20/06/2013
Chemins escarpés... (10)
Des contrées humaines de nos corps s’éveillent toutes les masses consommées de notre quotidien influencé, fréquenté par la volonté de l’esprit. Régulé par le sang qui circule dans notre cerveau et qui irrigue toutes les connaissances érudites ou non par de subtils rayons de lumières intelligentes. De l’hémisphère droit de notre encéphale se programment de brillantes lumières parfaitement pures de nos sagesses persévérantes ; de notre hémisphère gauche s’organise les présences éveillées de nos plénitudes sereines accumulées par notre intelligence. De ces sagesses fécondes naissent ce que la conscience produit de plus beau la lumière immuable et parfaite de la connaissance de notre âme... De ces présences éveillées apparaissent les voies profondes de la vie. Le Cœur se fait la raison conjointe avec le cerveau, le sang irrigué par lui fait dans tout notre corps (corps divins ou célestes) ces atomes et ces particules cosmiques qui régissent l’unification... Le cycle des existences se libérant ainsi des contraintes impures que notre quotidien nous laisse ; notre sang ainsi purifie tout, il est la dévotion de notre conscience, par lui seul et en accord avec la conscience, il nous délivre des messages de compassions et de vies !
(Poème inédit de Franck ROY in "Chemins escarpés" à paraître)
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roy, littérature, poète, écrivain, sagesse, cerveau, sang, intelligence, réflexion, comprendre, savoir, lumière, raison, esprit, âme, conscience
12/06/2013
Chemins escarpés... (9)
De quelles natures sont faits notre organe amoureux et notre cerveau ? Je réponds de quatre lumières colorées qui se forment de quatre éléments bien distincts. Quels sont-ils : Le Coeur (on peut lui attribuer la couleur que l’on veut) ; l’esprit (d’une couleur lumineuse comme le rouge ou le jaune intense) ; l’âme (couleur naturellement blanche) ; la Conscience (qui peut être de toutes les couleurs, mais personnellement, pour moi, c’est la couleur : Grenat). Les miroirs de l’existence se superposent à ces couleurs d’une façon magique et essentielle, elles se reflètent dans la personne à travers son aura et ses yeux. Mais c’est par la simple expression que dégage son sourire que la présence éveillée de son âme apparaît. Toutes les expressions sont dans le sourire qui est le message providentiel de ces quatre couleurs ou de ces quatre éléments. La réponse de celui qui reçoit le sourire s’enregistre dans son cerveau qui se régénère ; toutes les ambiguïtés qui circulent dans sa tête voyagent à travers son sang, les choses positives ou négatives reçues par ce sourire. Spontanément, toutes les énergies se concentrent dans son corps et font battre les pulsations de son Coeur en harmonie avec son esprit et son âme. Seule la conscience le prédipose à ses états d’âme.
(Poème inédit de Franck ROY - à paraître in "Chemins escarpés")
05:02 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, prose, roy, poète, écrivain, esprit, réflexion, comprendre, savoir, intelligence
31/05/2013
Les grands auteurs... (4)
Un jour d’été, vers le soir, j’arrivai dans un village où je n’étais encore jamais allé. Je remarquai avec étonnement combien les chemins étaient larges et dégagés. On voyait partout devant les fermes de vieux arbres très hauts. Il avait plu, le vent était frais, tout cela m’agréait fort. Je m’appliquai à le montrer en saluant les gens debout devant leurs portes, ils répondaient aimablement, mais non sans réticence. Je pensai qu’il serait agréable de passer la nuit en cet endroit, si toutefois je trouvais une
auberge.
Au moment même où je passais devant un grand mur de ferme tout couvert de verdure, une petite porte s’ouvrit dans le mur, trois visages se montrèrent, disparurent, et la porte se referma.
— Bizarre, dis-je en me tournant sur le côté comme si j’avais un compagnon. Et de fait, comme pour susciter ma gêne, un homme de haute taille vêtu d’un gilet de tricot noir, sans chapeau ni veste, se trouva à côté de moi en train de fumer la pipe. Je me ressaisis rapidement et dis, feignant d’avoir déjà su qu’il était là :
— La porte! Est-ce que vous avez vu aussi comment cette petite porte s’est ouverte?
— Oui, dit l’homme, mais en quoi est-ce bizarre? Ce sont les enfants du métayer. Ils ont entendu vos pas et ont voulu voir qui marchait là si tard dans la soirée.
— Certes, l’explication est simple, dis-je en souriant, tout paraît facilement bizarre à un étranger. Je vous remercie. Et je continuai ma route. Mais l’homme me suivit. Je n’en fus pas autrement étonné, il se pouvait qu’il eût le même chemin que moi, mais cela n’expliquait pas pourquoi nous aurions dû marcher l’un derrière l’autre et non côte à côte.
Je me retournai et dis :
— Est-ce le bon chemin pour aller à l’auberge?
L’homme s’arrêta et dit :
— Nous n’avons pas d’auberge, ou plutôt nous en avons une, mais elle est inhabitable. Elle appartient à la commune mais comme personne n’a voulu l’acheter, la commune l’a cédée il a déjà plusieurs années à un vieil invalide qui jusque-là était à sa charge. A présent, c’est lui qui tient l’auberge avec sa femme, et de telle sorte que c’est tout juste si l’on peut passer devant la porte, tant l’air qui sort de là empeste. Dans la salle, le pied glisse sur les ordures. Misérable boutique, une honte pour le village, une honte pour la commune.
J’avais envie de le contredire; son air, son visage surtout m’y incitaient, ce visage maigre somme toute avec ses joues jaunâtres, tannées, mollement rembourrées, parcourues de plis noirs qui se déplaçaient au gré des mouvements de la mâchoire.
— Tiens, dis-je sans manifester plus d’étonnement au sujet de cet état de choses, puis je continuai :
— C’est cependant là que je vais habiter, puisqu’aussi bien Je suis décidé à passer la nuit ici.
— Dans ce cas, bien sûr, dit l’homme précipitamment, mais pour aller à l’auberge, il vous faut prendre par là, et il me montra la direction d’où j’étais venu. Allez jusqu’au prochain tournant et prenez à droite. Vous verrez tout de suite une enseigne d’auberge. C’est là.
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kafka, auteur, écrivain, talentueux, tentation, village, extrait, réflexion, comprendre, savoir, intelligence
06/05/2013
Poème du jour...
J'écoute le vent
j'essaie de le suivre
son souffle me transporte
j'ignore où il me mène
je vais avec lui
sans me soucier
de son habit
il passe entre les branches
il accompagne les oiseaux
et leurs chants magiques
il a un corps
je n'ai qu'une envie
c'est de l'étreindre
avec toi.
(Poème de Franck Roy - extrait de "Textos" - Ed. "Pays d'Herbes" - 2002)
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, roy, poète, écrivain, réflexion
26/04/2013
Trois maîtres de vie... (9)
Les traditions religieuses ont tenté d'apporter des réponses à ces questions fondamentales. Mais parce qu'elles se sont enfermées dans des postures théologiques et morales trop rigides, parce qu'elles n'ont pas toujours été non plus des modèles de vertu et de respect de l'être humain, les religions, en particulier les monothéismes, ne parlent plus à nombre de nos contemporains. Force est de constater qu'aujourd'hui encore de nombreux conflits et bien des violences exercées sur les personnes sont le fait, direct ou indirect, des religions. L'inquisition médiévale ou le gouvernement islamiste de l'Iran actuel donnent l'exemple de l'impossible réconciliation entre humanisme et théocratie. Et, par-delà le modèle théocratique, partout dans le monde, les institutions religieuses peinent à répondre à la demande de sens des individus, leur offrant davantage du dogme et de la norme.
(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)
à suivre...
05:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : socrate, jésus, bouddha, écrivain, lenoir, réfexion, philosophie, philosophe, analyse
25/04/2013
Les grands auteurs... (3)
Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblaient avoir été moulées dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.
Proust - Du coté de chez Swann - A la recherche du temps perdu
05:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : proust, littérature, livre, talent, auteur, écrivain, français, génie, personnage littéraire
17/04/2013
Configuration du dernier rivage...
Michel Houellebecq sort un nouveau livre et c'est de la Poésie, suivre l'interview d'un homme de son temps désabusé..."Configuration du dernier rivage"
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, interview, libération, houellebecq, poète, écrivain, réflexion