogue… (5)

 

 

Par l’inconscient, de réelles sensations sont en attente de développer des pensées expressives. Par-delà d’une pente abrupte, faire une pensée en adéquation en direction des choses de l’esprit, dans un perpétuel mouvement spirituel. De l’élégance, par cette pensée émaneront des perceptions et des sensations bien réelles dans ce qu’elle nous délivrera sous l’impulsion d’autres pensées magnifiques. Ainsi aurons-nous le droit à l’existence heureuse et harmonieuse… De cela se dégagera une méditation profonde à la contemplation mentale de nos esprits en parfaite union avec un langage clair et cohérent.


(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître) 

à suivre...



Prochainement :

(Avis au lecteur de mon blog, bientôt "Une petite note de Franck " sur une notion de rêve en plusieurs parties avec des écrivains, des philosophes et surtout des poètes et moi-même sur ma propre notion de rêve, j'en dis pas plus)

 

 

 

 

 

 

 

 

10/11/2013

Chemins escarpés... (19)

images-3.jpegTu es toi-même et ton cœur se trouve parmi des rayons lumineux, la vie se vit ainsi dans un décor fait de toutes pièces par ta seule conscience. Tu es sous le pouvoir de ton esprit le plus clair celui qui s’illumine dans la nuit. Bien que tu puisses renaître dans ce lieu effervescent, ton calme agit sur toi sans fausses notes. Une musique faite de syllabes musicales à ton écoute de grand élégiaque. Ainsi, charmante et pourtant minuscule, ta pensée s’honore d’un tel spectacle pour éclore sous un soleil flamboyant. Du beau miroir, ta vie s’amuse à te voir vivre de tant de joie heureuse. L’eau qui te vient à la bouche par des paroles écrites, divines et sonores que rien n’affaiblit, tu les signes par des pensées lumineuses. Vainqueur, tu sortiras de ce décor naturel, car il est ton refuge insaisissable où tu t’isoles remarquablement. Ici, de précieuses heures défilent à ton nom, pour en reconnaître les gammes à ton oreille et qu’elle en saisit la contenance. Un livre de la sagesse s’ouvre au monde dans un murmure assoiffé comme une eau limpide dans les cavités de ton corps. Le poète peut dire, alors, ce vers étincelant : « La grâce s’obtient par la sagesse de l’âme, nul ne peut en connaître la substance si ce n’est la grâce elle-même. »


(Pensées philosophique et spirituelles inédites de Pôl Kraly - à paraître)

Suite & Fin

 

 

 

 

08/11/2013

Camus... (L'absurde)

camus,absurde,l'homme,écrivain,philosophe,philosophie,réflexions,comprendre,savoir« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde »33. Dans cette phrase est concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui sous-tend et emporte l'œuvre de Camus. Deux forces s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve, l'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.

L'appel humain, c'est la quête d'une cohérence, or pour Camus il n'y a pas de réponse à ce questionnement sur le sens de la vie. Tout au moins n'y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l'écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu'en termes humains »33. Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n'offrent pas de réponse pour l'homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition ? »33. L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines, il veut des réponses humaines.

L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit-il s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d'imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l'enfer ou du paradis) et à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l'est, « ceci du moins est une certitude »33.

L'homme absurde ne pourrait échapper à son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain.

Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison »33.

Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie peut se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort possible »33. En effet, pour l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le maintenant.

La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut donc être niée. Quant à l'autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l'absurde »33. Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il se révolte.

 
(Source Wikipédia)

06/11/2013

Trois maîtres de vie... (16)

lenoir,socrate,jésus,bouddha,philosophe,philosophie,livre,écrivain,réflexions,comprendre,savoir,fayardLe Bouddha, Socrate et Jésus sont les fondateurs de ce que j'appellerais un "humanisme spirituel". Le philosophe Karl Jaspers leur a consacré le premier tome de son histoire de la philosophie (en y ajoutant Confucius) et les considère comme "ceux qui ont donné la mesure de l'humain". Quoi de plus nécessaire et actuel face à l'urgente refondation d'une civilisation devenue planétaire ? Une planète par trop tiraillée entre une vision purement mercantile et matérialiste d'un côté, un fanatisme et un dogmatisme religieux de l'autre. Deux tendances contraires en apparence et que pourtant tout rassemble pour conduire le monde au chaos en maintenant l'être humain dans la logique de l'"avoir", de l'obéissance infantilisante et de la domination. Je suis convaincu que seule la recherche de l'"être" et de la responsabilité - individuelle et collective - peut nous sauver de nous-mêmes. C'est ce que nous enseignent, depuis plus de deux millénaires, chacun à sa manière, Socrate, le philosophe athénien, Jésus, le prophète juif palestinien et Siddhârta, dit "le Bouddha", le sage indien.


(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

02/11/2013

Chemins & Dialogues... (3)

images-2.jpegChemin… (3)

  

Juste éveillé, le besoin de faire respirer des neurones captifs, de ceux qui produiront un feu pour la conscience, après une oxygénation dans l’inconscient. Entièrement constitués de relatives impressions, ces neurones s’organiseront dans le cerveau pour débattre en des pensées régénératrices. La puissance à atteindre leur but deviendra énorme et de là naîtront des pensées toutes neuves, qui se nourriront d’informations des plus intelligentes, de celles qui donneront à nos vies, de multiples sens. Productrices, elles percevront ce qui se devait de se faire. Elles entreront en connexion avec les esprits aptes à comprendre de quoi leur objectif est constitué pour les restituer au monde, en des matins calmes et doux. Doucement, elles s’envoleront tels des avions dans les directions données, vers les consciences qui harmoniseront le petit livre de méditations qui dans les cerveaux activeront tout un univers.

 

&

 

Dialogue… (3)

  

Le besoin de rendre service au cerveau est de régénérer tout l’inconscient en de saines respirations. C’est ici qu’elle fabrique toutes les puissances nécessaires pour activer les pensées les plus géniales. Elles ont un but à atteindre d’aller vers ces cerveaux de lumière, pour en diffuser tous les parfums cosmiques de l’univers. Elles doivent aussi entrer en connexion, le plus rapidement possible, entre elles. De là, elles iront dans un vol soutenu et harmonieux, là où elles doivent aller. Un lieu où les esprits se forment en une piste d’atterrissage pour la connaissance supérieure des consciences ainsi éclairées. Ces pensées issues de ces intelligences délivreront les messages en pleine et juste récompense de leur patience.

 


 (Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)

30/10/2013

Poème du jour...

La terre est bleue


images-2.jpegLa terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.


Paul Eluard, L’amour la poésie, 1929