31/08/2011
La Lumière sur le Sentier... (10)
Sois prêt à voir s'épanouir la fleur dans le silence qui suivra l'orage, pas avant.
Elle croîtra, elle s'élèra, elle produira des branches et des feuilles et formera des bourgeons au sein même de la tempête et pendant toute la durée de la lutte. Mais sa fleur ne s'ouvrira pas avant que la personnalité entière de l'homme soit dissoute et détruite ; pas avant qu'elle soit tenue, par le fragment divin qui l'a créée, comme un simple sujet d'épreuve et de grave expérience ; pas avant la nature entière ait cédé au Soi supérieur et lui soit devenue soumise. Un calme alors surviendra, semblable à celui qui se répand sur les contrées tropicales après une pluie d'orage, calme où la nature opère avec une telle rapidité que son action devient visible. C'est ainsi que la paix descendra sur l'esprit harassé. Et dans le silence profond surviendra l'événement mystérieux qui fera connaître à l'âme qu'elle a trouvé la Voie. Donne-lui le nom qu'il te plaira : c'est une voix qui parle là où il n'y a nul être pour parler ; - c'est un messager qui vient, messager sans forme ni substance ; - ou c'est encore la fleur de l'âme qui s'est ouverte. Il ne peut être décrit par aucune métaphore. Mais on peut aller à sa rencontre, le désirer, le chercher, alors même que la tourmente fait rage. Le silence peut durer un moment ou un millier d'années. Mais il prendra fin. Cependant tu emporteras sa force en toi. A maintes reprises la bataille doit être engagée et gagnée. Pour un intervalle seulement, la nature peut être tranquille.
Les règles ci-dessus sont les premières qui sont écrites sur les murailles du Temple de l'Enseignement :
Ceux qui demandent recevront.
Ceux qui désirent lire, liront.
Ceux qui désirent apprendre, apprendront.
LA PAIX SOIT AVEC VOUS
(Extrait de "La lumière sur le sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar")
à suivre...
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29/08/2011
Pensée du Jour...
Connaître autrui
n'est qu'une science ;
se connaître,
c'est l'intelligence.
(Lao-Tseu - philosophe chinois)
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28/08/2011
La notion de conscience dans le bouddhisme...
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27/08/2011
Proses des ivresses... (13)
Dans l’espace primordial, il y a ma place, significative, droite dans l’emplacement de tout être du réel. Le rappel de soi aux autres est une libération intemporelle de l’âme vers la conscience, essence du beau vers le divin. Ici, passe le rayon lumineux de l’invisible clarté vers les flots du corps, de la parole et de l’esprit lavant toutes les souillures engendrées par le négatif d'une imagination morbide. La purification et la contemplation sont les liens originaux vers une solide reconstruction aux forces pénétrantes et réactivent du naturel. L’énergie en visualise la fonction par sa phase de développement ; l’âme parvient ainsi à une réalité où elle se reflète avec soi. À ce moment-là, commence et défile la concentration des visions du vécu déployé, variable selon les assises du temps. Le féminin accompagne ces territoires bien délimités tributaires de ces traditions millénaires où les différences se destinent aux phases ultimes de la connaissance et de l’intelligence au service de mon moi intérieur. La pensée principale se libère par l’écoute et le don de soi à travers les sons mélodieux des voix intimes, celles qui se diffusent à l’intérieur du corps. Transparence totale et compréhension des individus par l’expérience essentielle de l’expérience directe qui émergent à la spiritualité naissante. Clarification et représentation manifestent comme une respiration externe et lente de nous-mêmes vers la sagesse de canaux de dérivation de nos intelligences unifiées...
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26/08/2011
Proses des ivresses... (12)
Ni l'univers et une fièvre sans ciel, les robes d'aurore, et un sang suspendu entre les tessons de la bouche et les dérives de la mort. Le gant étranglé de la langue.
Ombre orange des nerfs, la mort-nombril sertie d'une rosée mordue. Les tempes de pupilles, les langues de violons. Les cernes aimantées des artères de mixages.
L'éclair moite, l'hostie amphétaminique, la scie du sang à la perforation consumée de la veine. Les soucoupes habillées de délires givrés, ici sous la peau de la peau. D'autres mondes devant les yeux d'aquarium.
Le murmure éternel d'un parfum de ciseaux.
Sur le Pacifique de ma détresse. Les vagues éclatent comme les veines bleues de l'insuffisance. Le soda de mon sang. Le sable, l'écrin de mes poignets.
Mes yeux aux cils de vagues.
Sur les draps brodés, mon enfance endormie dans un berceau de jade.La plage tranchée au rasoir de l'arc-en-ciel. Tapis à l'épée de mes colliers sans Immobile.
Mon miroir triste miroir, l'océan. Fondre mes poignets hisés de brumes divines au Château de la Maladie. Le coffret où l'Antérieur grima mon visage de fée.
(Prose extrait de "L'aiguille de diamant de l'anéantissement" de Michel Bulteau - Ed. du Soleil noir - 1949)
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19/08/2011
Pensée du Jour...
L'oreille est
le chemin
du coeur.
(Voltaire - écrivain & philosophe français, 1694 - 1778)
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11/08/2011
Proses des ivresses... (11)
LES REVERBERES AFRICAINS
J'étais ivre l'autre nuit d'un vin venu d'Europe et qui avait fait le voyage sur un bateau lent et secoué par la tempête. Ce vin qui avait des souvenirs marins et l'humeur impétueuse des flots, avait communiqué pour toujours à son essence spirituelle un caractère sauvage et tumultueux. La mer donne à ses amis un goût ardent de la liberté : ce vin avait un goût de corsaire ; en des temps meilleurs il se fût fait pirate, aurait mérité d'être pendu à une vergue dans le port de Londres, non loin de quelque celèbre capitaine. Je ne dirai rien de moi : ce vin merveilleux m'habitait.
Ainsi gréé, puissant comme un dieu, je partis au hasard des rues du Caire.
(Prose de Georges Limbour - extrait de "Soleil bas" - Ed. Gallimard)
à suivre...
( Portrait de Georges Limbour par Picasso...)
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