Allez les yeux invisibles vers le beau.

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29/01/2010

Chez FOG... (1)

27/01/2010

Poème du jour... (18)


images.jpegOn croit tellement tout savoir des jours. Et puis va savoir pourquoi. Un matin. On se lève d'un autre pied. On trouve d'autres oreilles. D'autres yeux. On sort au balcon habillé d'une peau toute neuve. Et l'aurore nous saute au corps. Et à l'âme. Toute propre. Si tendre. On respire enfin. On connaît la joie. Enfin. Et comme c'est bon. On n'en revient d'ailleurs pas. On y demeure. Et notre sourire. Notre étonnant sourire exaspère les gens sérieux.

 

(Poème de Patrick Jocquel in "Anthologie - Sillons, Sillages"* aux Editions Soc et Foc)

* vient de paraître.

19/01/2010

Poème du jour... (17)

 

images.jpegLe corps

dans les mots

pour ouvrir les pages

le soir installe ses rousseurs d'Italie

les cyprès sur la colline

et même chose les mots

dans les livres sur la toile

avec le corps inconciliable.


(Poème de Patricia Cottron-Daubigné extrait de "Une manière d'aile" * - Editions "Soc et Foc")

* Vient de Paraître.

07/01/2010

Le Bateau libre

02/01/2010

Poème du jour... (16)

 

L'oeil se heurte à la brume

images.jpegje pense : certains jours

il le fait d'heure en heure

pour voir jusqu'où il peut aller

incertitude

à peine la silhouette d'un arbre

finalement renoncer

et le laisser traverser

autre chose

la longueur de la pièce

les coussins du canapé.

 

(Poème de Franck Cottet - "Un hiver comme un autre" * aux Editions "Soc & Foc")

* vient de paraître

22/12/2009

Un Livre, Un Jour... (2)

 

images.jpegUn Livre, Un Jour...

Michel Ragon écrivain respecté et sublime, d'origine Vendéenne.

Je vous conseille son roman "L'Accent de ma Mère"

un vrai bijou à lire.

 

CLIQUEZ ICI.51sXU1C91XL._SL160_AA115_.jpgL'ACCENT DE MA MERE...

 

 

13/12/2009

Poème du jour...(10)


images.jpeg(Poème pour se détendre...)


Comment comprendre un sourire qui fait signe en s'en allant ?

Avoir peur du temps n'est sans doute

Que l'effet d'une inquiétude en des endroits du corps.

Comme dit un personnage qui va mourir (c'est dans un film)

Je voudrais des capucines* dans mon jardin ;

A peu que me voilà des larmes, en écrivant ces mots quelconques.

Croyez pourtant pas que mon poème exprime aucune plainte,

Lui aussi s'éloigne, comme un sourire dans un livre.

Entre le monde et les mots qui tremblent dans le temps

Quel visage est-ce qu'on pourrait tenir ?


(Poème du natif de Vendée James Sacré in "Une fin d'après-midi à Marrakech"/Ryôan-ji Editions)

 

*Capucine étant le prénom de ma petite nièce (Franck)