Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/10/2009

Pour lire Edgar Poe...

 

images.jpegDOUBLE ASSASSINAT DANS LA RUE MORGUE de Edgar Poe

 

Les facultés de l'esprit qu'on définit par le terme analytiques sont en elles-mêmes fort peu susceptibles d'analyse. Nous ne les apprécions que par leurs résultats. Ce que nous en savons, entre autres choses, c'est qu'elles sont pour celui qui les possède à un degré extraordinaire une source de jouissances les plus vives. De même que l'homme fort se réjouit dans son aptitude physique, se complaît dans les exercises qui provoquent les muscles à l'action, de même l'analyse prend sa gloire dans cette activité spirituelle dont la fonction est de débrouiller. Il tire du plaisir même les plus triviales occasions qui mettent ses talents en jeu. Il raffole des énigmes, des rébus, des hiéroglyphes ; il déploie dans chacune des solutions une puissance de perspicacité qui, dans l'opinion vulgaire, prend un caractère surnaturel. Les résultats, habilement déduits par l'âme même et l'essence de sa méthode, ont réellement tout l'air d'une intuition.

 

(extrait du livre "Histoires Extraordinaires") en Poche.

08/10/2009

Poème du jour... (15)

 

images.jpegSur tes lèvres

ce goût éternel

aux saveurs

d'amandes sauvages

qui reste sur mes lèvres

ce fruit défendu

que le destin

n'a pu concrétiser

en festin.

 

(Poèmes de Franck Roy - "Je Toi Nous"/Pays d'Herbes)

Méloé (extrait)

Pour lire quelques pages de "Méloé" de Franck Roy cliquez sur :Méloé (Roman en pdf).pdf

03/10/2009

Poème du jour... (14)

 

images-1.jpegLe Pont Mirabeau

 

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

Les mains dans les mains restons face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

Passent les jours et passent les semaines

Ni le temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

 

Viennent la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

(Poème de Guillaume Apollinaire extrait de "Alcool"/Gallimard)

28/09/2009

Poème du jour... (13)

 

images-2.jpegLA ROUTE


Midi. J'ai faim. Je roule dans la bonne file et pourtant je laisse la place à la voiture de gauche car il est étranger, on dirait en vacances, et que je sais ce qu'il en est.

Aussi à la voiture jaune. Le conducteur est jeune. Hier, comme lui, j'avais des rendez-vous qui ne se manquent pas.

Et file le poids lourd qui pourrait m'écraser comme un lapin.

La femme qui rentre chez elle en vélo, les sacoches pleines passera avant. A son âge, on ne peut s'arrêter pour raccrocher en côte.

Cent mètres maintenant libres. Un capital à déguster. Le pied levé, je flâne. Des enfants, au bord, me hèlent : "On visite ?" De bon coeur, je ris. Salut le monde retrouvé. La voiture a parfois du bon.

 

(Poème de Georges L. Godeau  in "La Vie est Passée" aux Editions "Le Dé bleu - L'Idée Bleue")

25/09/2009

Le Beigbeder nouveau est arrivé...

17/09/2009

Poème du jour... (12)

 

images-1.jpegJ'aime

habiter des lieux

où l'amour commence

où chaque parole se délie

renoue avec la vie

où tu me cherches

où nous marchons

d'un même pas

où il est bon d'être là

vivant.

 

(Poème de Franck Roy extrait de "Je Toi Nous" aux Editions "Pays d'Herbes").