Allez les yeux invisibles vers le beau.

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12/06/2012

Un Temps pour une Conscience... (7)

L'homme et la nature...

 

images.jpegLa nature a autant sa place que nous sur cette planète, elle est le fruit, j’ose le penser, d’elle-même. Son intérêt, c’est sa différence avec l’Homo Sapiens, qui pour la nature est son avatar. Je veux dire par là que l’homme se réduit à sa propre intelligence, qu’il ne conçoit pas de déchiffrer la nature qui est plus complexe et plus savante que lui. Elle s’administre par elle, et ce que l’hominidé lui vole, la nature le lui reprendra, car elle a surtout interprété ce rejeton, et celui-ci n’avait pas d’autre but que de faire obstacle à son intégrité et aux ondes rationnelles qu’elle dégage. Ces ondes négatives, que le simple mortel, à forte dose, injecte. En définitive, elles se retourneront contre lui. La nature a son langage, sa grammaire, ses pouvoirs se décèlent dans sa compréhension ; elle a une attitude noble et sincère, que l’être humain ne perçoit pas, mais il faut qu’il le sache. Il y a « les éveilleurs », qui eux libèrent des lumières positives ce qui équilibre cette planète (mais pour combien de temps), la destruction d’arbres, de végétaux fait fuir la faune et la flore ; la biodiversité est plus que menacée, sa stabilité précaire ; l’espèce y perdra sa vie si elle n’ouvre pas les yeux.

Il serait important d’exister en réelle complicité avec la nature, et qu’elle nous le renvoie par sa joie et sa générosité. Elle ferait de nous des êtres accomplis, et en symbiose avec ces entités qui nous entourent donc en adéquation avec ce monde. Nous avons là la capacité d’atteindre un degré de bonheur pur auprès de ce qu’auparavant nous aurions pu vivre. Apprendre à réfléchir sur les substances que celle-ci nous donne pourrait nous ouvrir des portes.

Des connaissances pour notre avenir, l’origine des composants des végétaux pour une utilisation de bienfaits médicinaux ou biologiques est une des raisons pour en savoir plus sur nous-mêmes. Le feuillu fait de lui un monument. Sa stature en fait sa respectabilité ; il est le chef, digne héritier de ce que la nature nous offre, je lui attribue des pouvoirs suprêmes encore aujourd’hui, il a un rôle sur notre mental. La disparition de cet ancêtre ne ferait qu’accroître nos malheurs, un arbre dans un champ et la vie autour se crée. Il nous faut préserver ce résineux ; sommes-nous capables, aussi, d’être à l'écoute des végétaux, des animaux, pour notre devenir ?

 

(Extrait de "Un temps pour une conscience" de Franck Roy allias Pôl Kraly à paraître prochainement aux Ed. "Pays d'Herbes")

En exclusivité sur mon blog !

à suivre...

01/06/2012

Poème du jour...

LA VIE CONSUMEE

 

images.jpegÔ ma vie consumée, pour qui chantent, plus esseulées qu'un oiseau sur la mer, ces voix invisibles embusquées dans la clarté inespérée du crépuscule ?

 

(Poème de Bernard Mazo - "La vie foudroyée" - Ed. "le dé bleu" - 1999)

26/04/2012

Poème du jour...

images.jpegL'aube est infime, qui avance, et longe tes paupières, le temps d'éclore à tes blessures. Ce qui se lève à peine t'initie, toi et le jour, à ta précarité. Un regard ne se posera plus et il t'adresse le silence ; il  replie sa parole avec un peu de sang et une perte dans les yeux pour épeler son désastre. Comme s'il fallait, pour déceler la dignité, une agonie dans sa frayeur et son chemin, rides après frissons, comme s'il fallait un second plan dans le visage.

Craindre que ne défaille, outre cette parole, trace de ton sourire dans la glace, celui que tu aurais cessé de prêter à la chance.

 

(Poème de Bruno Berchoud -" L'ombre portée du marcheur" - Ed. "le dé bleu" - 1998)

17/04/2012

La Lumière sur le sentier... (22)

Ai un point de vue absolument  impersonnel, autrement ta vision serait obscurcie. C'est pourquoi il faut être absolument impersonnel.

L'intelligence est impartiale ; aucun homme n'est ton ennemi, aucun homme n'est ton ami ; tous sont également tes instructeurs. Ton ennemi devient pour toi un mystère qu'il te faut résoudre, même si cela demande des siècles, car l'homme doit être compris. Ton ami devient une partie de toi-même, une expansion de toi-même, une énigme difficile à connaître encore : ton propre coeur. Jusqu'à ce que les chaînes de ta personnalité se soient relâchées, tu ne pourras commencer à comprendre le profond mytère du Soi. Et pas avant que ces chaînes soient tombées, tu n'en pourras avoir la pleine révélation. Alors - et alors seulement - il te sera possible de la saisir et de la diriger. Alors - et alors seulement - tu pourras employer tous ses pouvoirs et les consacrer à un noble service.

La parole ne vient qu'avec la connaissance. Acquiers la connnaissance, et tu possèderas la parole.

 

(Extrait de "La lumière sur le sentier" de Mabel Collins -Ed. "Adyar" - 2001)

07/04/2012

Un Temps pour une Conscience... (2)


LES EVEILLEURS DE CONSCIENCE




349057970.19.jpeg« Les éveilleurs de conscience » sont nés en même temps que « Les Homos Sapiens » épousant leur intelligence et mode de vie. Ces êtres à part par leur fonctionnement ont su faire évoluer leur peuple dans la bonne direction. Car je pense que de tout temps « les éveilleurs » furent les hommes de leur siècle et que grâce à eux le monde a pu en arriver là, certes dans son imperfection, mais dans son espérance, dans son évolution. De leur héritage, nous sommes dans le meilleur monde possible, sans eux cette planète ne serait pas, et j’en suis convaincu, plus là. Mais tous les peuples ne possèdent pas parmi eux des « éveilleurs », il y a aussi des personnes qui ne respectent pas les critères adéquats « d’éveilleurs ». Ces gens-là ne seront jamais des êtres de cette société, de ces hommes et femmes à l’intelligence ouverte et large, car la plupart des gens « ignares » sont, en grande partie, bornés. Leur petitesse d’esprit les réduit comme peau de chagrin à leur état que je dirais primitif.

En ce qui concerne la bonne marche de l’histoire, avec certes ses aléas, nous le devons à ces « éveilleurs » et je suis sûr qu’ils nous emmènent dans le droit chemin, vers ces terres de respect, de tolérance, de justice, d’amitiés entre les peuples, de paix, de joie et d’amour. Ces paysages, ils les créent devant nos yeux chaque jour par des actes de solidarité et de paroles sincères et nobles. Parmi eux, il y a des chefs de conscience, qui les rassemblent, comme le ferait le berger aidé de son chien, à unir ses moutons. Ces hommes et ces femmes sont de toutes les couches sociales, on peut les reconnaître à leur façon objective de voir les choses sans parti pris, ils sont sans dissonance dans leur dialogue et délivre un message clair et cohérent toujours dans la gestion calme du bon sens. Ce sont eux et je n’ai pas peur de le dire, qui fabrique ce monde ; ils façonnent celui-ci à leur manière et souvent dans la discrétion.

 

Je classe les êtres en trois catégories comme des lanternes :

 

1erLanterne : « LES MUETTES », celles qui seront toujours et irrémédiablement éteintes (voir plus haut) pour elles, aucune chance de voir la lumière, par manque de générosité, de tolérance, de courage, de lucidité ou bien d’intelligence, par leur aveuglement, leur petitesse d’esprit, leur intransigeance, leur peur, leur bêtise, leur médiocrité. Qu’ils soient simples balayeurs ou hommes politiques, toutes les couches sociales sont concernées. Pour eux, la lumière est difficilement transmissible, voire impossible, tant que ces êtres ne voient pas, ou plutôt sont aveuglés par leur idéologie, qui les limite à l’obscurantisme loin de l’idéal planétaire, du moins à un idéal utopique qui est le leur et qui les fige dans une rectitude bornée.

 

2e Lanterne : « LES CLIGNOTANTES », celles qui auront, peut-être, la chance de voir un jour de la lumière, elles clignotent par intermittence, pour elles un espoir de lumière intense diffusée par la conscience d’êtres qui sauront leur montrer que la générosité, le courage, la tolérance, l’amour des autres peuvent illuminer un vaste réseau de personnes. La compréhension de tout ce système est le moteur qui illumine les « clignotantes », par l’aide aux plus démunis, par le sacrifice, par le dévouement, par le don de soi, en résumé par l’amour, si elles le veulent, elles seront intenses.

 

3e Lanterne : « LES LUMINEUSES », celles dont la lumière est intense et éternelle, ce sont elles qui diffusent aux « clignotantes » pour leur donner tout leur éclat. Pour qu’elles soient, elles aussi, intenses et éternelles afin de raviver les consciences par leur générosité, leur intelligence, leur courage, leur tolérance, leur capacité à donner un sens à la vie. « Les lumineuses » ont pour mission de rapprocher les êtres de toutes les races : noirs ou blancs ; juifs ou Arabes ; de toutes confessions laïques ou religieuses ; bouddhistes ou bien athées. Du pauvre vers le plus riche, de tous les milieux, de toutes les cultures, de toutes les générations, de toutes les origines, de toutes les couches sociales, qui par leur humanité, leur dévouement, sont là pour aider les autres. Il y a parmi nous des gens connus et des gens inconnus, je peux vous citer l’un d’entre eux, qui pour moi incarnent « l’éveilleuse chef », car il s’agit d’une femme, j’ai nommé : Jodie Foster (l’actrice), qui symbolise à mes yeux un être supérieur, directrice de conscience. Mais parmi eux, il y en a des milliers. 


("Un temps pour une conscience" de Franck Roy à paraître en Mai 2012 aux Ed. "Pays d'Herbes")

à suivre... en exclusivité sur mon blog !

30/03/2012

D'un corps à l'autre... (Chapitre 3... 17)

Chapitre 3 "Au coeur des choses"... (17)

 

J’attendais de sa part (le coeur) qu’il me dise plus de choses, il se ferma dans un mutisme peu à collaborer à un dialogue constructif et intelligent. Cette attitude était le reflet d’un coeur sensible mais étrangement absent. Je ne renonçais pas, cependant, à cesser de l’interroger pour parvenir à mes fins. Les palpitations s’accéléraient à chacune des émotions ressenties, les viscères se contractaient ainsi que le sang irrigué arrivait et activait ce muscle comme une pompe à injection. Tout ce phénomène me glissa petit à petit dans une somnolence et dans un voyage quasi onirique dont je vais vous narrer le début...

 

Vous souvenez-vous de ce poème de Rimbaud « Le Bateau ivre », de ces premiers vers...

 

« Comme je descendais des fleuves impassibles, je me sentis plus guidé par les haleurs... » Partons dans le rêve...

 

...Sous des paradis grimaçants, elles débordaient de sources multicolores, propageant des gènes aux fortes odeurs d’encens, de cinnamomes, de myrrhes. De belles naïades vêtues de dentelles transparentes, le sexe offert à la contemplation ayant pour seul langage leur corps, délivraient une sensualité suave et émouvante. La beauté émanant de cette enveloppe corporelle ne délivrait aucun des messages que j’espérais; de déchiffrables qui puissent m’éclairer l’esprit.

 

— J’ai une question.

 

— Oui, si tu veux...

 

— Tu disais : « que ce qui primait dans la relation entre ces deux êtres (l’homme et la femme) n’était que purement sexuel avec une autre petite variante ».

 

— Tu peux t’expliquer ?

 

— L’attachement à l’autre n’est que purement sexuel et aussi matériel, je veux dire par là que la femme et l’homme vivent ensemble pour des commodités bassement sexuelles et matérielles. L’amour qu’ils pensent vivre n’est que le pur produit de leurs jeux de séduction, qu’ils ne sont là que pour eux, qu’ils vivent le plus souvent ce que l’autre apporte sur le plan sexuel et matériel, qu’ils pensent plus à leur intérêt personnel qu’à celui de leur partenaire.

 

— Et l’amour dans tout cela ?

 

— L’amour existe, mais il reste figé dans nos têtes, perdu dans nos rêves, nos fantasmes, nos désirs... il est à l’état latent, il ne demande qu’à naître, à éclore, à vivre dans nos cellules, à vibrer dans nos coeurs. Sa faculté à procréer, à rendre vivant l’humain timoré que nous sommes est énorme. Sa force est à l’origine de notre monde ;  le big-bang est né de l’amour... j’y crois fortement. La mutation sera génétique, certes, mais elle sera aussi mentale. L’humain évoluera par ses gènes, mais il faudra que l’homme plonge en lui, qu’il regarde en sa propre personne. Il faudra qu’il sache comprendre la cartographie de l’amour, à en savoir le mécanisme, le fonctionnement. Dès lors qu’il aura compris qu’il oublie tout et laisse son corps ingurgiter ces aliments-là, la digestion se fera naturellement et il retrouvera son état originel. L’amour, pour moi, est un don de soi.

 

— Et toi as-tu connu l’amour ?

 

— Non, il reste bloqué en moi comme la plupart des êtres qui nous entourent.

 

— Tu as d’autres questions à me poser ?

 

— Non.

 

  — Alors on y va dans ce corps ?

 

       — Oh oui !


("D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes"  - 2006)

à suivre...

24/03/2012

Un Temps pour une Conscience... (1)

UN TEMPS POUR UNE CONSCIENCE

Essai


"La conscience ne se mesure pas au temps, elle l'adopte."

Franck Roy


"Il ne dépend pas de toi d'être riche, mais il dépend de toi d'être heureux."

Epictète

 

 

Avant-propos

 

 

 

essai, livre, littérature, essayiste, franck roy, temps, conscience, rechercheCeux qui aborderont ce livre auront conscience d’avoir lu les premiers pas d’un homme sur la lune. Je veux dire la lune du clair-obscur ou de la lumière révélatrice. Ces textes sont là pour que j’avance à travers mon esprit, détaché de tous liens d’autocensures et de propos obscurs, voire pédants. Au contraire, je veux raisonner dans la clarté absolue vers le beau de l’esprit. Certains y verront (peut-être) de la monomanie exacerbée pour « épater » le lecteur. À ceux-là, je veux dire, modestement, que cela n’engage que ma personne de ce que je pense de la vie et de la mort.

 Les fusions des êtres, des végétaux, de la nature avec tout ce qui nous entoure créent des ondes positives et négatives pour la planète entière, le sort d’un arbre, les ondes que lui dégage, que nous dégageons à une influence sur sa végétation comme sur nous-mêmes, mais j’en parlerais plus loin. J’aborderai, aussi : les éveilleurs de conscience; la vie dans la conscience; l’homme et la nature; la mort du corps charnel; l’état végétatif; vers l’accomplissement et enfin la finitude. Il y a dans la personne humaine (mais non seulement); des êtres de demain pour des vies antérieures et futures pour une symbiose de l’état harmonieux de notre univers. L’agnostique que je suis n’a pas de réponses à tout, mais il propose des voies dans la nuit, dans le prétendu néant. Car le néant nous réunit dans l’absolu et en nous-mêmes, dans l’accomplissement de nos intelligences, de nos consciences. Philosophe, de ma propre raison, de ma propre intelligence, de mon propre esprit végétatif, je veux dire en vérité prédisposer à cet état. Il nous faut consommer ensemble le meilleur pour que tout cela libère des pulsions vers cette alchimie spirituelle qui nous gouverne, à cela essayons de capter la connexion cérébrale de nos cerveaux en ébullitions. Le travail des uns pourrait servir le travail des autres dans l’approche d’une acuité communicative que ce livre offre. On se doit de remettre le lecteur gentiment en place et en accord avec lui-même dans cette vie, où tout lui échappe, lui donner des liens avec les autres, avec ce qui nous entoure, lui faire prendre conscience, comme le dit Sartre que « Toute conscience est conscience de quelque chose ». Reste à faire une vie en harmonie; un corps en harmonie; un esprit en harmonie avec les choses. À cela, l’assurance d’un monde plus vivant saura être à notre portée et nous fera comprendre le Cosmos et ce que nous sommes. 

 

(Extrait de "Un temps pour une conscience" de Franck Roy - Essai à paraître fin 2012)

à suivre... En exclusivité sur mon blog.