12/04/2010
Poème du jour...
CLAIR DE LUNE
Votre âme est un paysage choisi
Que votre charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
Tout en chantant sous le mode mineur
L'amour vainqueur et la vie opportune,
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,
Au calme clair de lune triste et beau
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.
(Poème de Paul Verlaine, extrait des Fêtes Galantes/ Flammarion)
04:10 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, clair de lune, paul verlaine, fêtes galantes, recueil
03/04/2010
Poème du jour...
Encore une journée que tu n'as pas vue passer. Tu l'a traversée pourtant. Les yeux ouverts. Tu y étais. Et maintenant les clés sur la table le manteau sur la chaise et la nuit bientôt déjà là déjà, presque, avec ses étoiles les yeux ouverts toujours pour trouver la journée, son fil. Tirer dessus pour voir jusqu'où il va. Respirer l'air qui a fait défaut.
(Poème de Franck Cottet - "Un hiver comme un autre"* / Editions Soc & Foc)
* vient de paraître.
08:09 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, soc et foc, franck cottet, recueil, parution
01/04/2010
Philippe Djian - France Inter
05:35 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : interview, radio, vincent josse, littérature, roman
27/03/2010
Ce que doivent être les choses (Roman)
A LIRE...
Ce que doivent être les choses.pdf
(ROMAN DE FRANCK ROY - Texte Intégral)
ISBN : 2-916459-04-9 - Lire sur mon blog gratuitement.
Date de Parution : 2008.
13:56 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman, franck roy, science-fiction
la petite note de Franck ... (16)
SALON DU LIVRE DE PARIS...
Il y a un endroit, où je ne souhaite pas être vu.
Dans cette galaxie d'auteurs, d'éditeurs, de journalistes et de pseudopodes et d'écumoires d'une littérature liquéfiée par le nombril grandissant de la bêtise (je ne dis pas cela par jalousie), loin de moi cette idée. Mais la grande messe ce n'est pas pour moi, petit auteur anonyme et qui se flatte de l'être. J'écris certes, mais en douce, loin du tapage médiatique et à but non lucratif (mes amis vous le dirons)... et si écrire, c'était cela ? Si écrire était avant tout un plaisir, et je travaille mes romans maintenant avec le sérieux qui s'impose sans prise de tête. Je le fais en amateur conscient du travail à fournir, sachons être discret et se faire joie. Oui, écrire est un cadeau sans cesse renouvelé, sachons mes amis le dire, puis l'écrire.
(Rendez-vous pour une nouvelle... note de Franck)
06:55 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre, note, auteur anonyme, discrètion
20/03/2010
Le Printemps des Poètes...
au matin
on marche dans l'hiver net
transparent
il taille les angles
découpe chaque obstacle
et le ferme
tout se tient
on bouge
on n'a qu'un poids de rien
buée vide
dans l'air clair
on va
aussi léger qu'une neige
sans chemin dans le froid
ouvert
(Poème d'Antoine Emaz in "Peu Importe" / Le Dé Bleu - Le Noroît)
03:39 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, emaz, recueil, littérature, le printemps des poètes
17/03/2010
Le Printemps des Poètes...
ORION AVEUGLE A LA RECHERCHE DU SOLEIL LEVANT : la figure venue de droite, verte, qui fait silencieusement irruption dans le grand paysage vert du Metroplitan Musuem, demeure, sur l'instant, inapparente. On l'appréhende, car elle en occupe toute la hauteur, sans la discerner. Ce n'est qu'un arbre en marche parmi les arbres. Les dieux se retirent. D'autres puissances règnent, déjà frappées : la peinture de Poussin marque volontiers un tel moment. A l'échelle de la nature alors figurée, sans être retranchés du monde des piétons, tout concourt à leur évanouissement comme à leur résurgence. De vastes formes telluriques surplombent, dominent, traversent la terre - à la fois plus diffuses et moins vagues que les nuages, puisqu'elles précipitent en même temps l'acquis de l'histoire humaine - avant de se résoudre, loin des dieux évanouis, dans cette même terre qu'elles foulent. Leur immersion parachevée, les assises de ce théâtre de nues, de montagnes et de fleuves paresseux se dénouant, chez Poussin dans un infini sans vapeurs, demeurent irréductibles.
(ORION AVEUGLE A LA RECHERCHE DU SOLEIL LEVANT DE NICOLAS POUSSIN - Poème d'André du Bouchet/ Deyrolle éditeur)
08:46 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, andré du bouchet, orion, nicolas poussin, peinture